EN DIRECT | Athletic Bilbao-PSG : suivez la 6ᵉ journée de la Ligue des champions

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Allez, on vous a bien eu !

Rien de tel qu’un petit passage par le classement pour se rendre un peu mieux compte de la situation. Et même s’il n’y a justement pas de bonne ou de mauvaise situation, il faut tout de même souligner que les choses ne vont pas mal pour les clubs français, surtout grâce à la soirée d’hier. En venant à bout respectivement de l’Union Saint-Gilloise et de Galatasaray, Marseille et Monaco ont fait un petit bond dans la hiérarchie. L’OM est à présent 16^e, deux rangs devant l’ASM. Bref, les deux clubs sont pour l’instant assez confortablement installés chez les barragistes.

De son côté, le PSG peut déjà acter sa place pour, a minima, ces seizièmes de finale, en cas de victoire ce soir. Mais actuellement 4^e, les Parisiens veulent surtout continuer à enchaîner les victoires pour se qualifier directement pour les huitièmes de finale.

Le classement de la Ligue des champions :

1. Arsenal, 15 points
2. Bayern Munich, 15 points
3. Atalanta, 13 points
4. PSG, 12 points
5. Inter Milan, 12 points
6. Real Madrid, 12 points
7. Atlético de Madrid, 12 points
8. Liverpool, 12 points
9. Tottenham, 11 points
10. Dortmund, 10 points

Bilbao et son impressionnante cathédrale footballistique

Situé dans le centre de la ville, l’imposant stade de Bilbao, qui doit contenir plus de 53 000 places, est appelé la « cathédrale » de San Mamés, notamment car il y avait une église dédiée à un saint du christianisme, Mammès, à côté du stade originel. Pour beaucoup, cela explique que le football, dans le Pays basque, est plus qu’un sport : quasiment une religion.

Le Stade San Mamés, l’antre de l’Athletic Club Bilbao, avant la rencontre face au Paris Saint-Germain, le 10 décembre 2025, en phase de ligue de la Ligue des champions. ALEXANDRE LEMARIÉ

L’ambiance s’annonce bouillante. « C’est un des meilleurs stades d’Espagne. On sait qu’il y a une chaude ambiance dans ce stade et j’en ai parlé à mes joueurs hier. Je leur ai dit que ce serait très dur, particulièrement en début de match », a déclaré Luis Enrique, hier en conférence de presse. « Bilbao va nous mettre la pression. »

L’intérieur du Stade San Mamés, vide (pour le moment), avant la rencontre face au Paris Saint-Germain. ALEXANDRE LEMARIÉ

Alexandre Lemarié (envoyé spécial à Bilbao)

Que tal l’Athletic Bilbao ?

Quand on est un club espagnol, c’est souvent la BAGARRE pour se qualifier pour la Ligue des champions face au FC Barcelone, au Real Madrid, à l’Atlético de Madrid… Vu qu’il y a à présent pratiquement autant de clubs qualifiés pour la plus prestigieuses des compétitions européennes de clubs que de messages traitant de raclette dans un live du Monde, ça facilite un peu les choses. Mais tout de même. L’Athlectic Bilbao n’a pas volé sa place, terminant 4^e du championnat d’Espagne l’an dernier, derrière les trois mastodontes – les cinq premières places étaient qualificatives.

Et depuis ? Depuis, ce n’est pas franchement la joie. Le club basque a du mal à repartir sur le même rythme, et occupe la 7^e place de la Liga. La faute notamment à une petite cascade de blessés. S’il sera bien présent face au Paris Saint-Germain, la star Nico Williams a raté un paquet de matchs, tout comme d’autres joueurs cadres à l’image des attaquants Inaki Williams ou Oihan Sancet.

Dans ces conditions, les Espagnols n’ont pas franchement rayonné lors des nuits européennes pour l’instant. Après cinq matchs, ils occupent une délicate 28^e place (sur 36), avec seulement une petite victoire, sur l’équipe azérie du Qarabag Futbol Klubu. Pas sûre que la réception du champion en titre soit le match parfait pour se relancer...

« Pour éviter de trop se faire enrhumer au classement, il faut bien se couvrir » PETR DAVID JOSEK / AP

Allô Paname, bobo…

A l’approches des fêtes de fin d’année, Le Monde Futé annonce toujours de nombreux chassés-croisés sur les routes de France dans l’infirmerie parisienne. Pour cause, le vestiaire de la capitale semble n’avoir plus que deux modes possibles : celui des blessés, ou celui des revenants. Et dans cette petite valse médicale, c’est Ousmane Dembélé (tombé malade) et Lucas Chevalier (cheville à moitié tombée) qui plantent ce soir leurs petits camarades.

« C’est bon j’ai fini le jeu, vous pouvez même prendre mon Ballon d’or, je vais me reposer jusqu’à la fin de ma carrière maintenant... » FRANCK FIFE / AFP

Au même moment, Désiré Doué fait son grand retour après une convalescence longue de plus d’un mois, accompagné des chancelants mais pourtant opérationnels Nuno Mendes et Illia Zabarnyi. Quant au reste des absents, Achraf Hakimi et Lucas Beraldo demeurent selon le bulletin du PSG en phase de « rééducation », alors que Lucas Hernandez purgera simplement sa suspension.

Tout cela vous paraît délicat à suivre ? C’est tout à fait normal, sachez que ça l’est également pour nous depuis le début de la saison, mais surtout la fin de la précédente, particulièrement dense pour le Paris Saint-Germain. S’il faut tenter de retenir du positif dans cette période de flou, nous vous proposons d’apprécier la gestion menée par Luis Enrique sur effectif : le tacticien espagnol tempère le rythme de ses cadres, évite les prises de risques inutiles, et parvient même à en faire bénéficier les Titis – à l’image de Quentin Ndjantou et Ibrahim Mbaye –, désormais installés dans la rotation du groupe professionnel.

Bien le bonsoir, buenas tardes !

Et même « Gabon ! », car à notre grande surprise, le pays de Pierre-Emerick Aubameyang est synonyme d’une salutation nocturne en langue basque… De quoi nous promettre un triplé, quelques saltos, et des coupes de cheveux originales, ce soir à Bilbao ? Si l’incertitude plane encore sur ce potentiel programme, en revanche, nous pouvons d’ores et déjà vous confier ce qui est bien réel.

D’abord, que le Paris Saint-Germain se rend ce mercredi à San Mamés non pas avec le statut de leader de la Ligue des champions, mais tout de même avec celui d’un champion d’Europe, qui ne se débrouille d’ailleurs pas trop mal dans la défense de son titre. Ensuite, que si l’Athletic Bilbao est un hôte d’exception et un excellent organisateur de fête, il ne semble toutefois pas en réelle mesure de pouvoir la troubler. Enfin, qu’il faut toujours se méfier de la force de caractère d’une équipe basque, d’autant plus si les liveurs du Monde vous disent pourtant le contraire.

Sur cette dissertation hasardeuse digne d’un joli « 8/20 » – toutes nos excuses à nos professeurs respectifs –, laissez-nous vous ouvrir les portes d’une soirée européenne placée sous le signe de l’amusement, du spectacle, de la gastronomie, en somme : un live à nos côtés. Le coup d’envoi sera donné précisément dans deux heures, ce qui nous laisse ainsi largement le temps de vous rendre incollable en géographie, en histoire du football, et peut-être même de vous en dire un peu plus sur l’affiche du soir.