Devant Avatar. De feu et de cendres, la critique s’enflamme comme au premier jour ou trouve le temps long

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Le Figaro estime que le film est le meilleur des trois Avatar.

Le Figaro estime que le film est le meilleur des trois Avatar. 20th Century Studios

REVUE DE PRESSE - Si une partie de la profession regrette un manque de renouveau dans le troisième film de James Cameron, beaucoup saluent l’art du spectacle d’un réalisateur hors pair, Le Figaro en tête.

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« Mais jusqu’où ira-t-il ? ». La question revient à plusieurs reprises dans les critiques d’Avatar. De feu et de cendres afin de signifier l’étendue de l’imagination et des moyens déployés par James Cameron. Parfois, aussi, pour exprimer une forme de lassitude. Le troisième volet, qui continue d’imaginer la lutte des Na’vis avec des hommes rapaces et mercantiles, laisse difficilement indifférent.

En tête des enthousiastes, Le Figaro estime que le film est le meilleur des trois Avatar . Il se révèle plus ardent et belliqueux que les deux précédents. Et s’attache à repousser les limites du blockbuster. Le réalisateur embrase son univers et embarque le spectateur dans un spectacle total.

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Une planète pour « méditer »

Mêmes applaudissements du côté du Journal du Dimanche  : « On ne voit pas le temps s’écouler devant ce récit passionnant utilisant la 3D de manière optimale, qui évoque des thèmes forts comme l’héroïsme, la famille, le deuil et les ravages de la colonisation sur la forêt et l’océan », estime le JDD . Au diapason du Point  pour qui le long-métrage offre « un incroyable feu d’artifice d’action et d’émotion, voyage aux confins du futur et du cosmos qui nous laisse sans voix au générique de fin. »

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De son côté, Le Parisien  a particulièrement apprécié le Peuple des cendres, nouveau venu sur la planète Pandora, qui apporte un peu de noirceur à un univers idyllique : « Leur meneuse, le nouveau personnage de Varang, formidablement campée par Oona Chaplin  fait mouche ».

Libération  dézoome pour fêter le perfectionnisme du réalisateur, digne d’un grand peintre. Le quotidien apprécie sa « ferveur utopiste », mise au service de la nature, du cinéma et de Pandora. Cette « simili planète B crédible et photoréaliste où s’évader et se ressourcer, méditer sur notre condition ».

Les rêveries de James Cameron ne séduisent pas toute la presse. Cette suite directe à Avatar 2 « pourvoit sa pyrotechnie de rigueur », mais repose trop sur l’arrivée des méchants Na’vis, juge Le Monde . « Le film laboure pour le reste un terrain connu, et l’ennui peut parfois poindre, d’autant qu’il excède, comme son prédécesseur, les trois heures. » Mêmes doutes mesurés du côté de La Croix ou de L’Humanité. Plus sévère, Télérama  s’inquiète de voir la « magie » de la saga en voie d’extinction. En raison d’« une fibre moins écologique » ou de redites.

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Premiere, qui identifie aussi des écueils dans le film, ne veut pas perdre de vue les merveilles de James Cameron. Certaines scènes « atteignent une intensité mystique ». Le magazine continue de croire à la force de la fresque. « Dans la braise encore chaude de De feu et de cendres, brûl[e] la promesse persistante d’un mythe qui n’a pas encore tout dit. » Les spectateurs devraient pouvoir le vérifier en 2029.

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