«Bordels autogérés», contrats de travail, flou juridique : comment les maisons closes sont encadrées en Europe

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Une chambre à coucher dans la maison close «Artemis» à Berlin, en Allemagne, en juin 2022.

Une chambre à coucher dans la maison close «Artemis» à Berlin, en Allemagne, en juin 2022. HANNIBAL HANSCHKE / REUTERS

DÉCRYPTAGE - Le député Rassemblement national Jean-Philippe Tanguy prépare une proposition de loi pour créer des lieux coopératifs tenus par les prostituées en France, où les maisons closes sont interdites depuis 1946. Qu’en est-il ailleurs sur le Vieux continent ?

Inattendu, le sujet de la place de la prostitution dans la société française et de son encadrement juridique a fait irruption sur la scène politico-médiatique, noyée depuis plusieurs semaines sous les débats budgétaires. «Je vais proposer la réouverture des maisons closes, mais tenues par les prostituées elles-mêmes, en mode coopératif», a déclaré le député Rassemblement national (RN) Jean-Philippe Tanguy aux membres de la commission des finances de l’Assemblée nationale, a rapporté en début de semaine Le Monde . «Je prépare une proposition de loi en ce sens. Une première version est prête, mais doit être améliorée», a précisé auprès de nos confrères le parlementaire de la Somme.

L’éminence grise économique du parti de Jordan Bardella affirme avoir «vu la précarité, la souffrance, l’horreur» que vivent les travailleurs du sexe lorsque, plus jeune, il participait au «travail du Bus des femmes», une association d’aide aux personnes prostituées «au bois de Boulogne». Pour Jean-Philippe Tanguy…

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Le Figaro

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