Dans un entretien à « Politico » publié mardi, Donald Trump soutient que la Russie, « bien plus grande » et « plus forte » que l’Ukraine, selon lui, bénéficie d’une position de négociation supérieure dans les pourparlers visant à mettre fin à la guerre.

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Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, à Moscou, le 25 septembre 2025. - RAMIL SITDIKOV / REUTERS Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, à Moscou, le 25 septembre 2025. RAMIL SITDIKOV / REUTERS

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Dans l’oblast de Donetsk, la police ukrainienne poursuit l’évacuation des habitants proches de la première ligne

Un membre des « White Angel », une unité de la police ukrainienne chargée d’évacuer les populations des villes et villages situés en première ligne, lors d’une recherche d’habitants dans la ville de Dobropillia, dans l’oblast de Donetsk, en Ukraine, le 9 décembre 2025. Un membre des « White Angel », une unité de la police ukrainienne chargée d’évacuer les populations des villes et villages situés en première ligne, lors d’une recherche d’habitants dans la ville de Dobropillia, dans l’oblast de Donetsk, en Ukraine, le 9 décembre 2025.
Lors d’une évacuation à Dobropillia, ville de l’oblast de Donetsk située en première ligne, en Ukraine, le 9 décembre 2025. Lors d’une évacuation à Dobropillia, ville de l’oblast de Donetsk située en première ligne, en Ukraine, le 9 décembre 2025.
A Dobropillia, dans l’oblast de Donetsk, en Ukraine, le 9 décembre 2025. A Dobropillia, dans l’oblast de Donetsk, en Ukraine, le 9 décembre 2025.
Des membres des « White Angel » portent assistance à un habitant, lors de l’évacuation de Dobropillia, dans l’oblast de Donetsk, en Ukraine, le 9 décembre 2025. Des membres des « White Angel » portent assistance à un habitant, lors de l’évacuation de Dobropillia, dans l’oblast de Donetsk, en Ukraine, le 9 décembre 2025.
Des habitants sont évacués du village de Kryvorizhzhia, situé en première ligne, dans l’oblast de Donetsk, en Ukraine, le 9 décembre 2025. Des habitants sont évacués du village de Kryvorizhzhia, situé en première ligne, dans l’oblast de Donetsk, en Ukraine, le 9 décembre 2025.

Malgré les pressions de Donald Trump, Washington assure ne pas forcer l’Ukraine à accepter un accord défavorable, selon le « Wall Street Journal »

Washington affirme ne pas faire pression sur Kiev pour accepter un règlement du conflit avec la Russie que l’Ukraine jugerait inacceptable, rapportait le Wall Street Journal (WSJ) mardi. Selon le quotidien américain, des responsables de l’équipe de Donald Trump ont assuré que l’objectif de Washington demeure la recherche d’un accord « acceptable pour les deux parties », qui garantisse la souveraineté de l’Ukraine et sa sécurité à long terme.

Les mêmes sources soulignent que les discussions directes entre Rustem Umerov, secrétaire du Conseil ukrainien de sécurité nationale, et les négociateurs américains Steve Witkoff et Jared Kushner, démontrent que les Etats-Unis « n’ont aucune intention d’abandonner Kiev ».

Un responsable américain cité par le WSJ précise que les principaux points de friction portent sur les territoires que l’Ukraine devrait éventuellement céder à la Russie, la possibilité pour Kiev d’adhérer à l’OTAN, ainsi que l’utilisation des avoirs russes gelés en Europe pour financer la reconstruction ukrainienne.

Selon le journal, la dernière version du projet d’accord ne contient plus de clause interdisant explicitement l’entrée de l’Ukraine dans l’Alliance atlantique, même si la question n’y est pas traitée. Autre point en suspens : les garanties permettant d’empêcher une reprise du conflit ou de nouvelles revendications territoriales de Moscou.

Plusieurs responsables européens estiment en privé que la conciliation des positions de la Russie, des Etats-Unis et de l’Ukraine pourrait nécessiter « des semaines ou des mois », sauf changement majeur sur le terrain. « Les Américains veulent des résultats rapides », a commenté l’un d’eux, « mais la complexité des sujets rend un accord rapide difficile à envisager ». Selon le Financial Times, Donald Trump a donné à Volodymyr Zelensky quelques jours – avant Noël – pour répondre à la proposition de paix.

