
ANALYSE - Comme La Roque-d’Anthéron, de nombreuses manifestations préparent leur avenir après le retrait de l’influent directeur artistique. Entre filiation et évolution.
Rassurer le public, les artistes et les collectivités. Tel est le message que semblent vouloir faire passer, chacun de son côté mais à l’unisson, les innombrables festivals dont René Martin assumait la direction artistique ou dont il était à l’origine. À Nantes, la présentation de la prochaine Folle Journée a eu lieu en début de mois sans son fondateur, pointé du doigt pour des soupçons de défaut de management et de harcèlement. Une première dans l’histoire du festival, qui n’a pas manqué de soulever des interrogations.
D’autant que, même en son absence, impossible de ne pas remarquer son omniprésence dans la programmation : comme chaque année, nombre de musiciens programmés sont des fidèles de sa maison de disques Mirare, ou de jeunes artistes qu’il a poussés dans ses différents festivals au cours des dernières saisons. Qu’il s’agisse de figures tutélaires comme Abdel Rahman El Bacha, Paul Meyer ou Pascal Amoyel, de talents émergents comme Arielle Beck ou Sophia Liu, ou d’ensembles…

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