Le porte-parole du Kremlin a réaffirmé que la Russie souhaitait un règlement durable du conflit en Ukraine et que la position de Moscou sur ce dossier demeurait « claire et cohérente ».

Le conseiller pour la politique étrangère russe,  Yuri Ushakov, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, et le chef de la République du Tatarstan, Rustam Minnikhanov, pendant des discussions au Turkmenistan, le 12 décembre 2025. - ALEXANDER KAZAKOV / AP Le conseiller pour la politique étrangère russe, Yuri Ushakov, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, et le chef de la République du Tatarstan, Rustam Minnikhanov, pendant des discussions au Turkmenistan, le 12 décembre 2025. ALEXANDER KAZAKOV / AP

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Aux funérailles de soldats ukrainiens tombés dans les premiers mois de la guerre

A Ivano-Frankove, dans l’oblast de Lviv, des funérailles étaient organisées ce mardi pour six soldats ukrainiens non identifiés. Tués lors de la bataille pour la ville de Bakhmout, qui s’est déroulée dans l’oblast de Donetsk entre 2022 et 2023, leurs corps avaient été restitués lors d’un échange en novembre dernier.

Aux funérailles de six soldats ukrainiens non identifiés, à Ivano-Frankove, dans l’oblast de Lviv, en Ukraine, le 16 décembre 2025. Aux funérailles de six soldats ukrainiens non identifiés, à Ivano-Frankove, dans l’oblast de Lviv, en Ukraine, le 16 décembre 2025.
Aux funérailles de six soldats ukrainiens non identifiés, à Ivano-Frankove, dans l’oblast de Lviv, en Ukraine, le 16 décembre 2025. Aux funérailles de six soldats ukrainiens non identifiés, à Ivano-Frankove, dans l’oblast de Lviv, en Ukraine, le 16 décembre 2025.
Dans un cimetière de la ville d’Ivano-Frankove, dans l’oblast de Lviv, en Ukraine, le 16 décembre 2025. Dans un cimetière de la ville d’Ivano-Frankove, dans l’oblast de Lviv, en Ukraine, le 16 décembre 2025.

Le point sur la situation, mardi 16 décembre à 21 heures

  • La participation des Européens aux négociations sur l’Ukraine « n’augure rien de bon », selon Moscou. La Russie a affirmé lundi n’avoir reçu aucun signal concernant les négociations de Berlin. Sergueï Lavrov, le ministre des affaires étrangères russe, a critiqué l’Europe qui, selon lui, « tente une fois de plus d’imposer ses conditions et ses souhaits, prétendument liés à la crise ukrainienne ».
  • L’Allemagne renforce les défenses antiaériennes de l’Ukraine en lui fournissant des missiles puisés dans ses stocks.
  • L’ONU alerte sur la dégradation des droits humains dans les territoires ukrainiens occupés par la Russie, a déclaré Volker Türk, mardi, devant le Conseil des droits de l’homme de l’ONU.
  • Londres lance une enquête indépendante sur l’ingérence financière étrangère après la condamnation à dix ans de prison de Nathan Gill, député européen de 2014 à 2020, qui a accepté des dizaines de milliers de livres sterling d’un homme d’affaires ukrainien proche du Kremlin, pour faire des déclarations prorusses au Parlement européen et dans des médias entre 2018 et 2019.

Ce que dit Susie Wiles à « Vanity Fair » sur Poutine, Zelensky et l’Ukraine

C’est l’article qui fait fulminer la Maison Blanche. Dans la deuxième partie de l’article publié mardi par le magazine américain Vanity Fair, Susie Wiles, la directrice de cabinet de Donald Trump, aborde la relation du président américain avec Vladimir Poutine, la relation avec Volodymyr Zelensky et la question ukrainienne.