Des demandeurs d’asile russes expulsés par les Etats-Unis se retrouvent sur le front ukrainien

En pleine vague antimigrants aux Etats-Unis et en plein rapprochement entre Moscou et Washington, 64 Russes ont été renvoyés dans leur pays de l’Arizona. Arrivés à Moscou, les hommes ont vite reçu des convocations pour le service militaire.

Les déclarations de Donald Trump sur l’Ukraine sont « conformes » à la vision de Moscou, dit le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov.

Le Kremlin a salué mercredi les dernières déclarations du président américain, Donald Trump, dans un entretien au site Politico. « À bien des égards, concernant une adhésion à l’OTAN, les territoires, concernant le fait que l’Ukraine perd du terrain, c’est conforme à notre compréhension. À bien des égards, le président Trump a abordé les causes profondes du conflit », a fait savoir à la presse le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov. Selon M. Peskov, cet entretien du dirigeant américain, publié mardi, est « très important ».

M. Trump y soutient que la Russie, car elle est « bien plus grande » et « plus forte » que l’Ukraine, bénéficie d’une position de négociation supérieure dans les pourparlers visant à mettre fin aux combats. « De façon générale, c’est la taille qui l’emporte », a dit Donald Trump, en répétant qu’il ne souhaitait pas que Kiev rejoigne l’OTAN, tout en affirmant que l’armée ukrainienne méritait « un immense respect » pour sa résistance.

Bonjour,

Dans un message sur les réseaux sociaux, cet élu du Kentucky à la Chambre a écrit : « L’OTAN est un vestige de la guerre froide. Les Etats-Unis devraient se retirer de l’OTAN et utiliser cet argent pour défendre leur pays, et non des pays socialistes. J’ai présenté aujourd’hui la résolution HR 6508 visant à mettre fin à notre adhésion à l’OTAN. » Mais Thomas Massie est un critique féroce de Donald Trump – il a notamment critiqué le Big Beautiful Bill Act ou soutenu l’Epstein Files Transparency Act – ce qui a conduit le président à soutenir Ed Gallrein, un ancien officier des Navy SEAL, pour une primaire républicaine.

Lors de son premier mandat, Donald Trump a évoqué à plusieurs reprises, en privé, la menace de retirer les Etats-Unis de l’OTAN, rapportait le New York Times en 2019. Plus récemment, Elon Musk et certains élus républicains se sont lancés dans une course à l’échalote autour du concept d’« AmerExit ».

Comme le rapporte Politico, l’ambassadeur américain auprès de l’OTAN, Matthew Whitaker, a laissé entendre que l’Allemagne devrait reprendre le poste de plus haut responsable militaire de l’OTAN occupé actuellement par un Américain, à un moment où Washington recentre son attention sur l’Arctique et l’Indo-Pacifique.

Mais même si l’administration Trump souhaite quitter l’OTAN, le Congrès américain pourrait s’y opposer. En effet, les projets de loi sur la défense adoptés à la fois par la Chambre et par le Sénat veulent limiter une baisse des troupes en Europe, malgré la volonté de l’administration Trump. Une loi impose au Pentagone de maintenir au moins 7 000 militaires sans accord préalable du Congrès et consultation de l’OTAN. Les parlementaires craignent qu’un retrait n’encourage Moscou et veulent empêcher Washington d’abandonner le commandement militaire suprême de l’OTAN en Europe.

Sur Le Monde aujourd’hui

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« La Russie n’entrera pas en guerre contre l’Europe, mais nous répondrons à toute action hostile », affirme Sergueï Lavrov

