Club Bruges-Arsenal : indésirable à son arrivée, Noni Madueke régale avec un bijou et un doublé pour les Gunners

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En juillet, personne ne voulait de lui. Pas à cause de son talent, presque unanimement reconnu, mais parce que son ancien club, Chelsea, est un concurrent direct. Et ça, les supporters d’Arsenal ne voulait plus l’accepter. Alors que son arrivée était imminente, Noni Madueke a donc secoué par les fans des Gunners, qui ont notamment lancé une pétition contre sa signature et un #NoToMadueke.

Son passé chez un autre concurrent, Tottenham, n’a pas dû jouer en sa faveur. Capitaine chez les moins de 16 ans, il a probablement vécu des derbys du nord de Londres particulièrement tendus face à Arsenal. La direction des Gunners était malgré tout convaincue de son potentiel et de sa bonne intégration dans l’équipe. L’Anglais est donc arrivé, contre un chèque de 56 millions d’euros, avec l’envie de faire des critiques.

Cinq mois plus tard, les doutes sur Noni Madueke se sont dissipés. Malgré une blessure au genou qui a gâché quelques semaines, l’ailier droit a prouvé face au Bayern Munich qu’il était un joueur de classe mondiale. Ce mercredi, rebelote avec un but exceptionnel face au Club de Bruges en Ligue des champions. Titulaire dans l’équipe d’Arteta, l’ancien joueur du PSV Eindhoven a décoché une frappe supersonique après un beau solo dans la défense brugeoise, avant de se ruer dans les bras d’Arteta.

« Madueke est quelqu’un de courageux, soulignait en septembre l’entraîneur espagnol. Nous étions sur le point de le recruter et il y a eu cette réaction autour de lui. Je lui ai parlé et il m’a dit : je suis partant, j’ai hâte d’enfiler ce maillot et de jouer pour ce club. Je me suis dit : wow, engageons-le. Si j’étais déjà convaincu avant, je le suis encore plus maintenant. Il a une telle puissance, une telle capacité à répéter les efforts. »

Les déclarations de l’Anglais ne contredisent pas cette impression. « On est exposé, les gens peuvent dire ce qu’ils veulent de vous, avait-il estimé avec une belle maturité. Mais dans le stade, la manière dont les supporters m’ont adopté est incroyable. Je joue près de la ligne de touche. Je les sens, je les entends. Quand ils sont aussi positifs à mon égard, ça me galvanise. Honnêtement, je suis comblé. » Ce but le prouve encore, tout comme son doublé, dès le début de la seconde période. Moins spectaculaire et beaucoup plus simple, l’attaquant se trouvant seul au point de penalty pour récupérer un centre de Zubimendi.

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