Susie Wiles rappelle la rencontre entre les deux dirigeants en 2018 à Helsinki, au cours de laquelle Donald Trump avait semblé donner crédit aux dénégations de Vladimir Poutine concernant une ingérence russe dans l’élection présidentielle américaine de 2016. « À distance, à Helsinki, j’ai eu le sentiment qu’il existait une sorte d’amitié, ou du moins d’admiration », explique-t-elle, tout en soulignant que les conversations téléphoniques ultérieures avaient été « très contrastées », certaines étant cordiales, d’autres beaucoup moins.

La conseillère a également évoqué les tensions ayant précédé la confrontation publique entre Donald Trump, le sénateur JD Vance et le président ukrainien Volodymyr Zelensky en février dernier dans le bureau Ovale. Selon elle, l’incident aurait été précédé de désaccords en coulisses avec Kiev. « Si c’était à refaire, je n’aurais pas autorisé la présence des caméras », a-t-elle estimé.

À l’approche du sommet d’août entre Donald Trump et Vladimir Poutine en Alaska, le président américain avait publiquement appelé à un cessez-le-feu en Ukraine, avant d’y renoncer selon Mme Wiles, avant même l’ouverture de la rencontre. Selon elle, les proches de Donald Trump demeuraient divisés sur les intentions réelles du président russe. Certains estimaient que Moscou se satisferait d’un contrôle accru dans l’est de l’Ukraine, tandis que Donald Trump, selon la directrice de cabinet considérait que Vladimir Poutine visait « l’ensemble du pays ».

En octobre, le sécrétaire d’Etat Marco Rubio a déclaré que plusieurs propositions visant à mettre fin au conflit sur les lignes de front actuelles, incluant des territoires ukrainiens contrôlés par la Russie depuis 2014, avaient été rejetées par Moscou, alimentant les doutes sur les objectifs finaux du Kremlin.

L’ONU alerte sur la dégradation des droits humains dans les territoires ukrainiens occupés par la Russie

Confiscations de biens, restrictions d’internet et exécutions de prisonniers : le haut-commissaire de l’ONU pour les droits de l’homme s’est inquiété mardi d’une diminution des libertés dans les territoires ukrainiens occupés par la Russie.

« Dans les territoires occupés par la Russie, nos conclusions font état d’un durcissement des restrictions à la liberté de circulation, d’expression et de religion », a déclaré Volker Türk, mardi, devant le Conseil des droits de l’homme de l’ONU. Il a souligné que l’accès à internet et aux services de messagerie a été encore « davantage limité ».

Il a par ailleurs indiqué que « les confiscations de biens par les autorités russes dans les territoires occupés, en violation du droit international humanitaire, suscitent des inquiétudes croissantes ».

« En date de novembre 2025, plus de 38 000 logements étaient enregistrés comme potentiellement abandonnés dans les régions occupées » mais « les Ukrainiens ont indiqué être dans l’impossibilité de vérifier le statut de leurs biens immobiliers et d’en conserver la propriété, en raison d’obstacles procéduraux », a expliqué M. Türk.

Plus généralement, le haut-commissaire a dénoncé que « près de quatre ans après le début de l’invasion à grande échelle de l’Ukraine par la Russie », en février 2022, « la situation des civils est devenue encore plus insupportable ».

« Alors que les négociations de paix se poursuivent, nos observations et nos informations montrent que la guerre s’intensifie, causant davantage de morts, de dégâts et de destructions », a-t-il alerté.

Le haut-commissaire plaide, dans le cadre des négociations pour un cessez-le-feu en Ukraine, pour des mesures visant à « réduire les dommages et renforcer la confiance à long terme ».

« Par exemple, à titre de mesures immédiates, il s’agirait de s’engager à ne pas utiliser d’armes à longue portée ni de drones à courte portée dans les zones densément peuplées, et à ne pas cibler les infrastructures énergétiques critiques », a-t-il détaillé. Il s’agirait également, entre autres, de s’engager à « échanger tous les prisonniers de guerre et à libérer et à rapatrier tous les civils ukrainiens détenus ».

