Le troupeau de bovins touché par la dermatose aux Bordes-sur-Arize (Ariège) a été abattu vendredi. Un nouveau foyer de la maladie a été détecté en Haute-Garonne, selon la Coordination rurale Occitanie. Depuis mercredi, des centaines d’agriculteurs se mobilisent, en vain, pour négocier des protocoles de surveillance allégés.
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Des agriculteurs continuent de bloquer l’autoroute A64 et y installent un campement
Des agriculteurs, au volant de 80 tracteurs, ont bloqué vendredi l’autoroute A64 Toulouse-Bayonne et y installaient un campement pour y passer la nuit, près de la ville de Carbonne (Haute-Garonne), selon l’Agence France-Presse (AFP). « Ce soir on sera là, demain matin on sera là », a assuré Jerôme Bayle, figure régionale de la mobilisation agricole, tandis que les manifestants plaçaient des bottes de paille, installaient une tonnelle et un groupe électrogène sur la chaussée de l’autoroute qu’ils avaient déjà bloquée une dizaine de jours en 2024.
Des agriculteurs bloquent une partie de l’autoroute A64 lors d’une manifestation, à Carbonne (Haute-Garonne), le 12 décembre 2025. Bonsoir,
Merci pour votre question. Le ministère de l’agriculture a annoncé vendredi élargir la zone où le vaccin contre la dermatose nodulaire contagieuse (DNC) est obligatoire, mais sans la généraliser à la totalité du cheptel. Une généralisation représenterait un défi logistique, aussi bien en matière d’approvisionnement que de déploiement sur le territoire, alors que la France compte près de 17 millions de bovins. Une telle stratégie entrerait aussi en contradiction avec les importants enjeux économiques d’une filière qui a exporté 1,3 million d’animaux en 2024, comme l’explique dans cet article notre journaliste Delphine Roucaute :
En effet, selon les standards internationaux, les zones où est dispensée la vaccination des bovins perdent leur statut « indemne de la maladie ». Pendant quatorze mois après la vaccination, ces zones sont soumises à des exigences sanitaires supplémentaires pour les échanges commerciaux, voire à un arrêt total des exportations suivant les pays destinataires. Une situation que la filière veut à tout prix éviter. C’est d’ailleurs cet argument qui soutient les mesures d’abattage systématique des troupeaux contaminés, contestées par la Confédération paysanne et la Coordination rurale.
Bonsoir,
Merci pour votre question. La dermatose nodulaire contagieuse (DNC), maladie émergente transmise par des piqûres d’insecte (mouche piquante ou taon), est présente en Afrique subsaharienne, en Asie et, depuis 2023, en Afrique du Nord. En Europe, elle avait été repérée le 22 juin en Sardaigne, après avoir sévi auparavant dans les Balkans à la fin des années 2010, notamment en Grèce.
En France, 110 foyers ont été détectés (en date du 11 décembre) – en Savoie, en Haute-Savoie, dans l’Ain, le Rhône, le Jura, les Pyrénées-Orientales, le Doubs, l’Ariège, les Hautes-Pyrénées. Ils concernent 75 élevages, selon le ministère de l’agriculture. Un peu plus de 3 000 bovins ont été euthanasiés.
Le troupeau touché par la dermatose nodulaire en Ariège a été abattu
Après une soirée de heurts entre gendarmes et agriculteurs, l’ensemble du troupeau des Bordes-sur-Arize (Ariège) qui avait été contaminé à la dermatose nodulaire contagieuse (DNC) a été abattu, rapporte ICI Occitanie et l’Agence France-Presse (AFP).
Vendredi matin, deux camions et un véhicule des services vétérinaires sont arrivés à cette ferme, escortés par plusieurs véhicules de gendarmerie. Devant une foule réduite à une dizaine de personnes opposées à l’abattage – contre plusieurs centaines la veille –, ils sont entrés dans le corps de ferme et ont procédé à l’euthanasie des quelque 200 vaches. Les carcasses ont ensuite été évacuées par camion pour être incinérées.
