Alors que la FNSEA se range derrière « le consensus scientifique qui dit qu’il faut abattre » l’intégralité des troupeaux touchés, la Confédération paysanne a appelé vendredi « à des blocages partout en France » pour s’opposer à la politique sanitaire du gouvernement.

Live animé par Aurélie Collas et Ramzy Bensaadi (Service photo)

Des agriculteurs bloquent l’autoroute A64, lors d’une manifestation à Carbonne (Haute-Garonne), le 12 décembre 2025. - VALENTINE CHAPUIS / AFP Des agriculteurs bloquent l’autoroute A64, lors d’une manifestation à Carbonne (Haute-Garonne), le 12 décembre 2025. VALENTINE CHAPUIS / AFP

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« On va atteindre les 3 000 bovins abattus depuis le 1ᵉʳ juillet », déclare Quentin Le Guillous, secrétaire général des Jeunes Agriculteurs

« On est sur un moment qu’on est très compliqué, ça fait six mois que la maladie dure », déclare Quentin Le Guillous, secrétaire général des Jeunes Agriculteurs, au micro d’Europe 1. « On va atteindre les 3 000 bovins abattus depuis le 1er juillet », poursuit-il en appelant l’Etat à indemniser le plus rapidement et « à l’euro près » les pertes que les exploitations agricoles vont avoir.

Il ajoute qu’il est nécessaire aujourd’hui de déployer très rapidement la vaccination des bovins et de contrôler les exploitants agricoles « qui ne jouent pas le jeu ».

Le point sur la situation, vendredi 12 décembre, à 21 heures

  • Malgré la mobilisation des éleveurs, l’ensemble du troupeau des Bordes-sur-Arize, dans l’Ariège, où avait été découvert un cas de dermatose nodulaire contagieuse (DNC), a été abattu vendredi, après une soirée de heurts entre gendarmes et agriculteurs.
  • La préfecture de Haute-Garonne a annoncé vendredi un premier cas de dermatose dans le département, le quatrième d’Occitanie touché après les Pyrénées-Orientales, l’Ariège et les Hautes-Pyrénées.
  • La Confédération paysanne a appelé à des « blocages partout » en France contre l’abattage de troupeaux affectés, une politique « plus effrayante que la maladie elle-même », selon le syndicat. Des agriculteurs bloquent l’autoroute Toulouse-Bayonne depuis l’après-midi. D’autres rassemblements étaient prévus dans la soirée dans le Haut-Rhin, le Nord, le Gers ou en Savoie.
  • « Pour sauver toute la filière, l’abattage est la seule solution », a défendu la ministre de l’agriculture, Annie Genevard. « Le protocole actuel fonctionne », a-t-elle assuré au Parisien, estimant que cette stratégie, imposée par les règles européennes, avait fait ses preuves en Savoie et Haute-Savoie, où la DNC est apparue en juin. Quant à une vaccination générale, elle s’est dite « ouverte au dialogue (…). On va commencer par étendre la zone vaccinale, autour des foyers de contamination ».
  • Reçu vendredi par la ministre, le président de la Coordination rurale, Bertrand Venteau, a appelé à « continuer à manifester » pour faire valoir la « vaccination généralisée » demandée par son syndicat.
  • Le président du puissant syndicat FNSEA, Arnaud Rousseau, a jugé que la vaccination complète mettrait pendant de longs mois « la France sous cloche », la privant de son statut européen de pays « indemne », et donc de ses capacités d’export et d’un soutien important à ses prix. « Sur la dermatose, le consensus scientifique dit qu’il faut abattre, a-t-il déclaré. A la FNSEA, on continue de s’appuyer sur les spécialistes. »

« Les campagnes commencent à être en feu », dénonce Thomas Gibert, de la Confédération paysanne

« Les campagnes commencent à être en feu », a alerté sur Franceinfo Thomas Gibert, porte-parole de la Confédération paysanne, dénonçant la politique sanitaire mise en place par le gouvernement pour lutter contre la dermatose nodulaire contagieuse (DNC). « On est en train d’instaurer un bras de fer avec la ministre, avec le gouvernement », a-t-il souligné, tandis que la Confédération paysanne a appelé vendredi « à des blocages partout en France » pour s’opposer à la politique sanitaire du gouvernement.

