LE PARISIEN WEEK-END. Le photographe et réalisateur de « La Panthère des neiges » a retrouvé ses Vosges natales. Dans « Le Chant des forêts », en salle le 17 décembre, il révèle la beauté de la vie sauvage locale. Il nous reçoit dans sa ferme, et nous fait découvrir la région où sa passion est née.

Rencontrer Vincent Munier se mérite. Dans la brume de novembre, sa ferme se découvre pudiquement au sommet d’une route sinueuse. La « star » des photographes animaliers a choisi, il y a dix ans, de se retrancher dans le plus haut lieu-dit du département des Vosges. À 800 m d’altitude, la neige a joué l’invitée surprise. Mais cet homme occupé ne l’a pas vue tomber.
De retour il y a quelques semaines du Bhoutan, royaume bouddhiste d’Asie du Sud, il enchaîne depuis interviews et projections de son nouveau film. La veille encore, il a rejoint son refuge depuis Strasbourg (Bas-Rhin) au milieu de la nuit. Une agitation dont se serait bien passé ce quasi-quinqua discret. À force de se fondre dans le monde sauvage, le serait-il devenu à son tour ?