Dans un discours devant le Conseil de la Fédération (Sénat), Sergueï Lavrov, le ministre des affaires étrangères russe, a rappelé les exigences de la Russie dans le cadre des négociations de paix. Selon lui, la Russie et les États-Unis se sont accordés pour poursuivre leurs discussions visant à un règlement du conflit en Ukraine. Il a réaffirmé qu’un « règlement durable » ne pourrait être atteint sans « l’élimination des causes profondes » de la crise ukrainienne. Selon lui, Donald Trump serait le seul dirigeant occidental à manifester une compréhension de ces causes. Pour légitimer son intervention militaire, Vladimir Poutine met régulièrement en avant deux griefs qu’il présente comme fondamentaux : l’élargissement de l’OTAN vers l’est et ce qu’il décrit comme des discriminations commises par l’Ukraine à l’égard des populations russophones. Ces justifications servent toutefois surtout à masquer les objectifs politiques de l’offensive : renverser le président Volodymyr Zelensky, installer à Kiev un pouvoir aligné sur Moscou et empêcher durablement tout nouveau rapprochement de l’Ukraine, et plus largement de la région, avec l’Alliance atlantique.

Le ministre a ajouté que les propositions américaines, apportées récemment à Moscou par l’envoyé spécial américain Steve Witkoff, évoquaient notamment la nécessité de garantir en Ukraine les droits des minorités nationales et la liberté religieuse.

Critiquant les pays européens, Lavrov a estimé que ceux-ci « se berçaient d’illusions » en pensant pouvoir « vaincre la Russie », et entravaient le processus politique en encourageant Kiev à poursuivre les combats. Il a une nouvelle fois menacé l’Europe : « La Russie n’a pas l’intention de faire la guerre à l’Europe, mais elle sera prête à répondre à toute action hostile, y compris le déploiement de contingents militaires européens en Ukraine et l’expropriation d’actifs russes. » Selon lui, « L’Europe retarde délibérément le processus de règlement ukrainien en incitant Zelensky à poursuivre les hostilités ». Il considère que l’Union européenne manque de moyens financiers pour soutenir Kiev et « n’a d’autre choix que de piller la Russie ». Il a affirmé que certains responsables au sein de l’UE et de l’OTAN reconnaîtraient désormais l’inutilité de poursuivre l’aide militaire à l’Ukraine.

Le chef de la diplomatie russe a par ailleurs remercié la Corée du Nord pour son « aide alliée » dans la région de Koursk, évoqué l’élargissement du « monde russe » et reproché à l’ONU de défendre uniquement les intérêts de l’Ukraine.

Sergueï Lavrov a enfin souligné que la Russie cherchait des alternatives au dollar et accusé Washington d’entretenir les tensions, tout en rappelant que Donald Trump avait critiqué à plusieurs reprises les BRICS, accusés de remettre en cause la domination du billet vert.

Dans l’oblast de Dnipropetrovsk, un mort et plusieurs blessés dans des attaques russes, selon le service d’Etat d’urgence ukrainien

Dans la municipalité de Zelenodolsk (🚩), dans l’oblast de Dnipropetrovsk, un homme a été tué lors d’une attaque russe, a annoncé le service d’Etat d’urgence ukrainien mercredi. Dans le raïon de Nikopol (🚩), deux hommes âgés de 23 et 39 ans ont été blessés, a-t-il précisé.

Guerre en Ukraine : le rôle discret des pavillons de complaisance dans le contournement des sanctions visant le pétrole russe

Par Julien Bouissou

Sans eux, la Russie pourrait difficilement vendre son pétrole au reste du monde. Les pavillons de complaisance constituent un rouage essentiel du contournement des sanctions occidentales qui plafonnent le prix du baril de pétrole russe à 47,60 dollars (40,9 euros), pour priver Moscou d’une source de financement majeure de sa guerre en Ukraine. Après les avoir longtemps négligés, Bruxelles a pour la première fois épinglé des sociétés qui gèrent les pavillons du Gabon et des Comores dans son 19ᵉ paquet de sanctions contre la Russie, adopté le 23 octobre. Un peu plus tôt, en mai, la puissante Commission fédérale maritime américaine a aussi annoncé l’ouverture d’une vaste enquête pour déterminer comment « des lois, des réglementations ou des pratiques laxistes en matière d’immatriculation des navires favorisent le développement d’acteurs ou de navires dangereux, comme ceux de la flotte dite “fantôme” ».

L’aide militaire à l’Ukraine en forte baisse

L’aide militaire à l’Ukraine pourrait atteindre son plus bas niveau en 2025, a prévenu mercredi l’institut de recherche allemand Kiel Institute. Avant de se désengager, à l’initiative de Donald Trump de retour à la Maison Blanche en janvier 2025, les Etats-Unis fournissaient plus de la moitié de l’aide militaire. Les Européens sont, dans un premier temps, parvenus à compenser mais ils ont ensuite flanché.