Durant deux jours, les éleveurs avaient tenu à distance de la ferme les services vétérinaires, pour empêcher cet abattage et négocier des protocoles de surveillance allégés, en vain. Jeudi soir, les gendarmes avaient délogé par la force les manifestants et pris le contrôle de l’exploitation. Le ministère de l’intérieur a fait état de quatre interpellations.
A l’entrée de l’exploitation agricole touchée par la dermatose nodulaire, aux Bordes-sur-Arize, en Ariège, le 12 décembre 2025. Le président de la Coordination rurale appelle à « continuer à manifester » après son échange avec la ministre de l’agriculture
A l’issue de son entretien avec la ministre de l’agriculture, Annie Genevard, le président de la Coordination rurale (CR), Bertrand Venteau, a appelé devant la presse à « continuer à manifester » pour faire valoir la « vaccination généralisée » demandée par son organisation. « Il faut absolument une rencontre rapide avec Sébastien Lecornu (…) et avec Emmanuel Macron », a demandé M. Venteau.
Le président du deuxième syndicat agricole a aussi demandé à « défendre un maximum d’animaux », avec l’accord des éleveurs, chaque fois qu’« il y aura un nouveau cas » de DNC dans un élevage, afin qu’ils ne soient pas abattus, a-t-il précisé. M. Venteau en a profité pour dénoncer l’envoi des forces de l’ordre face aux agriculteurs mobilisés dans une exploitation ariégeoise, estimant que cela avait « mis le feu aux poudres ».
Sur Le Monde aujourd’hui
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Trois syndicats agricoles appellent à un rassemblement, samedi, devant la préfecture de Mont-de-Marsan
La Confédération paysanne, la Coordination rurale et la Confédération syndicale agricole des exploitants familiaux (Modef) ont appelé à un rassemblement, samedi, devant la préfecture de Mont-de-Marsan, dans les Landes, en soutien aux éleveurs « qui ont vu ou voient encore l’entièreté de leur troupeau abattu, alors que d’autres solutions sont possibles ».
« Le bras de fer avec la ministre de l’agriculture a bien été lancé et va s’intensifier dans les prochains jours avec les prochaines mobilisations et les blocages qui s’intensifient », a prévenu de son côté la Confédération paysanne.
Tout comprendre à la dermatose nodulaire contagieuse : dangerosité, mode de transmission, traitements...
Par Delphine Roucaute
La DNC est une maladie virale touchant les bovins. Longtemps circonscrite au continent africain, elle a fait irruption en Europe en 2014 et a provoqué une vaste épizootie dans les Balkans en 2016-2017, puis en Asie à partir de 2019. Après quelques années d’accalmie, le virus est réapparu en Europe en juin 2025, cette fois en Sardaigne et en Lombardie, puis en France. Ce sont d’abord la Savoie et la Haute-Savoie qui ont été touchées fin juin, puis quatre autres départements de l’est de la France (Ain, Rhône, Jura et Doubs). Le virus est également apparu dans le Sud-Ouest en octobre, probablement au gré de mouvements illicites de bétail depuis une région contaminée, provoquant des foyers dans les Pyrénées-Orientales et, cette semaine, en Ariège.
Un nouveau foyer de DNC détecté en Haute-Garonne
Selon Eloi Nespoulous, président de la Coordination rurale Occitanie, au micro de BFM-TV, un nouveau foyer de dermatose nodulaire contagieuse (DNC) a été détecté dans le village de Touille (🚩), à la limite entre l’Ariège et la Haute-Garonne. Des vétérinaires sont sur place, ainsi que plusieurs représentants des forces de l’ordre.
M. Nespoulous appelle « tous les agriculteurs à converger vers cette exploitation pour éviter les abattages. Cela marque l’échec de la stratégie menée par le gouvernement », ajoute le syndicaliste.
