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Il était forcément le plus attendu de la présentation officielle de son équipe Décathlon - CMA CGM dans les locaux du Décathlon Campus de Villeneuve-d’Ascq ce jeudi matin dans le brouillard d’un hiver dans le Nord. Le brouillard, Paul Seixas ne l’a, bien sûr, pas levé sur sa participation, ou non, au prochain Tour de France. Il veut d’abord se concentrer sur son programme du printemps avec Liège-Bastogne-Liège en point de mire en avril.
Quelles sont vos ambitions pour la saison 2026 ?
PAUL SEIXAS. Bien sûr, c’est de lever les bras. Après, il y aura plusieurs objectifs dans la saison et je veux d’abord bien performer aux côtés de l’équipe. C’est un peu la seule frustration de l’année dernière, de ne pas avoir levé les bras. Je me suis aussi aligné sur pas mal de grosses courses, surtout en fin de saison, donc c’était plus compliqué de gagner. Cette année, l’ambition c’est de gagner une course.
Il y a cette question qui reviendra sans arrêt : Tour de France ou pas Tour de France ?
Je mets vraiment ça de côté, effectivement. La décision se prendra au moment où on réfléchira à ça. Donc ça signifie quand j’aurais fait déjà quelques courses. De toute façon, ce sera toujours compliqué de faire le choix. C’est plus en fonction de la façon dont moi et l’équipe on s’accordera. Mais ce n’est pas une obsession.
Felix Gall, l’habituel leader de l’équipe pour le classement général disputera le Giro et la Vuelta. Cela laisse une ouverture…
Oui mais tout dépendra aussi de mon niveau. La réflexion ne sera pas en fonction des coureurs qui seront alignés dans l’équipe. Pour l’instant, je veux vraiment gagner. Dès le début de saison, je ne m’imposerai pas de barrières.
Une saison réussie pour vous, ce serait quoi ?
Honnêtement, je ne sais pas. Ça dépendra de ma progression par rapport à l’année dernière. C’est surtout de ne pas faire d’erreurs, de ne pas chuter, de ne pas me blesser et ensuite donc de lever les bras.
Comment s’est passé votre hiver par rapport aux charges de travail ?
Pour l’instant, ça se passe très bien. J’ai fait quatre semaines de coupure. Donc et j’ai repris il y a à peu près un mois. Je n’ai pas eu de problème, pas de blessure, pas d’entraînement raté, c’est le plus important. Tout est dans l’ordre. On est dans le timing.
Avez-vous quitté le domicile de vos parents ?
J’ai déjà déménagé à Nice. Pour les conditions de travail, c’est super pour rouler. Franchement, j’adore la région. C’est un plaisir de pouvoir passer l’hiver là-bas. Quand tu es en décembre, tu prends trois ou quatre degrés chez toi et c’est compliqué. Il y a le brouillard, on ne voit pas le soleil. À Nice, on a le soleil, on a quinze degrés. Et franchement, quand on veut mettre tout en place pour réussir, c’est quand même important d’avoir les bonnes conditions d’entraînement.
