
REPORTAGE - Comme Louis Vuitton à Vendôme, les grandes marques ne cessent de développer leur ancrage local. Dans leur sillage, de petits commerces reprennent vie et des écoles rouvrent leurs portes.
Par l’une des meurtrières, on peut apercevoir les rosaces de l’abbaye de la Trinité, chef-d’œuvre de l’art gothique flamboyant. Comme un clin d’œil aux motifs qui ont sans doute inspiré l’emblématique toile Monogram de Louis Vuitton. Voilà cinq ans que ce magnifique bâtiment chargé d’histoire, tour à tour aile sud de l’abbaye, tribunal révolutionnaire, place forte militaire, centre des impôts et salle municipale, est devenu un atelier de maroquinerie en cuirs précieux, célébrant sur quatre étages l’artisanat et l’innovation. Cinq ans que Vendôme (Loir-et-Cher) et sa région, historiquement associée au travail du cuir, accueillent ces 150 artisans d’excellence. La filière luxe? Une aubaine, en termes de retombées économiques, démographiques, touristiques, pour de nombreux territoires délaissés. Qui deviennent les gardiens de ces savoir-faire ancestraux qui font rayonner la France.
«Les marques de luxe françaises étant devenues puissantes et mondiales, on en avait presque oublié leur ancrage…

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