Philippe Gagnebet (Toulouse, correspondant)
L’autoroute A64 fermée dans les deux sens entre Carbonne et Lafitte-Vigordane
Les informations transmises par Bison futé confirment la fermeture totale de l’autoroute A64 dans les deux sens, entre les sorties 26 et 28. Dans le sens Toulouse-Bayonne, le point de blocage se situe à hauteur de Carbonne, à la suite de l’appel des Ultras de l’A64 à bloquer l’axe routier pour protester contre la gestion de la dermatose nodulaire contagieuse. Dans le sens inverse, Bayonne-Toulouse, la coupure est signalée près de Lafitte-Vigordane. Les deux zones sont occupées par des véhicules, tracteurs et voitures, immobilisés sur toutes les voies et la bande d’arrêt d’urgence, selon Vinci Autoroutes. Les forces de l’ordre organisent des sorties obligatoires pour les automobilistes.
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Enquête ouverte après que des agriculteurs ont déversé des déchets devant des bâtiments à Agen
Le parquet d’Agen a ouvert une enquête pénale, notamment pour « dégradations de biens » et « abandon illégal de déchets » sur la voie publique, après que des agriculteurs ont déversé de nombreux déchets dans la nuit de jeudi à vendredi devant des bâtiments administratifs à Agen, où les syndicats Coordination rurale et Confédération paysanne avaient appelé à manifester.
Les Ultras de l’A64 reprennent leurs actions en Haute-Garonne
Comme ce fut le cas en janvier 2024, lançant alors un mouvement national, les Ultras de l’A64 ont commencé en début d’après-midi un barrage filtrant à hauteur de Carbonne, en Haute-Garonne, sur l’autoroute menant aux Pyrénées. Leur leader, Jérôme Bayle, déjà présent jeudi sur la ferme hier en Ariège, annonce des barrages pour toute la journée, avant peut-être des actions vers Toulouse.
Lui-même éleveur de vaches, le médiatique agriculteur du Volvestre veut « défendre une profession à bout de souffle, peu à peu détruite par les crises sanitaires, les normes, les charges ». Une quarantaine de tracteurs sont déjà présents sur la bretelle d’autoroute. En 2024, ces actions avaient duré dix jours, avant une visite, sur place, du premier ministre de l’époque, Gabriel Attal.
« On défend l’ensemble d’une profession, que ce soit éleveurs ou céréaliers. Entre le manque d’eau, la future mise en place du Mercosur, les élevages qui vont être décimés par les euthanasies, le monde paysan risque tout simplement de disparaître », ajoute l’éleveur.
En début de semaine, Jérôme Bayle était présent, toujours à Carbonne, pour l’avant-première d’un documentaire qui lui est consacré, réalisé par Edouard Bergeon. Rural revient sur le quotidien et l’itinéraire de cet ancien rugbyman, dont le père s’est suicidé en 2015, sur son exploitation. En janvier 2025, avec leur liste indépendante, les Ultras de l’A64 avaient remporté les élections à la chambre d’agriculture de la Haute-Garonne. Une première en France face à la FNSEA ou la Coordination rurale.
Philippe Gagnebet (Toulouse, correspondant)
La FNSEA défend le protocole sanitaire actuel, car, selon les scientifiques, « c’est la meilleure solution pour endiguer et éradiquer » la DNC
Dans les fermes concernées par la dermatose nodulaire contagieuse (DNC), « il n’est pas possible que des animaux à PCR négatif soient maintenus, car ils peuvent être porteurs de la maladie », a expliqué Arnaud Rousseau, président de la FNSEA, lors d’un point presse. « C’est un crève-cœur pour les agriculteurs », a-t-il reconnu, mais « l’abattage total est la meilleure solution », selon les scientifiques, « pour endiguer et éradiquer la maladie ».
La Confédération paysanne appelle à des « blocages » partout en France
La Confédération paysanne a appelé, vendredi sur Facebook, à des blocages partout en France, « pour en finir avec cette folie ». « Le bras de fer » avec la ministre de l’agriculture, Annie Genevard, « a bien été lancé et va s’intensifier dans les prochains jours avec les prochaines mobilisations et les blocages qui s’intensifient », prévient le communiqué.