Alors que le gouvernement a réaffirmé sa politique d’abattage de l’intégralité des troupeaux touchés, M. Gibert estime qu’il est « possible d’ouvrir la couverture vaccinale et d’avoir un abattage ciblé qui permettrait d’éviter ces drames humains ». Le porte-parole de la Confédération paysanne a également dénoncé les affrontements avec les forces de l’ordre qui ont eu lieu en Ariège jeudi : « On ne peut pas faire de la politique sanitaire à grands coups de LBD ou de gaz lacrymo. » « Pour nous, les animaux ne sont pas de simples outils de travail. C’est nos vies. On n’imagine pas la souffrance que peut subir un éleveur lorsqu’un abattage est décidé », a regretté l’agriculteur.

Le président du conseil départemental de Haute-Garonne, Sébastien Vincini, interpelle la ministre Annie Genevard

« Nous traversons une crise sanitaire majeure aux répercussions humaines et économiques dramatiques pour nos éleveurs et notre agriculture », alerte, dans un courrier adressé à la ministre de l’agriculture, le président du département de Haute-Garonne, Sébastien Vincini (PS), où un cas de dermatose a été confirmé vendredi et où plus de 1400 éleveurs et 80 000 bovins sont concernés par les mesures mises en place pour contenir l’épizootie.

« C’est déjà de ce territoire qu’était parti il y a deux ans le mouvement agricole d’ampleur exprimant le désarroi de toute la profession », rappelle-t-il, en appelant à « évaluer dans les plus brefs délais les impacts économiques de cette crise », à « mettre en place les compensations financières indispensables pour soutenir les éleveurs au-delà des seules aides annoncées pour les cheptels directement impactés par les dépeuplements [abattages] », et à examiner d’autres solutions pour éviter l’abattage intégral des troupeaux.

Un nouveau cas de dermatose nodulaire confirmé dans le département de la Haute-Garonne

Le président de la chambre d’agriculture de la Haute-Garonne, Christian Déqué, confirme dans un communiqué un nouveau cas de dermatose nodulaire contagieuse (DNC) dans le département, après la détection d’un troupeau contaminé en Ariège et dans les Hautes-Pyrénées mercredi. « Dans ce contexte, j’en appelle à la plus grande vigilance. La surveillance attentive des animaux et le strict respect des mesures de biosécurité demeurent essentiels pour limiter la diffusion de la maladie. J’invite également chacun d’entre vous à faire vacciner ses animaux dans les plus brefs délais », rappelle-t-il, alors que la zone de vaccination a été étendue à l’ensemble du département.

« Nous avons conscience que certains d’entre vous perdent confiance face au protocole en vigueur. Nous entendons ces interrogations et partageons le besoin légitime d’évaluer son efficacité », ajoute-t-il. Et de demander « une réflexion et une expérimentation d’un protocole d’allègement des euthanasies dans les élevages prenant en compte les risques de propagation de la maladie ».

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Marine Le Pen juge que la dermatose nodulaire est « la goutte d’eau qui fait déborder le vase » pour les agriculteurs

La crise de la dermatose nodulaire « est la goutte d’eau qui fait déborder le vase », a affirmé vendredi soir Marine Le Pen, présidente du groupe Rassemblement national (RN) à l’Assemblée, au micro de BFM-TV. La députée d’extrême droite estime qu’on est face à « un phénomène de ras-le-bol » de la part des agriculteurs. « Je suis convaincue qu’on peut trouver un allègement de cette procédure [sanitaire] qui permette d’éviter ces confrontations qui font mal à tout le monde » , a-t-elle soutenu.

