Actualité : Lave-linge : 3 innovations qui devaient tout changer, mais que les fabricants ont sacrifiées

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Publié le 21/12/25 à 10h10

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Avant Candy et son MultiWash, d'autres constructeurs ont essayé de faire sortir le lave-linge de la sempiternelle boîte de 60 cm de large sur 85 cm de haut. Trappe à linge oubliée, démesure totale ou astuce antitartre, il y en a pour tous les goûts !

Depuis 2015, année d'apparition (et d'envol !) de la rubrique maison sur le site des Numériques, le petit monde du lave-linge n'a pas beaucoup évolué, contrairement à celui des PC portables ou des smartphones. Il faut dire que l'objet est arrivé à une sorte de forme ultime et qu'il est plutôt complexe de sortir du concept de grosse boîte en tôle dans laquelle tourne un tambour troué au milieu d'une cuve pleine d'eau savonneuse. Pourtant, comme le montre Candy avec le MultiWash et ses trois tambours, certains constructeurs tentent, tant bien que mal, de sortir des sentiers battus pour proposer le petit truc en plus qui va révolutionner le marché. Retour dans le passé et sur trois d'entre eux, pas forcément toutes couronnées de succès.

La trappe à linge oubliée AddWash

En 2015, Samsung a révolutionné le hublot du lave-linge frontal avec sa technologie AddWash, une solution aussi simple qu’ingénieuse pour répondre à un oubli très fréquent : la chaussette solitaire restée au fond du panier, selon la communication de l'époque. Cette innovation se matérialisait par une petite trappe supplémentaire intégrée directement dans le hublot principal, permettant d’ajouter des pièces de linge en cours de cycle sans avoir à vidanger la cuve ni à interrompre longuement le programme. Et pour en profiter, il n'y avait qu'une seule règle : que la température de l'eau fût inférieure à 50 °C. Dès lors, l’utilisateur pouvait mettre la machine en pause et glisser un vêtement oublié.

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trappe addwash

Petite trappe partie trop vite

Nos ingénieux testeurs avaient même trouvé une autre utilité à cette fameuse trappe : ajouter à une charge complète, pendant le rinçage, un dernier textile délicat, lavé à la main, pour profiter des excellentes performances des lave-linge Samsung dans ce domaine. Au-delà de l'aspect pratique, ce système évitait de multiplier les demi-charges inutiles, optimisant ainsi la consommation d'eau et d'énergie de la maison. Le système AddWash avait même été sublimé par l'application Smart Home, qui envoyait des notifications pour signaler le moment idéal pour insérer les pièces fragiles. Malheureusement, les trappes AddWash ont (récemment) été sacrifiées sur l'autel du design par le fabricant.

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Notre avis : Sans être révolutionnaire, la trappe AddWash apportait tout de même une solution pertinente à un problème de la vie quotidienne. Fun fact : il y a toujours un modèle AddWash, dans notre laboratoire, qui sert à mouiller le linge pour les tests de sèche-linge. À l'époque, c'était notre meilleur 5 étoiles.

Le LG Signature et son Sidekick

La Corée n'est pas seulement le pays du matin calme, c'est aussi celui du lave-linge. En 2017, avec un faste démesuré, LG dévoilait sa série Signature à Paris, en présence de Catherine Deneuve herself. La gamme se composait de plusieurs appareils électroménagers : un réfrigérateur, un purificateur d'air et… un lave-linge ! Même aujourd'hui, il est difficile de mesurer pleinement l'incongruité de voir l'immense actrice promouvoir un équipement aussi éloigné de son univers, de sa légende, qu'un lave-linge. Toujours est-il que le LG Signature LSF100W redéfinissait ce que pouvait être un lave-linge, esthétiquement parlant. Mais surtout, il accueillait, sous l'appareil principal, un second lave-linge de petite capacité, baptisé SideKick, dissimulé astucieusement dans un socle-tiroir.

LG Signature

Une toute petite photo pour un lave-linge énorme !

Ce concept de "TwinWash" devait permettre de gérer deux cycles de lavage simultanément et de manière totalement indépendante, offrant non seulement une flexibilité inédite pour les foyers modernes mais aussi un gain de temps appréciable. Le SideKick, d'une capacité d'environ 2 kg, était idéal, selon le fabricant, pour traiter les pièces nécessitant un soin particulier, comme la lingerie fine, les vêtements de sport ou les tenues de bébé. Cependant, un prix de lancement stratosphérique (3000 € à l'époque !) a eu raison du lave-linge LG Signature. On voit, de temps à autre, d'autres appareils estampillés Signature apparaître. Mais ceux-ci sont généralement d'une seule pièce et embarquent un sèche-linge. Ils ne sont pas moins chers, en revanche.

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Notre avis : En tant que testeur, et à titre totalement personnel, je suis plutôt content que LG n'ait pas reconduit l'expérience. L'installation du LG Signature a été un véritable calvaire puisque le Sidekick était livré à part et qu'il a fallu effectuer les branchements des deux modules. Le test du LSF100W reste le plus long pour un lave-linge et dépasse les 17 000 signes, sans compter la news labo spécifique sur le Sidekick ; news labo qui nous a d'ailleurs montré que ce lave-linge d'appoint consommait beaucoup trop pour des résultats franchement passables. Au suivant !

Le lave-linge AEG inspiré du lave-vaisselle

Bien moins épatant que le LG Signature LSF100WAEG mais peut-être plus pertinent, le lave-linge AEG Série 9000 de 2016 s’attaquait à l’ennemi invisible du linge et des machines : le calcaire, grâce à l’introduction d’un réservoir à sel intégré dans le bac à détergent (technologie SoftWater). À l’image d’un lave-vaisselle, le Série 9000 était équipé d'un adoucisseur d'eau pour traiter cette dernière avant même qu'elle ne pénètre dans le tambour et n'entre en contact avec les fibres.

AEG série 9000

Nous n'avions pas pu le tester à l'époque...

En éliminant le calcaire, cette innovation devait permettre aux détergents de s’activer pleinement dès les plus basses températures, garantissant une efficacité de lavage à 30 °C équivalente à celle d'un cycle à 60 °C. Bien évidemment, on nous promettait d'autres bénéfices : des couleurs éclatantes beaucoup plus longtemps, des textiles conservant leur souplesse originelle et un appareil protégé contre l’entartrage prématuré. L'idée n'a pas été totalement abandonnée et Electrolux (à qui appartient AEG) la ressort parfois de ses tiroirs sur ses propres lave-linge.

Notre avis : c'est peut-être le système le moins voyant des trois, mais ce n'est certainement pas le moins utile. La preuve, il est toujours d'actualité (rarement déployé, il est vrai) et aucune annonce n'a été faite quant à son abandon prochain. Autre atout en sa faveur, il utilise des consommables déjà existants : le sel des lave-vaisselle. Seul bémol, la technologie SoftWater n'est utile que là où l'eau est trop dure.

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