« La gestion sanitaire choisie par le gouvernement et les dirigeants de la FNSEA est plus effrayante que la maladie elle-même. Vu le développement de la maladie et l’ampleur des mobilisations, il n’y aura pas d’autre issue que de l’arrêt de l’abattage total », insiste le syndicat.
Le président de la Coordination rurale doit rencontrer Annie Genevard en début d’après-midi
Selon nos informations, confirmées par les représentants de la Coordination rurale du Lot-et-Garonne, la ministre de l’agriculture, Annie Genevard, va s’entretenir aujourd’hui à 14 heures à Paris avec le président de la Coordination rurale (CR), Bertrand Venteau.
Le président de la Coordination rurale (CR), Bertrand Venteau, à Auch (Gers), le 19 novembre 2025. Présent jeudi sur l’occupation de la ferme en Ariège, M. Venteau a été élu à la tête du syndicat agricole, le 16 novembre, lors du congrès à Auch (Gers). Il remplace Véronique Le Floc’h, en place depuis 2022. Il avait acté une rupture avec l’ancienne direction, critiquée pour son centralisme parisien et une technique de négociations jugée « bien trop molle ».
M. Venteau sera accompagné du secrétaire national de l’organisation agricole, François Walraet. Alors que les manifestations et blocages se poursuivent dans tout le pays, cette rencontre ne se tiendra qu’en présence que la Coordination rurale, sans autre syndicat présent.
Philippe Gagnebet (Toulouse, correspondant)
Les rassemblements autour des fermes représentent « un risque supplémentaire de transmission », prévient l’Anses
Les rassemblements et manifestations autour de foyers de contamination peuvent représenter « un risque supplémentaire de transmission », a expliqué Gilles Salvat, le directeur général par intérim de l’Anses, vendredi sur Ici. « Le virus survit très longtemps dans les squames, les débris des croûtes des lésions causées par la maladie. Et on peut, par l’intermédiaire de ses bottes ou de ses chaussures, en transporter. C’est pour ça qu’on cherche à dépeupler les fermes dans lesquelles il y a des animaux contaminés, mais aussi à nettoyer et désinfecter très rapidement les zones de l’exploitation où les bovins sont présents, pour pouvoir ensuite réintroduire des animaux dans de bonnes conditions », a ajouté Gilles Salvat, soulignant que dans ces rassemblements « les gens peuvent être en contact avec le virus et le transporter ».
Bonjour,
Il n’existe pas de traitement antiviral spécifique contre la dermatose nodulaire contagieuse (DNC), mais des vaccins sont disponibles, notamment celui que produit le laboratoire sud-africain Onderstepoort Biological Products (OBP), qui a démontré une très grande efficacité – supérieure à 85 % – lors de l’épizootie qui a touché plusieurs pays des Balkans en 2016 et 2017.
C’est d’ailleurs ce vaccin, fourni par le stock d’urgence de l’Union européenne, qui est distribué par l’Etat dans les zones réglementées et vaccinales établies autour des foyers français. En Haute-Savoie et en Savoie, où le virus est arrivé dès juin, la couverture vaccinale est désormais très haute (environ 90 %), mais l’enjeu est désormais de vacciner au plus vite dans les départements du Sud-Ouest où de nouveaux cas ont été détectés cette semaine, notamment en Ariège.
Les autorités comme les éleveurs rechignent à envisager la vaccination de tout le cheptel français, pour plusieurs raisons. La première est sanitaire : la vaccination ne garantit jamais de mettre fin à la circulation du virus à 100 %, et le risque est de le voir circuler à bas bruit et de s’installer durablement sur le territoire français. Or, l’objectif est l’éradication du virus, le plus vite possible, pour éviter qu’il ne s’installe en Europe.