« D’après les données disponibles jusqu’en octobre, l’Europe n’a pas réussi à maintenir l’élan du premier semestre 2025 », note Christoph Trebesch, qui dirige l’équipe du Kiel Institute qui recense l’aide militaire, financière et humanitaire promise et livrée à l’Ukraine depuis l’invasion russe du 24 février 2022, cité dans un communiqué. « Si ce ralentissement se poursuit dans les mois à venir, 2025 deviendra l’année présentant le moins de nouvelles allocations d’aide pour l’Ukraine » depuis 2022, prévient M. Trebesch.

Sur les dix premiers mois de 2025, 32,5 milliards d’euros d’aide militaire ont été alloués à l’Ukraine, essentiellement par l’Europe. En seulement deux mois, les alliés de l’Ukraine devraient allouer plus de 5 milliards d’euros pour égaler la plus faible année (37,6 milliards alloués en 2022) et plus de 9 milliards pour s’inscrire dans la moyenne de 41,6 milliards annuels versés entre 2022 et 2024. Or, de juillet à octobre, seulement 2 milliards d’euros ont été alloués en moyenne chaque mois.

Selon les chercheurs du Kiel Institute, la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni ont doublé, voire triplé, leurs contributions respectives, tandis que le soutien de l’Italie a baissé de 15 % et que l’Espagne n’a alloué aucune nouvelle aide militaire en 2025.

La Commission européenne cherche actuellement à piocher dans les quelque 200 milliards d’euros d’avoirs de la banque centrale russe gelés dans l’Union européenne (UE) afin de financer un prêt à l’Ukraine. L’objectif est de débloquer un premier montant de 90 milliards d’euros lors d’un sommet des chefs d’Etat et de gouvernement prévu le 18 décembre à Bruxelles. Mais ce projet complexe, selon lequel l’établissement financier Euroclear prête l’argent à l’UE, qui à son tour le prête à Kiev, se heurte à une très forte résistance de la Belgique, qui redoute des représailles de la part de la Russie.

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La France réagit aux déclarations de Volodymyr Zelensky sur l’organisation d’élections en Ukraine

Volodymyr Zelensky a déclaré mardi qu’il demandait aux députés de préparer « des propositions sur la possibilité d’amender […] la législation sur les élections sous [le régime de la] loi martiale ».

A la suite de cette déclaration, la ministre déléguée aux armées française, Alice Rufo, a réagi en affirmant que c’était « un comportement courageux, démocratique et de résistance à la guerre ». « Quand il dit que c’est compliqué d’organiser des élections en période de guerre et qu’il faut regarder la compatibilité avec la loi martiale, c’est juste », a-t-elle commenté sur la chaîne de télévision française LCI. « On sait très bien que la Russie aura forcément une forme d’ingérence sur ces élections. Il a à la fois raison de rappeler que son pays est une démocratie et qu’il est prêt à beaucoup pour servir son pays. Il a aussi une [bonne] raison de demander que la sécurité de ces élections soit garantie », a-t-elle ajouté.

Léon XIV juge qu’il n’est « pas réaliste » de chercher la paix en Ukraine sans l’aide de l’Europe

Le pape a estimé mardi que le plan de paix présenté par Donald Trump risquait d’entraîner un « énorme changement » dans l’Alliance atlantique.

Léon XIV a reçu mardi le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, dans sa résidence de Castel Gandolfo. « Chercher un accord de paix sans inclure l’Europe dans les discussions n’est, permettez-moi de le dire, pas réaliste », a-t-il dit, ajoutant : « La guerre est en Europe, et je pense que l’Europe doit être partie prenante des garanties dont nous avons besoin pour la sécurité, aujourd’hui comme à l’avenir. »

Enfin, interrogé sur la possibilité pour lui d’accepter l’invitation de Volodymyr Zelensky à se rendre en Ukraine, il a répondu : « Je l’espère », mais en ajoutant qu’il était impossible de prévoir quand un tel voyage pourrait se faire.

