Bilbao-PSG : Paris pour réduire la «Cathédrale» de San Mames au silence

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Une cinquième victoire en C1 pour Marquinhos et consorts ?

Une cinquième victoire en C1 pour Marquinhos et consorts ? Manon Cruz / REUTERS

Malgré plusieurs absences et quelques incertitudes, les Parisiens visent à suivre le rythme du wagon de tête à Bilbao, ce mercredi, lors de la 6e journée de «Champions’».

«C’est beau de calmer un stade», disait Luis Enrique avant OM-PSG. À l’époque, ça ne lui avait pas spécialement réussi… Ses joueurs avaient concédé leur première défaite de la saison dans un Vélodrome encore plus bouillant qu’à l’accoutumée (1-0). Il n’empêche que les Parisiens sont en effet passés maître dans l’art de réduire les stades adverses au silence. Liverpool, Arsenal, Barcelone… Paris sait voyager en première, c’est un fait bien établi.

Et quoi de mieux que de tenter de réduire au silence un stade que l’on surnomme «la Cathédrale», un San Mames réputé chaud, très chaud, comme nous l’a raconté Luis Fernandez ? «C’est merveilleux de jouer dans ce stade, ce genre d’ambiance», se réjouit Luis Enrique, avant Bilbao-PSG, ce mercredi (21h, Canal+). «C’est l’un des plus beaux stades d’Espagne, une ambiance spectaculaire, les supporters encouragent les joueurs sans discontinuer», confirme Fabián Ruiz. Évidemment, ce ne sera pas aussi simple qu’on pourrait l’imaginer en regardant le classement. Avant la sixième journée de Ligue des champions, les Rouge et Bleu occupaient la deuxième place, avec 12 points. Les Basques, eux, la 27e, avec quatre petites unités au compteur.

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Certes, Paris sera «favori», comme l’a soufflé Ernesto Valverde, le coach de Bilbao. D’autant que l’Athletic sera privé de plusieurs éléments importants, comme le défenseur franco-espagnol Aymeric Laporte ou Inaki Williams. Mais les Parisiens seraient bien inspirés de sortir le grand jeu, et pas une prestation en demi-teinte comme ce fut le cas à Monaco (1-0).

Paris diminué

Lorsqu’ils ont les jambes reposées et la tête à ce qu’ils font, comme face à Rennes (5-0) samedi, c’est mieux… «C’est un match très important pour nous et pour eux»résume Luis Enrique, sachant bien que «les adversaires sont encore plus motivés cette année, face au champion d’Europe, c’est normal». Un champion d’Europe qui a peut-être «le meilleur effectif du monde», selon l’évaluation de l’ex-Parisien Yuri Berchiche, mais qui est tout de même amoindri, sans parler de la fatigue accumulée et de la décompression mentale. Ousmane Dembélé, Lucas Chevalier - qui sera suppléé par Matfey Safonov, brillant samedi dernier au Parc des Princes - et Achraf Hakimi sont à l’infirmerie. Lucas Beraldo aussi. Lucas Hernandez, lui, est suspendu. De retour dans le groupe, Nuno Mendes et Désiré Doué ne sont pas forcément aptes à débuter, surtout le deuxième nommé. Ça fait du monde…

«J’ai dit à mes joueurs que s’ils pensent jouer une équipe qui n’a que quatre points en Ligue des champions, ce n’est pas ça du tout… Je leur ai dit que ce sera très dur, notamment en début de match. C’est un caméléon, une symbiose parfaite entre les supporters et l’équipe. Bilbao a les mêmes valeurs que depuis toujours», analyse Luis Enrique, dont les joueurs devront notamment se méfier de Nico Williams, futur ex-Barcelonais et joueur majeur de Bilbao.

Sporting et Newcastle à suivre

Une chose est sûre : les champions de France et d’Europe n’ont pas été au Pays basque pour faire du tourisme ou en se disant qu’avec 12 points, ils ont déjà fait le plus dur. L’idée est de repartir de Bilbao avec la qualification pour la phase finale en poche et de rester en haut du classement. Objectif Top 8 pour le Paris Saint-Germain, qui n’a aucune envie de rejouer les barrages en 2026. Ça passe probablement par un résultat à Bilbao pour les Parisiens, qui auront encore un déplacement début janvier, face au Sporting, avant de recevoir Newcastle. Pas de match facile pour le PSG. «On ne cherche pas d’excuse, mais des résultats», a souvent dit Luis Enrique. C’est le moment de s’y tenir. Et de faire régner un silence de cathédrale à San Mames.

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