La deuxième, et sans doute la principale, raison est commerciale : les zones où la vaccination est obligatoire perdent leur statut indemne de la maladie. En effet, l’injection du vaccin provoque la production d’anticorps spécifiquement dirigés contre le virus de la DNC, dont la présence est également considérée comme une preuve d’exposition récente, les tests sérologiques ne permettant pas de différencier les anticorps post-vaccinaux de ceux qui ont été provoqués par le virus.
Quatorze mois sont ensuite nécessaires pour regagner le statut indemne. Durant cette période, ces zones sont soumises à des exigences sanitaires supplémentaires pour les échanges commerciaux, voire à un arrêt total des exportations suivant les pays destinataires. Une situation que la filière veut à tout prix éviter d’étendre à l’ensemble du territoire. Enfin, vacciner 17 millions de bêtes est un défi logistique de taille, qui prendrait des mois, reculant d’autant la récupération du statut indemne.
Delphine Roucaute
« Un moment très difficile » pour les éleveurs, reconnaît Sebastien Lecornu
Interrogé par des collégiens dans l’Eure sur la mobilisation des agriculteurs, le premier ministre, Sébastien Lecornu, a expliqué : « On va tout faire pour protéger nos élevages et nos éleveurs dans un moment très difficile. »
A Agen, les agriculteurs du syndicat Coordination rurale 47 manifestent devant les bâtiments administratifs
Des agriculteurs du syndicat CR47 (Coordination rurale 47), lors d’une manifestation devant la direction départementale de l’emploi, du travail, des solidarités et de la protection des populations de Lot-et-Garonne, à Agen, le 12 décembre 2025.
Le président du syndicat CR47, José Perez, devant la direction départementale de l’emploi, du travail, des solidarités et de la protection des populations de Lot-et-Garonne, à Agen, le 12 décembre 2025.
Des employés municipaux nettoient les débris déposés pendant la nuit par des agriculteurs du syndicat CR47, devant le tribunal d’Agen, dans le Lot-et-Garonne, le 12 décembre 2025.
Devant le tribunal d’Agen, dans le Lot-et-Garonne, le 12 décembre 2025. Pour Annie Genevard, « l’abattage est la seule solution »
Mise sous pression par les éleveurs en colère qui dénoncent l’abattage de troupeaux atteints de dermatose nodulaire contagieuse (DNC), la ministre de l’agriculture, Annie Genevard, assure qu’il n’y a pas d’alternative à l’extension de « la zone vaccinale » pour éviter une contagion nationale. Sans abattage, la maladie pourrait tuer 1,5 million de bovins en France, a-t-elle assuré au Parisien.
La maladie est apparue le 29 juin. « On a eu plus de 70 cas dans les Savoies, mais grâce au dépeuplement des fermes touchées, on a pu éradiquer le virus sur ce territoire, a expliqué Annie Genevard. Là-bas, les agriculteurs ont compris que, pour sauver toute la filière, l’abattage est la seule solution. »
« Le protocole actuel fonctionne », a-t-elle encore assuré au Parisien. Quant à une vaccination générale, la ministre s’est dite « ouverte au dialogue, c’est une question à l’étude. On va commencer par étendre la zone vaccinale, autour des foyers de contamination ».
« Si on n’applique pas ce protocole, l’Europe mettra la France sous cloche et plus rien ne sortira du pays. Ni animaux, ni fromage, ni lait. Déjà, aujourd’hui, alors qu’on maîtrise la situation, on ne peut plus exporter un seul fromage au lait cru au Canada et en Grande-Bretagne », a ajouté la ministre.
Annie Genevard a condamné « sans réserve », vendredi sur son compte X, « les actions d’une minorité qui, hier, a dégradé la propriété de deux éleveurs qui avaient consenti au dépeuplement, et tenté d’entraver une politique sanitaire destinée précisément à protéger l’ensemble des éleveurs français ». « L’Etat n’abandonnera jamais les éleveurs contraints de dépeupler. Chacun d’entre eux reçoit une indemnisation à la hauteur des pertes », a souligné la ministre.
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