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INTERVIEW. Claire, agricultrice de la saison 10 de L'amour est dans le pré en 2015, a trouvé l'amour après l'émission avec Sébastien. Lors du tournage des 20 ans, le couple s'est confié à Télé-Loisirs sur ce grand événement et sur leur histoire.
Dix ans après avoir participé à L'amour est dans le pré, Claire et Sébastien, qui se sont rencontrés après le tournage de la saison 10 en 2015, sont de retour pour célébrer les 20 ans de l'émission. Fiers de faire partie des cent invités, le couple, aujourd'hui parents de deux enfants, profite de cette parenthèse pour retrouver leurs amis et partager une expérience riche en émotions, eux qui ont renouvelé leurs vœux de mariage face à Karine Le Marchand à cette occasion. Claire et Sébastien reviennent sur leur parcours et nous expliquent à Télé-Loisirs comment l'ensemble des agriculteurs est devenu une véritable famille pour eux.
Claire et Sébastien (L'amour est dans le pré 2015) témoignent à propos de Karine Le Marchand : "Elle nous met vraiment dans un cocon"
Télé-Loisirs : Qu'est-ce que ça vous fait de vous retrouver parmi les 100 personnes invitées aux 20 ans de L'amour est dans le pré ?
Claire : On est trop heureux et fiers quand même, c'est chouette. Ce sont les 20 ans, on retrouve tous les copains. C'est vraiment une super belle expérience. Nous, ça fait déjà 10 ans qu'on y a participé.
Seb : Ça fait super plaisir d'être choisis pour venir. On n'a pas forcément l'occasion de partir en vacances, c'est vrai. Là, on part quatre jours avec les petits, dans un super contexte, parce qu'au final, on a les petits qui jouent avec les enfants d'autres agriculteurs. On est dans un mini-village offert par L'amour est dans le pré. C'est trop bien, franchement, on se régale.
Lorsque vous avez postulé en 2015, vous attendiez-vous à être toujours à la télé dix ans plus tard ?
Claire : Quand j'ai participé à l'émission, je pensais que ça allait durer le temps du tournage et que j'allais passer à autre chose. En fait, non, pas du tout. Je ne pensais pas que dix ans après, on serait encore là avec mon joli mari, mes deux enfants, c'est énorme.
Quel est le souvenir le plus fort que vous gardez du tournage de votre saison ?
Claire : Nous, on s'est rencontrés après l'émission. Mais l'année d'après, on avait été invités à participer à un Que sont-ils devenus ? chez Claude de ma saison. Mathéo, notre grand, avait un peu plus d'un an. Doudou, c'est la première fois qu'il venait à la télé, il ne savait pas trop où il allait. C'est là qu'on a rencontré plein d'agriculteurs des autres saisons, on s'est fait des bandes de potes. Sinon, ce que j'avais aimé lors du tournage, c'était le portrait avec Karine. Parce que vraiment, tu te confies comme à une copine. Elle est hyper bienveillante. Elle nous met vraiment dans un cocon et on sait qu'on est en sécurité, que tout va bien se passer et qu'on va donner la meilleure image de nous à l'antenne.
"On s'appelle tout le temps, c'est une famille" : Claire et Sébastien (L'amour est dans le pré 10) se confient sur les liens avec les autres candidats
Vous êtes aussi sur l'ADP Tour…
Claire : On en organise un tous les ans fin juillet. C'est génial. Et c'est vraiment des week-ends bisounours. Les gens qui viennent nous voir sont super gentils, ils veulent nous aider à avancer et à travailler. Ils prennent tous les produits de chacun. Nous, on se fait les soirées entre nous et on fait la promotion de nos bons produits. Ça donne l'occasion de se revoir. Comme il y en a une douzaine par an, on se revoit presque tous les mois.
Gardez-vous des liens avec les agriculteurs de votre saison ?
Claire : De ma saison, pas plus que ça. C'est plutôt vraiment d'autres saisons. On s'est créé des liens. On s'appelle tout le temps, c'est une famille. S'il y en a un qui n'est pas bien, on s'appelle. C'est énorme parce qu'en fait, on ne se connaît pas mais on a tous un lien commun grâce à l'émission.
Qu'est-ce que l'émission a changé à titre personnel et professionnel ?
