Christophe Gleizes emprisonné en Algérie, la FFF va afficher son portrait devant son siège

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Par Le Figaro avec AFP

Le 11 décembre 2025 à 14h50

Des soutiens à Christophe Gleizes ay stade Auguste Delaune le 8 décembre.

Des soutiens à Christophe Gleizes ay stade Auguste Delaune le 8 décembre. FEP / Icon Sport

La Fédération française de football s’apprête à afficher un portrait du journaliste sportif incarcéré en Algérie sur la façade son siège parisien.

La Fédération française de football (FFF) doit afficher mercredi 17 décembre le portrait du journaliste Christophe Gleizes, condamné en appel à sept ans de prison en Algérie, sur la façade de son siège à Paris, a appris jeudi l'AFP auprès de l'instance.

La FFF réunira le lendemain en début de soirée le comité de soutien du collaborateur des magazines So Foot et Society, emprisonné depuis juin en Algérie, où il s'était rendu dans le cadre d'un reportage sur le football local, a fait savoir Philippe Diallo, le président de l'instance, présent mardi lors de la 3e réunion de ce comité qui comprend également des membres de la famille du journaliste.

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Un appel à sa libération lors de la Coupe de France avant Noël

«En soutien total et entièrement solidaire avec Christophe Gleizes et à sa famille», la «3F» fait «tout pour accélérer le processus de libération sans interférer dans les relations diplomatiques entre les deux pays», a expliqué une source proche de la Fédération à l'AFP.

Elle va profiter des 32e de finale de la Coupe de France les 20 et 21 décembre pour réaffirmer son soutien et appeler à sa libération par l'intermédiaire des speakers des stades et des diffuseurs de la compétition.

Christophe Gleizes a été arrêté en mai 2024 en Algérie, où il se trouvait pour un article sur le club de football le plus titré du pays, la Jeunesse sportive de Kabylie (JSK), basé à Tizi Ouzou, à 100 km à l'est d'Alger.

La Cour d'appel de Tizi Ouzou a confirmé la semaine passée la condamnation à sept ans de prison du journaliste français, emprisonné depuis juin, pour «apologie du terrorisme».

La France a dit «regretter vivement» ce verdict, par le biais du porte-parole du ministère des Affaires étrangères.

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