Le président américain « en a assez des réunions qui n’ont d’autre but que de se réunir », a déclaré à la presse Karoline Leavitt, la porte-parole de la Maison Blanche, en ajoutant qu’il « veut des actes ».

Emmanuel Macron participe à une réunion en visio de la « coalition des volontaires », à l’Elysée, à Paris, le 11 décembre 2025. - TERESA SUAREZ/AFP Emmanuel Macron participe à une réunion en visio de la « coalition des volontaires », à l’Elysée, à Paris, le 11 décembre 2025. TERESA SUAREZ/AFP

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A Kiev, lors d’une des fréquentes coupures de courant imposées par les autorités pour rationner l’électricité, le 10 décembre 2025. A Kiev, lors d’une des fréquentes coupures de courant imposées par les autorités pour rationner l’électricité, le 10 décembre 2025.

174 combats entre Ukrainiens et Russes, hier, annonce l’armée ukrainienne

L’état-major de l’armée ukrainienne a déclaré, ce matin, avoir recensé 174 combats l’ayant opposé aux forces russes, au cours de la journée de jeudi.

La région de Pokrovsk (📍), dans l’oblast de Donetsk, dans l’est du pays, a été particulièrement ciblée, comme tous les jours depuis plusieurs mois. Près d’un tiers des combats ont eu lieu dans cette zone avec 49 assauts russes, selon l’armée ukrainienne.

L’état-major ukrainien rapporte également avoir subi 145 bombardements et six assauts russes sur le front nord, au nord de Soumy (📍). Sur un autre front plus au sud, au nord-est de Kharkiv (📍), les forces ukrainiennes ont recensé cinq tentatives d’avancées russes.

L’armée ukrainienne fait également état de plusieurs attaques russes en direction de Kostiantynivka (📍), et de Lyman (📍), mais aussi quelques-unes dans les directions de Sloviansk (📍) − où la Russie a affirmé avoir conquis Siversk, hier, ce que l’Ukraine dément − et de Koupiansk (📍)

A la frontière entre l’oblast de Donetsk et l’oblast de Dnipropetrovsk, l’état-major de l’armée ukrainienne assure que l’armée russe a essayé d’avancer à 26 reprises, dans plusieurs localités en direction d’Oleksandrivka (📍).

Dans le Sud, les Ukrainiens disent avoir fait face à 13 attaques russes en direction de Houliaïpole (📍) et 16 autres en direction d’Orikhiv (📍), ainsi qu’une autre, repoussée, en direction de Prydniprovske (📍).

La Russie dit avoir abattu 90 drones ukrainiens au cours de la nuit

Le ministère de la défense russe affirme avoir abattu 90 drones ukrainiens pendant la nuit. La plupart de ces drones ont été interceptés dans des oblasts proches de la frontière russo-ukrainienne, affirment les Russes, mais certains ont pu traverser le pays sur de plus longues distances, jusqu’aux oblasts de Iaroslav et de Moscou, par exemple.

Dans son message, publié sur Telegram, le ministère de la défense russe ne fait pas part de potentiels dégâts causés par ces drones.

En Russie, une attaque de drone contre un immeuble résidentiel fait sept blessés

Sept personnes, parmi lesquelles un enfant, ont été blessées pendant la nuit à la suite d’une attaque de drone ukrainienne à Tver, à environ 180 kilomètres au nord-ouest de Moscou, ont fait savoir vendredi matin les autorités locales.

« A Tver, on est en train de combattre les conséquences de la chute des débris d’un drone sur un immeuble résidentiel », a écrit sur Telegram le gouverneur régional par intérim, Vitali Koroliov. Selon lui, « six adultes et un enfant » ont été blessés dans l’attaque, et une vingtaine d’habitants ont dû être évacués en raison des dommages infligés à l’immeuble.

Selon l’agence officielle TASS, la chute des débris du drone a provoqué un violent incendie dans un appartement, et les vitres de plusieurs autres ont été brisées.

« Nous veillons à ce que les garanties de sécurité comprennent des éléments importants de dissuasion européenne », affirme Volodymyr Zelensky

Dans la journée s’est tenue une réunion de la coalition volontaire, comme le rappelle le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, sur X. « Nous veillons à ce que les garanties de sécurité comprennent des éléments importants de dissuasion européenne et soient fiables. Il est crucial que les Etats-Unis soient à nos côtés et soutiennent ces efforts. Personne ne souhaite une troisième invasion russe », a-t-il ajouté, sans donner plus détails sur le contenu des discussions.

