Le Paris-SG s’est défait de Flamengo aux tirs au but ce mercredi, au Qatar, en finale de la Coupe intercontinentale. Une première dans l’histoire du football français.
Le PSG rejoint Barcelone et le Bayern dans l’histoire. Comme le géant catalan en 2009 et le «Rekordmeister», en 2020, le club de la capitale boucle 2025 avec six trophées. Après avoir empoché le Trophée des champions, la Ligue 1, la Coupe de France, la Ligue des champions et la Supercoupe d’Europe, les joueurs de Luis Enrique ont triomphé de Flamengo aux tirs au but (1-1 ap, 2-1 tab) ce mercredi, à Al-Rayyan (Qatar), en finale de Coupe intercontinentale.
Une grande première dans l’histoire du football français, l’OM n’ayant pas eu le loisir de disputer cette rencontre de gala en 1993, après son titre de champion d’Europe. Un trophée qui permet aux Rouge et Bleu de terminer l’année en apothéose. Année folle, à jamais dans les mémoires et le cœur des supporters. Elle aurait pu être encore plus belle en cas de victoire en finale de la Coupe du monde des clubs face à Chelsea (0-3), aux États-Unis. Le match de trop à l’époque. Le PSG aura encore un dernier coup de collier à donner avant la trêve. Ce sera à Nantes, samedi (21h, beIN SPORTS), en 32es de finale de Coupe de France, face aux amateurs de Fontenay-le-Comte (N3).
Rossi dans les mauvais coups
Plutôt habitués à avoir la possession, les Brésiliens devaient se contenter de courir après la gonfle en début de partie. Plusieurs situations parisiennes dans les premières minutes de cette rencontre (4e, 7e). Et même un premier but, Ruiz profitant de la grossière erreur de Rossi, d’un succulent extérieur du gauche (9e). Fausse joie, le ballon étant sorti en corner. À l’image de cette frappe d’Erick dans les gants de Safonov (17e), préféré à Chevalier, Flamengo profitait des pertes de balle du PSG. Les occasions ne pleuvaient toutefois ni d’un côté, ni de l’autre. Plutôt un nouveau pépin, Lee blessé (35e).
Et l’ouverture du score, enfin. Sur une transition parisienne, Doué centrait pour «Kvara», bien aidé par la maladresse de Rossi, encore lui, au moment de conclure (1-0, 38e). Petite frayeur avec cette belle tête d’Erick (42e), mais Paris était fort logiquement devant au score à la pause (1-0 MT).
Jorginho relance le suspense
Début de seconde période toujours au petit trot pour les Rouge et Bleu, peu dangereux malgré cette frappe de Neves sur Rossi (51e). Rythme de sénateur sanctionné par un penalty de Jorginho (1-1, 62), suite à une erreur de Marquinhos. Tout à refaire. Luis Enrique avait des cartouches sur le banc, avec Barcola (64e) et Dembélé (78e), et le match gagnait en intensité. Paris poussait et faisait trembler les lauréats de la Copa Libertadores, par Neves (73e) et Doué (77e) mais le suspense restait entier avec 10 minutes à jouer.
Les joueurs de Felipe Luis y croyaient de plus en plus et jouaient les coups à fond, avec des frappes hors-cadre de Pedro (85e) et Henrique (90e) et celle de Pereira, contrée (86e). Paris fébrile dans le «money-time» et Dembélé, trop mou sur sa première situation (81e). «Marqui», lui, manquait l’immanquable (90+6). Prolongation ! Le PSG n’était pas flamboyant, mais retrouvait de la maîtrise. Marquinhos (97e), Neves (105e) et surtout Ndjantou (107e) alertaient Rossi. La réponse de Flamengo par Araujo (109e). Le frisson Dembélé (115e, 116e). Flamengo pliait… sans rompre. Tirs au but.
Un héros nommé Safonov
Face à Lens (avec Safonov), Liverpool (Donnarumma) et Tottenham (Chevalier), cet exercice a réussi aux Parisiens depuis le début de l’année. Et ce fut donc encore le cas ce mercredi, malgré les ratés de Dembélé et Barcola. Safonov a dégoûté les joueurs de Flamengo, réalisant quatre parades de suite après avoir encaissé le premier tir au but. Infranchissable.

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