La préfecture de l’Ariège annonce que la circulation est interrompue sur la route nationale 20 en raison d’un rassemblement d’agriculteurs

« Dans la continuité de la mobilisation agricole en cours, la circulation est interrompue sur la RN20 au niveau du rond-point de Sabart, à Tarascon-sur-Ariège, en raison d’un rassemblement d’agriculteurs », fait savoir la préfecture de l’Ariège dans un communiqué publié vendredi en fin de journée.

Des agriculteurs installent un barrage filtrant entre l’Ardèche et la Haute-Loire

Plusieurs dizaines d’éleveurs ont installé un « barrage filtrant » à la jonction des routes nationales 102 et 88, à la frontière entre l’Ardèche et la Haute-Loire, depuis vendredi après-midi pour protester contre l’abattage des troupeaux infectés par la dermatose nodulaire contagieuse et réclamer un changement de protocole sanitaire, rapporte la Confédération paysanne sur son compte X.

Le quotidien régional Ici Ardèche rapporte que les manifestants sont « un peu moins d’une centaine », venus d’Ardèche, de Haute-Loire et certains de Lozère, et comptent rester sur ce barrage dans la nuit de vendredi à samedi. Selon la même source, les gendarmes ont mis en place une circulation alternée permettant aux véhicules de passer.

Des mobilisations prévues ce soir et dans les jours à venir dans plusieurs départements, selon la Confédération paysanne

La Confédération paysanne, qui a appelé vendredi à des blocages partout en France, fait état de plusieurs mobilisations dans la soirée, notamment à Fréland (Haut-Rhin), à Feignies (Nord), à Auch ainsi qu’à Chambéry. D’autres mobilisations sont à prévoir dans les jours à venir, selon le syndicat agricole : à Castres (Tarn), à Mont-de-Marsan (Landes), à Arras (Pas-de-Calais) samedi, à Villefranche-de-Conflent (Pyrénées-Orientales) dimanche, ou encore à Perpignan mardi.

De son côté, la Coordination rurale appelle à une manifestation samedi devant la permanence de la ministre de l’agriculture, Annie Genevard, à Pontarlier (Doubs), « face aux décisions sanitaires absurdes et destructrices ».

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Face à la dermatose, Arnaud Rousseau, président de la FNSEA, appelle à se référer aux scientifiques

« Ne mélangeons pas les sujets politiques et le sujet sanitaire (…) Sur la dermatose, le consensus scientifique dit qu’il faut abattre [un troupeau touché par la maladie]. A la FNSEA, on continue de s’appuyer sur les spécialistes, même si c’est extrêmement douloureux » pour les éleveurs, a défendu, sur BFM-TV, Arnaud Rousseau, président de la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles.

Il a évoqué une maladie « extrêmement contagieuse » et « sournoise », capable de « se développer chez des vaches qui n’ont pas de symptômes ». « Il faut qu’on aille vite pour éradiquer cette maladie, a-t-il poursuivi. Car si on n’agit pas vite, on va avoir une maladie qui n’est plus sous contrôle, avec un risque majeur, que l’Europe, finalement, mette la France sous cloche », a affirmé le patron du premier syndicat agricole.

« Je ne suis pas épidémiologiste, je me réfère aux scientifiques », a-t-il poursuivi, ajoutant : « Il s’est passé la même chose en Espagne, en Italie, et c’est le même protocole qui a été appliqué. »

Des agriculteurs continuent de bloquer l’autoroute A64 et y installent un campement

Des agriculteurs, au volant de 80 tracteurs, ont bloqué vendredi l’autoroute A64 Toulouse-Bayonne et y installaient un campement pour y passer la nuit, près de la ville de Carbonne (Haute-Garonne), selon l’Agence France-Presse (AFP). « Ce soir on sera là, demain matin on sera là », a assuré Jerôme Bayle, figure régionale de la mobilisation agricole, tandis que les manifestants plaçaient des bottes de paille, installaient une tonnelle et un groupe électrogène sur la chaussée de l’autoroute qu’ils avaient déjà bloquée une dizaine de jours en 2024.