Sur Le Monde aujourd’hui

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Le point sur la situation, jeudi 11 décembre à 21 heures

  • Selon le négociateur ukrainien Mykhaïlo Podoliak, qui a parlé au Monde, l’Ukraine serait prête à accepter une zone démilitarisée dans le Donbass, une concession majeure qui imposerait un recul des forces ukrainiennes et russes des deux côtés de la ligne de front actuelle.
  • Volodymyr Zelensky a affirmé que le contrôle de la région orientale de Donetsk et le statut de la centrale nucléaire de Zaporijia étaient les deux principaux points qui continuaient d’être discutés dans les négociations pour mettre fin à la guerre avec la Russie.
  • Le président ukrainien a ajouté que Washington envisageait un retrait de troupes russes du nord de l’Ukraine, mais leur maintien dans le Sud.
  • La Russie a revendiqué, jeudi, la prise de la ville de Siversk, dans l’est de l’Ukraine, l’un des derniers verrous empêchant les forces russes de s’approcher des grandes cités régionales de Kramatorsk et de Sloviansk, une annonce démentie par l’armée ukrainienne.
  • Au moins un membre de la garde nationale ukrainienne a été tué et quatre autres personnes blessées, dont deux policiers, dans l’explosion de deux engins piégés, jeudi à Kiev, a déclaré le parquet de la ville.
  • Les 27 pays de l’Union européenne (UE) ont levé un obstacle-clé à l’utilisation en faveur de l’Ukraine des avoirs gelés russes en Europe, en pérennisant, jusqu’à « la fin de l’agression russe », les sanctions contre Moscou qui servent de base à leur immobilisation, a annoncé jeudi la présidence danoise de l’UE.
  • Le Comité international olympique (CIO) recommande le retour avec hymne et drapeau des Russes et des Bélarusses dans les compétitions juniors, à la différence des restrictions maintenues dans les épreuves seniors, a-t-il annoncé jeudi.

L’Irlande annonce une hausse de ses dépenses militaires

La ministre de la défense irlandaise a annoncé une hausse de 55 % des dépenses militaires, avec des investissements dans des technologies antidrones, quelques jours après la détection d’engins non identifiés lors de la visite du président ukrainien, Volodymyr Zelensky, à Dublin.

Les détails du plan de dépenses, qui s’étalera jusqu’en 2030 et s’élève désormais à un total de 1,7 milliard d’euros, ont été présentés par la ministre Helen McEntee lors d’une visite au camp militaire de Curragh, dans la région de Kildare, à l’ouest de la capitale.

Les « technologies antidrones » annoncées devraient être opérationnelles d’ici à l’été prochain, lorsque l’Irlande assurera la présidence tournante de l’Union européenne. Elles permettront « de détecter, d’identifier et de neutraliser tout drone susceptible de représenter une menace », a-t-elle déclaré aux journalistes. « Nous nous concentrons sur l’extension et le développement d’un nouveau système radar » à horizon 2028, a-t-elle aussi fait savoir.

« Malgré les pressions, nous restons absolument fermes dans notre objectif : parvenir à une paix juste et durable pour l’Ukraine », affirme Ursula von der Leyen 

Sur X, la présidente de la Commissission européenne dit avoir discuté avec les membres de la coalition des volontaires, après une semaine de pourparlers, afin de mettre un terme à la guerre en Ukraine, « très intense ».

« Malgré les pressions, nous restons absolument fermes dans notre objectif : parvenir à une paix juste et durable pour l’Ukraine. Le terme “durable” signifie que tout accord de paix ne doit pas contenir les germes de futurs conflits ni déstabiliser l’architecture de sécurité européenne dans son ensemble. Nous avons également évoqué la nécessité de garanties de sécurité solides et crédibles », poursuit Ursula von der Leyen.

L’Ukraine est prête à accepter une zone démilitarisée dans le Donbass, selon les informations du « Monde »

Pressé par Donald Trump, Volodymyr Zelensky a fait une concession majeure dans le plan de paix américain remanié, transmis mercredi soir à la Maison Blanche. Selon le négociateur ukrainien Mykhaïlo Podoliak, qui a parlé au Monde, la zone démilitarisée imposerait un recul des forces ukrainiennes et russes des deux côtés de la ligne de front actuelle.