Le point sur la situation, mardi 9 décembre en fin de journée

  • Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, pense remettre mercredi aux Etats-Unis un plan de sortie du conflit avec la Russie mis à jour.
  • Un membre des forces armées britanniques meurt en Ukraine. « Il a été blessé dans un accident tragique alors qu’il regardait les forces ukrainiennes tester une nouvelle capacité défensive, loin des lignes de front », a annoncé mardi le ministère de la défense.
  • « Je suis toujours prêt pour l’élection », a répondu, mardi, Volodymyr Zelensky, interrogé à propos de l’entretien de Donald Trump à Politico, dans lequel celui-ci déclarait « il est temps » d’organiser des élections présidentielles en Ukraine.
  • « Je pense qu’ils sont faibles », lance Donald Trump au sujet des dirigeants européens, dans un entretien à Politico. Il s’agit de la plus virulente attaque à ce jour du président américain contre l’Europe et ses dirigeants, dans la droite ligne de la stratégie de sécurité nationale dévoilée par la Maison Blanche.
  • « La situation à Kiev reste l’une des plus difficiles – actuellement, jusqu’à 50 % des consommateurs de la capitale sont privés d’électricité », a déclaré mardi le ministère de l’énergie ukrainien, après les dernières attaques russes contre le système énergétique du pays.

Volodymyr Zelensky conditionne la tenue d’élections à la garantie de la sécurité du processus électoral

Si la sécurité du processus électoral est garantie alors que le pays est en guerre, les élections pourraient avoir lieu dans un délai de soixante à quatre-vingt-dix jours, a déclaré aux journalistes le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, répondant aux critiques de Donald Trump mardi dans un entretien à Politico. Le dirigeant a ajouté qu’il demanderait également aux députés de préparer « des propositions sur la possibilité d’amender les fondements législatifs et la loi sur les élections sous loi martiale ».

Volodymyr Zelensky pense remettre mercredi aux Etats-Unis un plan de sortie du conflit avec la Russie mis à jour

« Nous travaillons aujourd’hui et nous continuerons demain. Je pense que nous allons le remettre demain », a déclaré mardi le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, à des journalistes qui lui demandaient si le plan pour la résolution du conflit avec la Russie avait déjà été transmis à Washington.

Un membre des forces armées britanniques meurt en Ukraine, annonce le ministère de la défense

Le ministère de la défense britannique a annoncé la mort d’un membre des forces armées britanniques en Ukraine mardi matin. « Il a été blessé dans un accident tragique alors qu’il regardait les forces ukrainiennes tester une nouvelle capacité défensive, loin des lignes de front », précise le communiqué, publié sur le réseau social X.

Il s’agit du premier membre de l’armée britannique tué en Ukraine depuis le début de l’invasion russe en février 2022, a confirmé le ministère à l’Agence France-Presse, qui n’a pas donné d’autre information sur le militaire tué.

Le premier ministre, Keir Starmer, a adressé dans un communiqué ses « plus sincères condoléances » aux proches de ce militaire. Le Royaume-Uni a par le passé reconnu qu’un « petit nombre » de soldats britanniques se trouvaient en Ukraine, pour assurer la sécurité de ses diplomates et pour soutenir l’armée ukrainienne.

Volodymyr Zelensky prêt à envoyer sa proposition révisée du plan Trump

« Les volets ukrainien et européen sont désormais plus avancés, et nous sommes prêts à les présenter à nos partenaires américains », a écrit, mardi sur le réseau social X, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, évoquant un envoi « dans un avenir proche » à Washington de sa proposition révisée du plan Trump pour mettre fin à la guerre en Ukraine. Lundi, il avait souligné que la proposition pourrait être transmise à Washington dès mardi. Le plan présenté par les Etats-Unis a été ramené de 28 à 20 points après les discussions américano-ukrainiennes du week-end.

Selon le chef de l’Etat ukrainien, la question territoriale et les garanties de sécurité internationale figurent parmi les principaux points de blocage. « Envisageons-nous de céder des territoires ? Nous n’avons aucun droit légal de le faire, en vertu de la loi ukrainienne, de notre Constitution et du droit international. Et nous n’avons aucun droit moral non plus, a-t-il affirmé. L’essentiel est de savoir ce que nos partenaires seront prêts à faire en cas de nouvelle agression de la Russie. Pour l’instant, nous n’avons reçu aucune réponse à cette question. »

Dans une allocution télévisée mardi, le président russe, Vladimir Poutine, a qualifié la région du Donbass, dans l’est de l’Ukraine, de « territoire historique » de la Russie.