Le haut-commissariat aux droits de l’homme de l’ONU a documenté l’exécution extrajudiciaire de « 96 prisonniers de guerre et personnes hors de combat » depuis l’invasion russe. « Depuis la mi-novembre, nous avons constaté une augmentation des signalements d’exécutions de militaires ukrainiens. Nous avons jugé crédibles les informations faisant état de l’exécution de 14 prisonniers de guerre ukrainiens après leur capture par les forces russes, et nous enquêtons sur 10 autres cas », a indiqué M. Türk.

Selon un rapport de l’OSCE publié en septembre, 13 500 soldats des forces armées ukrainiennes ont été faits prisonniers depuis février 2022, dont approximativement 169 sont morts en captivité, près de 6 800 ont été libérés et rapatriés, et environ 6 300 restent en détention.

Bonjour,

C’est ce qu’a déclaré ce matin à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov : « Pour l’instant nous n’avons vu que des publications dans les journaux et nous ne réagirons pas à des publications dans les journaux. Nous n’avons pas vu le texte. Quand nous le verrons, alors nous l’analyserons », a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.

Les détails du plan américain après qu’il a été remanié avec les Ukrainiens ne sont pas connus, mais Volodymyr Zelensky avait indiqué qu’il impliquait des concessions territoriales de la part de Kiev. Le document originel de Washington a été perçu par Kiev et les Européens comme largement favorable aux positions du Kremlin. Une source diplomatique européenne à Kiev a affirmé mardi à l’AFP que l’enjeu actuel pour l’UE consistait à « détacher les Etats-Unis des positions russes ».

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A Zaporijia, après une attaque de drone russe sur un immeuble résidentiel

Intérieur d’un appartement touché par une frappe de drone russe, à Zaporijia, en Ukraine, le 16 décembre 2025. Intérieur d’un appartement touché par une frappe de drone russe, à Zaporijia, en Ukraine, le 16 décembre 2025.
Une habitante assise près de son immeuble, touché par une frappe de drone russe, à Zaporijia, en Ukraine, le 16 décembre 2025. Une habitante assise près de son immeuble, touché par une frappe de drone russe, à Zaporijia, en Ukraine, le 16 décembre 2025.
Des secouristes, près de l’immeuble touché par une frappe de drone russe, à Zaporijia, en Ukraine, le 16 décembre 2025. Des secouristes, près de l’immeuble touché par une frappe de drone russe, à Zaporijia, en Ukraine, le 16 décembre 2025.

La participation des Européens aux négociations sur l’Ukraine « n’augure rien de bon », selon Moscou

La Russie a affirmé lundi n’avoir reçu aucun signal concernant les négociations de Berlin, a déclaré, mardi, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, au journal russe Izvestia. « Il faut d’abord examiner ce qui sera élaboré à l’issue des discussions que mènent les Américains avec les Ukrainiens, avec la participation des Européens », a dit M. Peskov. « La participation des Européens, en termes d’acceptabilité [de l’accord par Moscou], n’augure rien de bon », a ajouté le porte-parole de la présidence russe.

Dans un entretien à la radio-télévision d’Etat iranienne, Sergueï Lavrov, le ministre des affaires étrangères russe accusait l’Europe qui, selon lui, « tente une fois de plus d’imposer ses conditions et ses souhaits, prétendument liés à la crise ukrainienne. Elle instrumentalise cette crise pour affirmer son pouvoir, saboter les négociations et contrecarrer les États-Unis et tous ceux qui aspirent à un règlement équitable ».

M. Peskov a par ailleurs réaffirmé que la Russie souhaitait un règlement durable du conflit en Ukraine et que la position de Moscou sur ce dossier demeurait « claire et cohérente ». Il a également confirmé qu’un échange téléphonique avait eu lieu récemment entre les présidents russe et américain, Vladimir Poutine et Donald Trump.

Le président américain a de son côté indiqué le 15 décembre s’être récemment entretenu avec son homologue russe. Dans la nuit du 2 au 3 décembre, Vladimir Poutine a rencontré à Moscou l’envoyé spécial du président américain Steven Witkoff ainsi que Jared Kushner, gendre de Donald Trump. L’entretien a duré environ cinq heures. Selon le Kremlin, le président russe a qualifié cette rencontre de « très utile », tandis que Donald Trump l’a jugée « très bonne ».

