Disparition de Medhi Narjissi : sa famille déplore «un bouclier institutionnel» protégeant les dirigeants de la FFR

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La famille de Medhi Narjissi se recueillant sur la plage sud-africaine où le jeune rugbyman a tragiquement disparu.

La famille de Medhi Narjissi se recueillant sur la plage sud-africaine où le jeune rugbyman a tragiquement disparu. BackpagePix / Icon Sport

Les parents du jeune joueur disparu en mer en août 2024 espèrent que la justice pénale sanctionnera «les auteurs et les complices de la mort» de leur fils.

Saisi en juin dernier par Jalil et Valérie Narjissi, les parents de Medhi, disparu en mer le 7 août 2024 en Afrique du Sud lors d’un stage de l’équipe de France U18, le Comité d’éthique de la Fédération Française de Rugby a enfin rendu ses conclusions ce mardi.

Estimant que ce drame a eu lieu dans un «contexte particulièrement complexe et troublé, issu de la concomitance de la succession à l’ancienne équipe dirigeante et de l’actualité du moment» mais que «les manquements analysés» et reprochés à la FFR et à son président Florian Grill, ne justifiaient pas la saisine d’un organe disciplinaire.

La mort de Medhi est survenue 14 mois après l’arrivée d’une nouvelle gouvernance à la tête de la FFR Passer la publicité

Cette fin de non-recevoir choque la famille Narjissi, qui s’est exprimée via un communiqué. «L’avis rendu ne manque pas de surprendre, en estimant que les fautes commises par la FFR ne justifiaient pas de saisine de l’organe disciplinaire invoquant la ’’transition’’ de l’équipe dirigeante et l’actualité du moment. On rappellera que la mort de Medhi est survenue 14 mois après l’arrivée d’une nouvelle gouvernance à la tête de la FFR sans que l’on comprenne bien le lien entre sa mort tragique et la gouvernance de la FFR : passée, actuelle ou future.»

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«La famille Narjissi exprime sa profonde incompréhension face à un avis émis par un comité de la FFR qui ressemble davantage à un bouclier institutionnel pour ses membres et ses dirigeants qu’à une volonté manifeste de rechercher la vérité dans les causes de la mort de Medhi. Nous espérons désormais que la justice pénale se fasse et vienne sanctionner comme il se doit les auteurs et les complices de la mort de Medhi.»

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