« Je suis toujours prêt pour l’élection » présidentielle en Ukraine, répond Volodymyr Zelensky à l’appel de Donald Trump

Interrogé sur l’entretien de Donald Trump à Politico, dans lequel celui-ci déclarait « il est temps » d’organiser des élections présidentielles en Ukraine, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a répondu mardi au journal La Repubblica, lors de sa visite en Italie : « Je suis toujours prêt pour l’élection. »

A propos du sommet bilatéral avec la première ministre italienne, Giorgia Meloni, le chef de l’Etat ukrainien a ensuite ajouté : « Je lui fais confiance, elle nous aidera. »

La moitié de Kiev plongée dans l’obscurité, selon le ministère de l’énergie ukrainien

« La situation à Kiev reste l’une des plus difficiles – actuellement, jusqu’à 50 % des consommateurs de la capitale sont privés d’électricité », a déclaré mardi le ministère de l’énergie ukrainien, après les dernières attaques russes contre le système énergétique du pays.

En raison de ces attaques, l’opérateur ukrainien du réseau électrique, Ukrenergo, est obligé de restreindre l’approvisionnement des consommateurs, plongeant des régions entières dans l’obscurité. A Kiev, notamment, les habitants n’ont eu de l’électricité qu’une dizaine d’heures par jour au cours de la semaine écoulée. Les coupures de courant affectent également l’approvisionnement en eau et en chauffage.

Un hiver « plus dur » attendu du fait des destructions « considérables » affectant le système gazier, selon le directeur de Naftogaz

La population ukrainienne va endurer cette année un hiver encore « plus dur » à cause des bombardements russes ayant causé des dégâts « considérables » au système gazier, a affirmé à l’Agence France-Presse Serhi Koretsky, le directeur de la principale entreprise publique du secteur, Naftogaz. « Depuis le début d’octobre, avant la période de chauffe, l’intensité, la combinaison et l’agressivité des attaques ont fortement augmenté », a-t-il souligné.

Les attaques russes ont causé des dégâts estimés à 1,1 milliard de dollars sur le réseau gazier ukrainien, a-t-il précisé, ajoutant que la remise en état de certains sites pourrait prendre jusqu’à deux ans, parce qu’elle nécessite des pièces fabriquées sur mesure venant d’Europe et des Etats-Unis.

M. Koretsky a expliqué que Moscou employait contre le réseau gazier des missiles balistiques ou de croisière que la défense antiaérienne ukrainienne avait du mal, voire échouait, à détruire en vol. D’après lui, la production nationale de gaz en Ukraine en 2025 sera « nettement inférieure » aux 13,9 milliards de mètres cubes enregistrés en 2024, et Kiev a dû importer 4 milliards de mètres cubes supplémentaires, pour un coût de 2 milliards de dollars, afin de subvenir à ses besoins.

A Kiev, les Ukrainiens se recueillent dans des mémoriaux improvisés, alors que l’armée russe avance dans l’Est

Un homme passe devant le mur à la mémoire des morts pour l’Ukraine, un mémorial dédié aux soldats ukrainiens tués en service, à Kiev, le 9 décembre 2025. Un homme passe devant le mur à la mémoire des morts pour l’Ukraine, un mémorial dédié aux soldats ukrainiens tués en service, à Kiev, le 9 décembre 2025.
Une femme touche le portrait de son mari, mort au front, devant le mémorial installé sur la place de l’Indépendance, à Kiev, le 9 décembre 2025. Une femme touche le portrait de son mari, mort au front, devant le mémorial installé sur la place de l’Indépendance, à Kiev, le 9 décembre 2025.
Une femme tient des fleurs en se recueillant, sur la place de l’Indépendance, à Kiev, le 9 décembre 2025. Une femme tient des fleurs en se recueillant, sur la place de l’Indépendance, à Kiev, le 9 décembre 2025.

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