L’Allemagne renforce les défenses antiaériennes de l’Ukraine en lui fournissant des missiles puisés dans ses stocks

L’Allemagne a réaffirmé, mardi, son engagement à poursuivre et renforcer son soutien militaire à l’Ukraine, annonçant une augmentation significative de son aide lors d’une réunion du groupe de contact pour la défense de l’Ukraine (UDCG).

Boris Pistorius, le ministre de la défense allemand, a annoncé que Berlin prévoyait d’allouer 3 milliards d’euros supplémentaires d’aide militaire l’an prochain, portant le total de l’aide allemande prévue pour 2026 à 11,5 milliards d’euros. Depuis le début de la guerre, en février 2022, l’Allemagne a fourni ou engagé environ 40 milliards d’euros de soutien militaire à Kiev, devenant ainsi le principal contributeur européen.

Lors de la réunion, M. Pistorius a souligné que la sécurité de l’Ukraine était « étroitement liée » à celle de l’Europe et que l’objectif était de permettre à Kiev de négocier à partir d’une position de force. L’Allemagne prévoit notamment de livrer à l’Ukraine un grand nombre de missiles Sidewinder puisés dans ses stocks [missiles air-air pouvant être utilisés depuis le sol, des hélicoptères ou des avions de chasse contre des aéronefs ou des drones ennemis], ainsi que de poursuivre la fourniture de deux systèmes de défense aérienne Patriot. Par ailleurs, l’Ukraine a reçu son neuvième système de défense antimissile IRIS-T.

La position russe sur les négociations reste inchangée

Le ministre des affaires étrangères russe, Sergueï Lavrov, a déclaré, jeudi, que tous les « malentendus » avec les Etats-Unis avaient été réglés au sujet de l’Ukraine. Dans un entretien avec la radio-télévision d’Etat iranienne, lundi, il rappelle la position russe – inchangée –, à un moment où Washington promet des garanties de sécurité « en platine » à l’Ukraine.

« Des négociations sont en cours. Notre position est claire. Il faut s’attaquer aux causes profondes du conflit. Parmi celles-ci figurent les menaces qui pèsent sur la Fédération de Russie, engendrées par l’expansion de l’OTAN vers l’est, en direction de nos frontières, et par l’intégration de l’Ukraine à l’Alliance, ainsi que par le refus de discuter de nos propositions de mesures collectives de contre-sécurité. Une autre menace réside dans la destruction de tout ce qui est russe sur ces terres qui, pendant des siècles, ont abrité le peuple, la culture et l’histoire russes, mais qui, par un caprice de l’histoire, sont désormais intégrées à l’Ukraine », rappelle Sergueï Lavrov, avant de poursuivre sa rhétorique : « Heureusement, les Américains l’ont compris. Ils ont clairement affirmé qu’il ne saurait y avoir d’OTAN en Ukraine, que les terres habitées par les Russes depuis des siècles doivent redevenir russes, et que la langue et la culture russes, ainsi que les droits de l’Eglise orthodoxe ukrainienne canonique, doivent être rétablies. »

Et d’ajouter : « Les Américains s’efforcent de trouver une solution. Nos récents échanges avec eux nous laissent espérer qu’ils ont mieux compris notre position. Ils comprennent ce qu’il faut faire pour garantir un règlement fiable et durable de ce conflit, et non pas un simple cessez-le-feu de plus destiné à approvisionner l’Ukraine en armes. Le processus est donc en cours. Nous attendons la réponse des Américains à leurs discussions avec les Ukrainiens. »

Dans cet entretien, il prend aussi à partie l’Europe qui, selon lui, « tente une fois de plus d’imposer ses conditions et ses souhaits, prétendument liés à la crise ukrainienne. Elle instrumentalise cette crise pour affirmer son pouvoir, saboter les négociations et contrecarrer les Etats-Unis et tous ceux qui aspirent à un règlement équitable ».