Des agriculteurs bloquent une partie de l’autoroute A64 lors d’une manifestation, à Carbonne (Haute-Garonne), le 12 décembre 2025. Des agriculteurs bloquent une partie de l’autoroute A64 lors d’une manifestation, à Carbonne (Haute-Garonne), le 12 décembre 2025.

Bonsoir,

Merci pour votre question. Le ministère de l’agriculture a annoncé vendredi élargir la zone où le vaccin contre la dermatose nodulaire contagieuse (DNC) est obligatoire, mais sans la généraliser à la totalité du cheptel. Une généralisation représenterait un défi logistique, aussi bien en matière d’approvisionnement que de déploiement sur le territoire, alors que la France compte près de 17 millions de bovins. Une telle stratégie entrerait aussi en contradiction avec les importants enjeux économiques d’une filière qui a exporté 1,3 million d’animaux en 2024, comme l’explique dans cet article notre journaliste Delphine Roucaute :

En effet, selon les standards internationaux, les zones où est dispensée la vaccination des bovins perdent leur statut « indemne de la maladie ». Pendant quatorze mois après la vaccination, ces zones sont soumises à des exigences sanitaires supplémentaires pour les échanges commerciaux, voire à un arrêt total des exportations suivant les pays destinataires. Une situation que la filière veut à tout prix éviter. C’est d’ailleurs cet argument qui soutient les mesures d’abattage systématique des troupeaux contaminés, contestées par la Confédération paysanne et la Coordination rurale.

Bonsoir,

Merci pour votre question. La dermatose nodulaire contagieuse (DNC), maladie émergente transmise par des piqûres d’insecte (mouche piquante ou taon), est présente en Afrique subsaharienne, en Asie et, depuis 2023, en Afrique du Nord. En Europe, elle avait été repérée le 22 juin en Sardaigne, après avoir sévi auparavant dans les Balkans à la fin des années 2010, notamment en Grèce.

En France, 110 foyers ont été détectés (en date du 11 décembre) – en Savoie, en Haute-Savoie, dans l’Ain, le Rhône, le Jura, les Pyrénées-Orientales, le Doubs, l’Ariège, les Hautes-Pyrénées. Ils concernent 75 élevages, selon le ministère de l’agriculture. Un peu plus de 3 000 bovins ont été euthanasiés.

Le troupeau touché par la dermatose nodulaire en Ariège a été abattu

Après une soirée de heurts entre gendarmes et agriculteurs, l’ensemble du troupeau des Bordes-sur-Arize (Ariège) qui avait été contaminé à la dermatose nodulaire contagieuse (DNC) a été abattu, rapporte ICI Occitanie et l’Agence France-Presse (AFP).

Vendredi matin, deux camions et un véhicule des services vétérinaires sont arrivés à cette ferme, escortés par plusieurs véhicules de gendarmerie. Devant une foule réduite à une dizaine de personnes opposées à l’abattage – contre plusieurs centaines la veille –, ils sont entrés dans le corps de ferme et ont procédé à l’euthanasie des quelque 200 vaches. Les carcasses ont ensuite été évacuées par camion pour être incinérées.

Durant deux jours, les éleveurs avaient tenu à distance de la ferme les services vétérinaires, pour empêcher cet abattage et négocier des protocoles de surveillance allégés, en vain. Jeudi soir, les gendarmes avaient délogé par la force les manifestants et pris le contrôle de l’exploitation. Le ministère de l’intérieur a fait état de quatre interpellations.

A l’entrée de l’exploitation agricole touchée par la dermatose nodulaire, aux Bordes-sur-Arize, en Ariège, le 12 décembre 2025. A l’entrée de l’exploitation agricole touchée par la dermatose nodulaire, aux Bordes-sur-Arize, en Ariège, le 12 décembre 2025.