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Donald Trump souhaite des « actes » pour mettre fin à la guerre en Ukraine

« Le président est extrêmement frustré par les deux camps impliqués dans cette guerre, et il en a assez des réunions qui n’ont d’autre but que de se réunir », a déclaré à la presse Karoline Leavitt, la porte-parole de la Maison Blanche, en ajoutant qu’il « veut des actes ».

Un discours que Donald Trump avait déjà tenu dans la matinée, après s’être entretenu avec son homologue français, Emmanuel Macron, et le premier ministre britannique, Keir Starmer. Le président américain avait dit voir eu des « mots assez forts » lors de cet échange et avait prévenu que les Etats-Unis ne voulaient « pas perdre [leur] temps ».

« Son émissaire, [Steve] Witkoff, et son équipe continuent les discussions avec les deux camps au moment même où nous parlons », a précisé Karoline Leavitt. Donald Trump avait déclaré la veille que les dirigeants européens voulaient organiser une réunion sur l’Ukraine ce week-end, mais que la participation américaine n’était pas acquise.

« S’il y a une réelle chance de signer un accord de paix, si nous sentons que ces réunions méritent que quelqu’un des Etats-Unis y consacre son temps ce week-end, alors nous enverrons un représentant », a repris la porte-parole de l’exécutif américain. « Nous ne sommes toujours pas sûrs de savoir si une paix réelle peut être obtenue et si nous pouvons véritablement faire avancer les choses », a-t-elle conclu.

Kiev a, de son côté, annoncé mercredi avoir remis aux Etats-Unis sa version amendée du plan américain destiné à mettre fin à la guerre avec la Russie.

L’Ukraine dément la prise de la ville de Siversk par les forces armées russes

La Russie a revendiqué, jeudi, la prise de la ville de Siversk (🚩), dans l’est de l’Ukraine, l’un des derniers verrous empêchant les forces russes de s’approcher des grandes cités régionales de Kramatorsk et de Sloviansk, une annonce démentie par l’armée ukrainienne.

« La ville de Siversk a été libérée », a assuré le chef d’état-major de l’armée russe, Valéri Guérassimov, au président russe, Vladimir Poutine, qui a remercié les soldats, selon des propos retransmis à la télévision. « La ville de Siversk reste sous le contrôle des forces armées ukrainiennes », a de son côté affirmé sur Facebook le commandement des troupes ukrainiennes du front oriental, évoquant des « petits groupes » de militaires russes qui « tentent de s’infiltrer à Siversk ».

Comptant environ 11 000 habitants avant la guerre, Siversk est aujourd’hui en grande partie détruite.

A Kiev, un militaire tué et quatre blessés, dont deux policiers, dans l’explosion de deux engins piégés

Au moins un membre de la garde nationale ukrainienne a été tué et quatre autres personnes blessées, dont deux policiers, dans l’explosion de deux engins piégés jeudi à Kiev, a déclaré le parquet de la ville, selon des propos rapportés par l’Agence France-Presse (AFP).

« La première explosion est survenue lorsque deux membres de la garde nationale patrouillaient » dans un quartier oriental de Kiev, a fait savoir le parquet. La deuxième a retenti quand la police et des secouristes étaient déjà sur place, a-t-il ajouté.

« Pas de paix [en Ukraine] au détriment de l’UE ou de l’OTAN, et aucune paix imposée sans notre accord », a déclaré le chancelier allemand 

Le chancelier allemand, qui s’est entretenu dans la matinée avec le président français, Emmanuel Macron, le premier ministre britannique, Keir Starmer, et le président américain, Donald Trump, à propos des négociations en Ukraine, a déclaré sur X : « Nous voulons un cessez-le-feu durable qui mette fin à la guerre en Ukraine. Il nécessite des garanties juridiques et matérielles solides. »

« La solution doit préserver les intérêts de sécurité européens. Pas de paix au détriment de l’UE ou de l’OTAN, et aucune paix imposée sans notre accord », a-t-il ajouté.