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Royaume-Uni : une enquête indépendante sur l’ingérence financière étrangère après la condamnation d’un ex-député pro-Brexit

Après la condamnation pour corruption d’un ancien député européen du parti pro-Brexit qui avait participé à une campagne d’influence prorusse, le gouvernement britannique a annoncé, mardi, le lancement d’une enquête indépendante sur « l’ingérence financière étrangère dans la politique » au Royaume-Uni.

Le 21 novembre, Nathan Gill, député européen de 2014 à 2020, a été condamné à dix ans de prison pour avoir accepté des dizaines de milliers de livres sterling d’un homme d’affaires ukrainien proche du Kremlin, pour faire des déclarations prorusses au Parlement européen et dans des médias entre 2018 et 2019. Cet ancien élu travaillait alors avec Nigel Farage, également député européen à l’époque et désormais chef du parti anti-immigration Reform UK, en tête des intentions de vote dans les sondages d’opinion au Royaume-Uni.

La conduite de cet élu « est une tache sur notre démocratie. L’enquête indépendante œuvrera à effacer cette tache », a déclaré à la Chambre des communes Steve Reed, le ministre chargé des affaires locales et des élections en annonçant le lancement de cette enquête.

Ces événements « ont démontré la nécessité de s’interroger sur l’efficacité de notre système de protection », a-t-il insisté. L’enquête s’intéressera à « l’efficacité de notre législation sur le financement politique », aux mécanismes de contrôle en place afin « d’identifier et atténuer les ingérences étrangères », aux « garanties contre les flux de financement illicites », ainsi qu’au « pouvoir de contrôle de la Commission électorale », a-t-il détaillé.

« Je suis prêt à prendre toutes les mesures nécessaires pour protéger la démocratie britannique contre toute ingérence étrangère et hostile », a encore déclaré M. Reed, dans un contexte de tensions avec la Russie depuis le début de la guerre en Ukraine en 2022.

Après la condamnation de Nathan Gill, Nigel Farage, qui a plusieurs fois été accusé d’avoir adopté une position trop conciliante vis-à-vis de Moscou, s’était dit « stupéfait » par les révélations sur son ancien collègue.

Le chef du Parti des démocrates libéraux, Ed Davey (centriste), avait estimé que Reform UK et Nigel Farage constituaient « un danger pour la sécurité nationale ».

La loi britannique sur le financement des partis politiques interdit les dons provenant de personnes physiques non inscrites sur un registre électoral britannique ou d’entreprises qui ne sont pas immatriculées et n’exercent pas sur le territoire.

Le gouvernement a déjà présenté cet été une réforme de la loi électorale pour mieux lutter contre les risques d’ingérence étrangère, qui sera complétée par les conclusions de cette enquête, attendues d’ici à mars 2026.

Le point sur la situation, mardi 16 décembre à 16 heures

  • Dmitri Peskov, porte-parole du Kremlin, a écarté l’idée d’une trêve de Noël. « Si les Ukrainiens souhaitent privilégier des solutions à court terme et irréalisables plutôt qu’un accord, il est peu probable que nous soyons disposés à y participer », a-t-il déclaré.
  • Il a par ailleurs assuré que Moscou n’avait pas pris connaissance des propositions européennes relatives aux garanties de sécurité pour l’Ukraine, publiées la veille.
  • Selon le texte publié lundi soir, les Européens ont promis d’apporter un soutien soutenu et significatif à l’Ukraine, de créer une force multinationale dans le cadre de la coalition des volontaires, soutenue par les Etats-Unis, qui contribuera à la sécurisation de l’espace aérien ukrainien et à la sécurisation des mers, « notamment par des opérations à l’intérieur de l’Ukraine ».
  • Ils proposent en outre la mise en place d’un mécanisme de surveillance et de vérification du cessez-le-feu dirigé par les Etats-Unis afin de lancer des alertes au plus tôt en cas d’attaque éventuelle, d’en identifier les responsables et d’y répondre.
  • L’alimentation électrique a pu être rétablie pour 330 000 foyers de l’oblast d’Odessa, mais 288 000 en sont toujours privés, à la suite d’une attaque russe « massive », rapporte la compagnie d’énergie DTEK. Selon Ukrenergo, une panne affecte également toute la partie non occupée de l’oblast de Donetsk.
  • Le Royaume-uni va fournir à Kiev des moyens de défense aérienne, des missiles et des tourelles automatisées pour abattre les drones d’une valeur de 600 millions de livres (685 millions d’euros), a annoncé le secrétaire à la défense britannique, John Healey, à l’ouverture d’une réunion du groupe de contact pour la défense de l’Ukraine.
  • Un organisme international établi à La Haye pour statuer sur les réparations à verser à l’Ukraine a été instauré, en présence de hauts responsables européens et du président ukrainien, Volodymyr Zelensky. La Commission internationale des réclamations pour l’Ukraine, dont la convention a été signée par 35 pays, statuera sur les demandes de réparations.

