La série française Belphégor, qui revisite la célèbre légende, est disponible depuis ce jeudi 11 décembre sur la plateforme de streaming HBO Max. Télé-Loisirs s'était rendu en avril sur le tournage, devant la pyramide du Louvre !
Après Merteuil, libre adaptation des Liaisons dangereuses, HBO Max dévoile ce jeudi 11 décembre sa nouvelle série française. Une première coproduction entre la plateforme de streaming et la chaîne M6, où elle sera diffusée dans un deuxième temps. Après Une amie dévouée et Le sens des choses, place cette fois à une revisite d'une célèbre légende : Belphégor. Après le feuilleton des années 1960 avec Juliette Gréco et Yves Rénier, puis le film de 2001 avec Sophie Marceau, cette fiction propose une relecture moderne, façon thriller surnaturel. Au printemps 2025, Télé-Loisirs s'était rendu sur le tournage de Belphégor, au musée du Louvre. Mardi 1er avril, en ce jour de fermeture hebdomadaire, pas de répit pour le musée du Louvre : le ballet des touristes a cédé sa place à celui de l’équipe de tournage de Belphégor, quelques années après les succès de Lupin et Cat’s Eyes.
Héroïne de la série Belphégor, Shirine Boutella est ébahie de tourner au Louvre
Shirine Boutella, qui coursait Omar Sy dans Lupin, incarne ici Hasfa, une jeune restauratrice du musée qui découvre un masque mésopotamien du dieu de l’orage Baal Phégor, avant de souffrir de pertes de mémoire inexpliquées et d’hallucinations… "C’est un privilège assez dingue ! On a tourné de nuit à l’intérieur, ça fait quelque chose cette impression de calme absolu. On n’a pas le temps de se balader mais ma salle de repos était une salle d’exposition, c’est un sentiment de privilège assez dingue", confie l’actrice entre deux prises devant la Pyramide. Sous un grand soleil printanier, elle se mêle à la centaine de figurants représentant des visiteurs. Au casting également, Vincent Elbaz, Aure Atika, Kad Merad ou encore Nicolas Briançon, lui aussi très enthousiaste à l’idée d’avoir le Louvre comme terrain de jeu. "C’est quand même génial !", commente-t-il avec un grand sourire en regardant tout autour de lui ce décor naturel exceptionnel.
Belphégor, le premier partenariat entre M6 et la plateforme de streaming Max
Si TF1 a déjà initié plusieurs partenariats du genre avec des plateformes de streaming, dans le passé avec Le Bazar de la charité et Les Combattantes et bientôt avec le nouveau feuilleton Tout pour la lumière, c’est une grande première pour M6. "Quand on nous a proposé l’idée de départ, de moderniser ce mythe français, notre sang n’a fait qu’un tour, explique Quentin de Revel, directeur de la fiction du groupe M6. Les marques sont de plus en plus rares, il ne reste plus beaucoup de Lupin ou de Fantômas. Nous avions envie de créer l’événement avec quelque chose qui résonne dans l’inconscient collectif. Nous voulions une série ambitieuse, avec un super casting, des effets spéciaux… Pour monter une marche supplémentaire, nous avions besoin de trouver des montants supplémentaires pour fabriquer la série à la hauteur de ses ambitions, Cat’s Eyes a prouvé que, lorsqu’une franchise est dormante, on peut la réveiller si on y met les moyens."
Le Louvre a été partie prenante de l’élaboration de la série Belphégor
Ce Belphégor des temps modernes viendra donc d’abord hanter les abonnés de Max, avant d’envoûter les téléspectateurs de M6. Avec l’idée également de séduire le public international, comme Lupin, qui reviendra en 2026 pour une saison 4, l’a fait sur Netflix par exemple. "Même si le public international ne connaît pas forcément Belphégor, un thriller surnaturel qui se passe à Paris et au Louvre, on espère que ça va l’attirer", note Nils Antoine Sambuc, le créateur de ce Belphégor, qui est aussi la première série produite par Pathé. Pour la productrice, Aude Albano, "l’ambition est de faire de la qualité pour le public le plus large possible, tout en faisant rayonner le patrimoine de façon moderne". Quatre épisodes sont donc en tournage, en partie au Louvre donc, qui a été partie prenante de la production, depuis l’écriture même du scénario. "Quand nous avons commencé l’écriture, nous avions déjà en tête le calendrier de tournage", reprend Nils Antoine Sambuc, qui s’est inspiré de ses nombreuses visites et rencontres avec les conservateurs, restaurateurs, gardiens, etc.
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N'ayant pas le droit de regarder la télé quand j'étais petite, je suis naturellement devenue journaliste pour des magazines télé ! Grâce aux séries, je vis tour à tour dans un château anglais (Downton Abbey), dans une banlieue américaine en pleine Guerre froide (The Americans), parmi une équipe de pom-pom girls au rythme des matchs des Ravens (Les Frères Scott), ou dans le chalet de Mel, non loin d'une belle rivière (Virgin River)… Je n'aime rien tant que passer de House of the Dragon à Charmed, de La Petite Maison dans la prairie à Stranger Things, ou faire le grand écart d'Outlander à Bluey. Et de vous parler de tous ces programmes, que ce soit à l'écrit, en vidéo ou en podcasts !
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