Une proposition concernant des concessions territoriales ukrainiennes dans le cadre d’un plan pour mettre fin à la guerre en Ukraine a été soumise mercredi au président américain, avait annoncé, plus tôt dans la journée, Friedrich Merz. « Nous l’avons fait hier en fin d’après-midi. Il s’agit avant tout de [savoir] quelles concessions territoriales l’Ukraine est prête à faire », avait déclaré M. Merz lors d’une conférence de presse à Berlin avec le secrétaire général de l’OTAN, Mark Rutte.

Bonjour,

Vous pouvez retrouver ci-dessous notre carte de la situation en Ukraine, dont la dernière mise à jour remonte au 7 décembre.

Le président ukrainien dit avoir discuté des garanties de sécurité pour l’Ukraine avec plusieurs responsables américains, dont le secrétaire d’Etat

« Nous avons eu une discussion constructive et approfondie avec l’équipe américaine au sujet (…) des garanties de sécurité », a affirmé Volodymyr Zelensky sur X. Selon lui, le secrétaire d’Etat, Marco Rubio, le ministre de la défense, Pete Hegseth, l’émissaire spécial Steve Witkoff et le gendre du président américain, Jared Kushner, étaient notamment présents au cours de cet échange téléphonique.

« Nous apprécions grandement l’engagement actif des Etats-Unis à tous les niveaux, non seulement pour mettre fin à la guerre, mais aussi pour garantir la sécurité de l’Ukraine et empêcher une nouvelle invasion russe. Cela témoigne du sérieux des intentions américaines et de leur volonté manifeste d’obtenir des résultats concrets », a-t-il ajouté.

L’Union européenne en voie de pérenniser les sanctions sur les avoirs russes gelés en Europe « jusqu’à la fin de l’agression russe en Ukraine » 

Les 27 pays de l’Union européenne (UE) ont levé un obstacle-clé à l’utilisation en faveur de l’Ukraine des avoirs gelés russes en Europe, en pérennisant les sanctions contre Moscou qui servent de base à leur immobilisation, a annoncé jeudi la présidence danoise de l’UE.

Les avoirs de la banque centrale russe en Europe, soit quelque 235 milliards d’euros, ont été gelés à la suite de sanctions décidées par les Vingt-Sept après l’invasion russe de l’Ukraine en février 2022. Ces sanctions doivent cependant être renouvelées tous les six mois, à l’unanimité, avec à chaque fois la menace d’un veto de la Hongrie, pays le plus proche de la Russie dans l’UE. Sans sanction, plus d’immobilisation, et la Russie pourrait alors réclamer immédiatement la restitution de ses avoirs, dont l’essentiel, soit 210 milliards d’euros, se trouve en Belgique. Une situation que la plupart des pays de l’UE veulent absolument éviter au moment où ils souhaitent utiliser une partie des avoirs russes pour financer un prêt d’au moins 90 milliards d’euros à l’Ukraine.

La décision prise jeudi par les 27, à « une large majorité », va permettre de pérenniser les sanctions actuelles sur ces avoirs, jusqu’à « la fin de l’agression russe » en Ukraine, et éviter ainsi l’épée de Damoclès hongroise, a-t-on expliqué de source diplomatique.

Les ambassadeurs des Vingt-Sept se sont mis d’accord sur une proposition, basée sur l’article 122 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne, qui va permettre une « immobilisation des avoirs russes sur une base plus durable », a déclaré le Danemark. L’article 122 permet de prendre des mesures exceptionnelles en cas d’urgence. Cette décision des ambassadeurs doit encore être confirmée à l’issue d’une procédure écrite prévue vendredi en fin d’après-midi.

Cet obstacle levé, il reste encore à convaincre la Belgique, qui refuse toujours de donner son accord à ce recours aux avoirs russes, de peur d’être le seul pays à payer les pots cassés en cas de problème.

Les chefs d’Etat et de gouvernement des 27 vont en discuter la semaine lors d’un prochain sommet européen, qui s’annonce houleux face à l’extrême réticence du premier ministre belge, Bart De Wever. Faute de garanties très solides de la part des autres pays de l’UE, « je vais tout faire pour bloquer cette décision », avait-il affirmé à Bruxelles au début de décembre.

Le Comité international olympique recommande le retour des Russes et des Biélorusses dans les compétitions juniors

Le Comité international olympique (CIO) recommande le retour avec hymne et drapeau des Russes et Bélarusses dans les compétitions juniors, à la différence des restrictions maintenues dans les épreuves seniors, a-t-il annoncé jeudi.

