"Corinne Masiero n'est pas un robot, elle travaille avec son instinct" : Cristiana Reali (Capitaine Marleau) évoque ses partenaires de jeu dans le nouvel épisode inédit diffusé sur France 2

Dans l'épisode de Capitaine Marleau diffusé ce mercredi 17 décembre 2025 à 21h10 sur France 2, Cristiana Reali incarne Lili Vauthier, une boulangère prise entre deux feux. Pour la première fois devant la caméra de Josée Dayan, l'actrice de 60 ans - qui a récemment fait quelques confidences sur son ex-compagnon, Francis Huster - est revenue sur ce tournage en terres savoyardes et ses joutes verbales avec Corinne Masiero, la mythique interprète de l'enquêtrice à la chapka. Elle évoque également le casting de taille de ce nouvel opus intitulé L'Amiral, une intrigue en eaux troubles qui accueille notamment Lorant Deutsch, Jacques Bonnaffé ou encore Alice Cornillac, vue dans Astrid et Raphaëlle…

Capitaine Marleau : Cristiana Reali évoque son personnage dans la série de France 2

Télé-Loisirs. Qu'est ce qui vous a donné envie de rejoindre Capitaine Marleau ?
Cristiana Reali. C'est d'abord l'envie de travailler avec Josée Dayan et Corinne Masiero. Avant même que Josée me le propose, j'ai toujours voulu tourner dans Capitaine Marleau un jour. L'intrigue m'a plu et j'ai bien aimé le personnage de Lili, cette petite boulangère. Je n’avais jamais encore joué l'intrigante. J’étais toujours une flic ou une victime et ce que j'ai aimé chez Lili, c'est qu'elle attire les soupçons tout le long du téléfilm.
Comment décririez-vous votre personnage ?
Lili est un peu dure, elle a du caractère : avec Marleau, elle ne se laisse pas faire. Et puis en même temps, c'est une amoureuse. C'est quelqu'un qui veut vivre sa vie, qui cache quelque chose, mais qui, au fond, se bat.
Comment s’est passé le tournage avec Corinne Masiero, connue pour se laisser aller à quelques improvisations ?
Je savais déjà à quoi m’attendre. Corinne est très travailleuse malgré ses improvisations. Elle est instinctive, elle change et rechange le texte, mais elle se soucie aussi de ses partenaires et fait toujours en sorte qu’on puisse répondre avec le texte qu’on a appris. Elle retombe tout le temps sur ses pattes. C’est plutôt agréable et amusant. Si je me mettais moi-même à faire une petite improvisation, même si je n'en ai pas fait beaucoup, elle était prête à rebondir dessus, à répondre autrement. Corinne n'est pas un robot, elle travaille avec son instinct.

Capitaine Marleau : Cristiana Reali revient sur sa collaboration avec Josée Dayan dans la série de France 2

C'était votre premier tournage avec Josée Dayan, qu'avez-vous pensé de cette expérience ?
On se connaissait bien, mais on n'avait pas encore eu l'occasion de travailler ensemble. J'ai vraiment apprécié collaborer avec Josée, je la trouve très généreuse. Elle aime beaucoup les acteurs, elle a son caractère fort, mais elle est attachée à son équipe, et elle est très efficace dans le travail. Tout ce qu'elle fait, c'est déjà réfléchi en amont, donc on n'est pas là pour se demander pendant trois heures ce qu'on va faire. Elle sait ce qu'elle veut, et c'est assez agréable, on se laisse un peu mener. Il faut évidemment être préparé, bien connaître son texte, et ne pas lui faire perdre son temps. Elle est exigeante et en même temps, elle est réglo.
Parmi le reste du casting, il s'agissait de vos retrouvailles avec Jacques Bonnaffé, vous qui aviez déjà partagé l'affiche dans le téléfilm La Vie est si courte en 2004 ?
C'était génial, on avait tourné avec Hervé Baslé, un réalisateur qui faisait vraiment les belles heures de la télé à ce moment-là. C'était au Mont Saint-Michel, et dans la région autour, et bien sûr, j'avais adoré ce film en quelque sorte d’auteur, et Jacques, c'est un acteur formidable. Je l'aime beaucoup. Ça faisait très longtemps qu'on n'avait pas travaillé ensemble et c'était super de se retrouver.
Vous partagez aussi l'affiche avec Lorant Deutsch et une jeune actrice qui monte, Alice Cornillac…
Avec Lorant, on se connaissait bien. J'ai joué avec son ex-femme, Marie-Julie Baup, donc on se voyait beaucoup à ce moment-là. Quant à Alice Cornillac, elle ira loin, je pense, parce qu’elle a vraiment le talent de ses parents (NDLR : Clovis Cornillac et Caroline Proust) et la grâce de sa mère. Elle est super cette petite. Avec Josée Dayan, le casting est toujours très sympa, très professionnel.

Le cadre de tournage est toujours important dans les épisodes de Capitaine Marleau, qu'avez-vous pensé de ces décors nichés en Savoie ?
C’était très joli. C'est une très belle région. Josée Dayan choisit toujours les bons endroits, des décors qui portent vraiment l'intrigue. Cette petite boulangerie, dans ce petit village, c'était tellement mignon. Et ces petites ruelles… ces lieux possèdent un charme fou !

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