Corse : dix ans après le début de leur hégémonie politique, les nationalistes en perte de vitesse

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Le président du conseil exécutif de Corse, Gilles Simeoni, à Ajaccio, en 2024.

Le président du conseil exécutif de Corse, Gilles Simeoni, à Ajaccio, en 2024. PASCAL POCHARD-CASABIANCA / AFP

DÉCRYPTAGE - Le temps où la coalition « Pè a Corsica » (« Pour la Corse »), emmenée par les autonomistes de Gilles Simeoni et les indépendantistes de Jean-Guy Talamoni, raflait la région lors des territoriales en 2015 semble loin.

« Constat d’échec », « gâchis », « déception », les critiques ne manquent pas au moment de faire le bilan des 10 ans de l’accession au pouvoir des autonomistes de « Femu a Corsica », menés par Gilles Simeoni, le président de la collectivité de Corse. Plombés par un bilan poussif, une popularité en déclin, un processus sur l’autonomie qui n’en finit plus et la progression des forces radicales, les nationalistes au pouvoir en Corse sont à l’opposé de l’état de grâce des débuts. Fragilisé par une première défaite électorale lors des dernières législatives, l’usure du pouvoir et la montée en puissance d’un nationalisme identitaire incarné par Nicolas Battini, allié au RN, Gilles Simeoni envisage même sérieusement de se porter candidat à Bastia pour les municipales. « Si Bastia tombe, il y a tout qui tombe », s’inquiète Michel Castellani, député Femu a Corsica de Haute-Corse et militant autonomiste de toujours. Ici l’objectif est clair, sauver la deuxième ville de Corse…

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Le Figaro

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