Décidée mercredi à huis clos par sa commission exécutive, cette proposition a été approuvée jeudi par les représentants des fédérations internationales, qui ont cependant prévenu que son application « prendrait du temps », selon le communiqué de l’instance.

Réunis à Lausanne pour le 14e « sommet olympique », ces représentants ainsi que ceux des comités nationaux olympiques, des athlètes et des instances antidopage « ont reconnu que les athlètes, et en particulier les jeunes athlètes, ne devaient pas être tenus pour responsables des agissements de leur gouvernement », explique encore le CIO. « Le sport est pour eux une source d’espoir et le moyen de montrer que tous les athlètes peuvent observer les mêmes règles et se respecter mutuellement », poursuit le texte.

« Nous remercions la commission exécutive du CIO pour ses avancées progressives et cohérentes vers le rétablissement des principes fondamentaux de la charte olympique », a réagi sur le réseau Telegram le ministre des sports russe, Mikhaïl Degtyarev. Il a promis de continuer « à œuvrer pour la restauration complète des droits de tous » les athlètes russes.

Les participants au 14e sommet olympique ont, en revanche, maintenu les conditions imposées aux sportifs russes et biélorusses seniors, c’est-à-dire une participation aux épreuves internationales uniquement sous bannière neutre, à titre individuel, et à condition de n’avoir pas publiquement soutenu la guerre en Ukraine et de n’être pas sous contrat avec l’armée ou les services de sécurité.

De même, les officiels des deux pays demeurent bannis des compétitions internationales, juniors comme seniors, et aucune épreuve internationale ne doit être organisée en Russie, des sanctions en place sans discontinuer depuis l’invasion de l’Ukraine, en février 2022.

Si vous avez manqué, ce matin, le tchat avec notre journaliste responsable du suivi de l’actualité russe, Benjamin Quenelle, vous pouvez retrouver ce dernier en intégralité dans l’article ci-dessous.

A la table des négociations, à quel jeu se livre le Kremlin ? La Russie cherche-t-elle vraiment à conclure un accord de paix ?

Washington propose la création d’une « zone économique libre » et démilitarisée dans l’est de l’Ukraine, selon Volodymyr Zelensky

Volodymyr Zelensky a affirmé, jeudi, que les Etats-Unis proposaient le retrait de l’armée ukrainienne des territoires qu’elle contrôle encore dans la région orientale de Donetsk et la création d’une « zone économique libre » et démilitarisée à la place.

Auparavant, les Etats-Unis avaient suggéré que l’Ukraine cède à la Russie les parties du Donbass qu’elle contrôle encore, mais Washington a maintenant proposé une version de compromis dans laquelle les troupes ukrainiennes se retireraient, mais les troupes russes n’avanceraient pas sur ce territoire, a déclaré Zelensky, selon des propos rapportés par l’Agence France-Presse et The Guardian.

« Qui gouvernera ce territoire, qu’ils appellent “zone économique libre” ou “zone démilitarisée”, ils n’en savent rien », a déclaré le président ukrainien, affirmant que Washington proposait également un retrait des troupes russes présentes dans les régions ukrainiennes de Soumy, Kharkiv et Dnipropetrovsk (Nord, Nord-Est et Centre-Est), mais leur maintien dans celles de Kherson et Zaporijia (Sud).

Le président ukrainien a précisé que tout compromis entre l’Ukraine et la Russie sur le contrôle des régions orientales devra être « juste » et validé soit par une « élection », soit par un « référendum » en Ukraine.

Volodymyr Zelensky affirme que le contrôle de la région de Donetsk et de la centrale nucléaire de Zaporijia reste les principaux points « irrésolus »

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a affirmé jeudi que le contrôle de la région orientale de Donetsk et le statut de la centrale nucléaire de Zaporijia étaient les deux principaux points qui restaient « irrésolus » dans les négociations pour mettre fin à la guerre avec la Russie. Il a ajouté que Washington envisageait un retrait de troupes russes du nord de l’Ukraine, mais leur maintien dans le sud.

« Les territoires de la région de Donetsk et tout ce qui s’y rapporte, ainsi que la centrale nucléaire de Zaporijia. Ce sont les deux sujets que nous continuons de discuter » avec Washington, qui a proposé aux deux parties un plan de fin du conflit, a déclaré M. Zelensky à des journalistes, dont ceux de l’Agence France-Presse.

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