Claire : À titre personnel, je ne m'assumais pas forcément et ça m'a donné confiance en moi. Avant de faire l'émission, j'étais hyper timide, très discrète. J'assume ma vraie nature ! C'est énorme de raconter ta vie devant les caméras. Et à titre professionnel, bien sûr, ça nous booste aussi. Ce n'est que du positif. S'il y a des agriculteurs qui sont malheureux, qui galèrent pour trouver l'amour, vraiment, il faut qu'ils participent. Mais par contre, il faut la faire à fond l'émission. Il faut vraiment être honnête et rester soi-même.
L'émission permet-elle de changer le regard du public sur les agriculteurs ?
Seb : Disons que ça rapproche plus les téléspectateurs du milieu agricole. Je ne sais pas si ça va changer carrément la vision. Ça les rapproche quand même de la vision de l'agriculture parce qu'après, il y a tous les styles d'agriculture dans L'amour est dans le pré. Nous, on a une petite ferme dans le Sud-Ouest. Mais on voit aussi des céréaliers, des viticulteurs…
Claire : Ils voient quand même qu'on travaille bien aussi, qu'on respecte l'environnement, les animaux. Quand il y a eu les manifestations il y a deux ans, on a quand même vu que les gens aimaient le monde agricole. Et moi, je suis sûre que c'est grâce à l'émission. Et Karine soutient énormément les agriculteurs. Il n'y a qu'elle qui a fait quelque chose, c'est la marraine du monde agricole. Elle s'y connaît autant qu'un agriculteur maintenant. Ça donne une bonne image du monde agricole. Merci Karine !
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Né dans un coin rural de la Loire à la fin des années 90, à quelques kilomètres des villages où vivent certains des agriculteurs les plus emblématiques de L'amour est dans le pré sur M6, je me souviens avoir grandi avec le poste de télévision (très) souvent allumé. Combien de samedis soir ai-je passé devant Fort Boyard sur France 2 ? L'occasion pour mes parents de me laisser manger une glace au chocolat sur le canapé… Double dose de bonheur ! Je me rappelle aussi de mon excitation à chaque grand lancement d'une saison de la Star Academy sur TF1, de Nikos qui apparaît sur mon écran et des hymnes successifs qui ont façonné la bande originale de mon enfance. La Musique de Nicoletta, Musique de Michel Berger, La bamba de Ritchie Valens chantée par la promotion de la saison 3. Le tout premier concert de ma vie à la Halle Tony Garnier de Lyon. Au fil des années, je me repasse en boucle chaque prestation de Myriam Abel, Amandine Bourgeois et Yseult dans Nouvelle Star, je « jibule » devant chaque trahison dans Koh-Lanta, je soutiens fougueusement chaque représentant de la France à l'Eurovision (sauf les Twin Twin) et je salive à chaque dégustation de Top Chef. Journaliste dans un quotidien national pour ma toute première expérience professionnelle, j'ai des étoiles dans les yeux lorsque je me rends sur un plateau de tournage ou lorsque j'interviewe un candidat ou un animateur. Lorsque j'arrive à la rédaction de Télé-Loisirs à la rentrée 2022, je suis tout de suite dans le grand bain avec un reportage à Dammarie-les-Lys pour le retour de la Star Academy. Le rêve se poursuit… Et il ne s'est pas arrêté là. J'ai assisté à la passation de pouvoirs entre Sophie Davant et Julia Vignali dans Affaire conclue, j'ai dîné à la table de la finale de Top Chef, je me suis rendu à l'Élysée, j'ai partagé un repas avec Frédéric Lopez dans sa maison à la campagne (mais pas un dimanche). Le reportage le plus cher à mon cœur est et restera le voyage de préparation des 30 candidates à Miss France 2024 à l'autre bout du monde, en Guyane, et l'élection d'Ève Gilles à Dijon un mois plus tard. Le souvenir de la clameur du public dans ce zénith me donne encore la chair de poule. Maintenant que je ne suis plus un enfant, je passe mes dimanches soir devant Zone Interdite et Capital, je dîne devant C à vous et Quotidien et il m'arrive de rattraper Quelle Époque en replay parce que vraiment, ce programme se finit trop tard dans la nuit. Mais depuis mes premiers souvenirs de télé, une chose n'a pas changé : je suis toujours aussi émerveillé par chaque programme, comme l'était le petit garçon que j'étais.
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