Le président de la Coordination rurale appelle à « continuer à manifester » après son échange avec la ministre de l’agriculture

A l’issue de son entretien avec la ministre de l’agriculture, Annie Genevard, le président de la Coordination rurale (CR), Bertrand Venteau, a appelé devant la presse à « continuer à manifester » pour faire valoir la « vaccination généralisée » demandée par son organisation. « Il faut absolument une rencontre rapide avec Sébastien Lecornu (…) et avec Emmanuel Macron », a demandé M. Venteau.

Le président du deuxième syndicat agricole a aussi demandé à « défendre un maximum d’animaux », avec l’accord des éleveurs, chaque fois qu’« il y aura un nouveau cas » de DNC dans un élevage, afin qu’ils ne soient pas abattus, a-t-il précisé. M. Venteau en a profité pour dénoncer l’envoi des forces de l’ordre face aux agriculteurs mobilisés dans une exploitation ariégeoise, estimant que cela avait « mis le feu aux poudres ».

Trois syndicats agricoles appellent à un rassemblement, samedi, devant la préfecture de Mont-de-Marsan

La Confédération paysanne, la Coordination rurale et la Confédération syndicale agricole des exploitants familiaux (Modef) ont appelé à un rassemblement, samedi, devant la préfecture de Mont-de-Marsan, dans les Landes, en soutien aux éleveurs « qui ont vu ou voient encore l’entièreté de leur troupeau abattu, alors que d’autres solutions sont possibles ».

« Le bras de fer avec la ministre de l’agriculture a bien été lancé et va s’intensifier dans les prochains jours avec les prochaines mobilisations et les blocages qui s’intensifient », a prévenu de son côté la Confédération paysanne.

Tout comprendre à la dermatose nodulaire contagieuse : dangerosité, mode de transmission, traitements...

Par Delphine Roucaute

La DNC est une maladie virale touchant les bovins. Longtemps circonscrite au continent africain, elle a fait irruption en Europe en 2014 et a provoqué une vaste épizootie dans les Balkans en 2016-2017, puis en Asie à partir de 2019. Après quelques années d’accalmie, le virus est réapparu en Europe en juin 2025, cette fois en Sardaigne et en Lombardie, puis en France. Ce sont d’abord la Savoie et la Haute-Savoie qui ont été touchées fin juin, puis quatre autres départements de l’est de la France (Ain, Rhône, Jura et Doubs). Le virus est également apparu dans le Sud-Ouest en octobre, probablement au gré de mouvements illicites de bétail depuis une région contaminée, provoquant des foyers dans les Pyrénées-Orientales et, cette semaine, en Ariège.

Un nouveau foyer de DNC détecté en Haute-Garonne

Selon Eloi Nespoulous, président de la Coordination rurale Occitanie, au micro de BFM-TV, un nouveau foyer de dermatose nodulaire contagieuse (DNC) a été détecté dans le village de Touille (🚩), à la limite entre l’Ariège et la Haute-Garonne. Des vétérinaires sont sur place, ainsi que plusieurs représentants des forces de l’ordre.

M. Nespoulous appelle « tous les agriculteurs à converger vers cette exploitation pour éviter les abattages. Cela marque l’échec de la stratégie menée par le gouvernement », ajoute le syndicaliste.

Philippe Gagnebet (Toulouse, correspondant)

L’autoroute A64 fermée dans les deux sens entre Carbonne et Lafitte-Vigordane

Les informations transmises par Bison futé confirment la fermeture totale de l’autoroute A64 dans les deux sens, entre les sorties 26 et 28. Dans le sens Toulouse-Bayonne, le point de blocage se situe à hauteur de Carbonne, à la suite de l’appel des Ultras de l’A64 à bloquer l’axe routier pour protester contre la gestion de la dermatose nodulaire contagieuse. Dans le sens inverse, Bayonne-Toulouse, la coupure est signalée près de Lafitte-Vigordane. Les deux zones sont occupées par des véhicules, tracteurs et voitures, immobilisés sur toutes les voies et la bande d’arrêt d’urgence, selon Vinci Autoroutes. Les forces de l’ordre organisent des sorties obligatoires pour les automobilistes.

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