« La situation exige que l’on accorde immédiatement la priorité au flanc oriental de l’Union européenne », estiment huit pays du nord et de l’est de l’Europe

La défense du flanc oriental de l’Europe doit être une priorité « immédiate » en raison de la menace russe, ont déclaré, mardi, les dirigeants de huit pays du nord et de l’est de l’Europe, lors d’un sommet organisé à Helsinki.

« La Russie reste une menace aujourd’hui, demain et dans un avenir prévisible », a dit le premier ministre finlandais, Petteri Orpo, lors d’une conférence de presse.

« La situation exige que l’on accorde immédiatement la priorité au flanc oriental de l’Union européenne grâce à une approche opérationnelle, coordonnée et multidomaines », écrivent les dirigeants de Finlande, de Suède, de Lettonie, de Lituanie, d’Estonie, de Pologne, de Roumanie et de Bulgarie, dans une déclaration commune.

Les signataires insistent en particulier sur un renforcement des capacités de combat terrestre, de défense contre les drones, de défense aérienne et antimissile, de protection des frontières et des infrastructures critiques dans le cadre de l’UE, et en collaboration avec l’OTAN.

« L’UE peut jouer un rôle important en soutenant les efforts individuels des Etats membres pour renforcer leurs capacités de défense, en définissant le financement, en simplifiant les réglementations et en renforçant la mobilité militaire », a souligné le premier ministre suédois, Ulf Kristersson.

« Nous ne voyons pas de signe montrant que la Russie veut la paix » en Ukraine, a estimé le premier ministre finlandais.

A La Haye, ce mardi, lors de l’instauration de la Commission internationale des réclamations pour l’Ukraine

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, lors d’une conférence consacrée aux réparations dues à l’Ukraine, à La Haye, aux Pays-Bas, le 16 décembre 2025. Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, lors d’une conférence consacrée aux réparations dues à l’Ukraine, à La Haye, aux Pays-Bas, le 16 décembre 2025.
Volodymyr Zelensky rencontre le secrétaire général du Conseil de l’Europe, Alain Berset, le premier ministre néerlandais, Dick Schoof, et la présidente moldave, Maia Sandu, à l’occasion de l’instauration d’une commission internationale chargée de traiter les demandes de répération de Kiev, à La Haye, aux Pays-Bas, le 16 décembre 2025. Volodymyr Zelensky rencontre le secrétaire général du Conseil de l’Europe, Alain Berset, le premier ministre néerlandais, Dick Schoof, et la présidente moldave, Maia Sandu, à l’occasion de l’instauration d’une commission internationale chargée de traiter les demandes de répération de Kiev, à La Haye, aux Pays-Bas, le 16 décembre 2025.
Le ministre des affaires étrangères ukrainien, Andrii Sybiha, à côté de ses homologues moldave, Mihai Popsoi, et néerlandais, David van Weel, lors de la signature d’un traité portant la création de la Commission internationale des réclamations pour l’Ukraine, chargée de traiter les demandes de réparations liées à la guerre, à La Haye (Pays-Bas), le 16 décembre 2025. Le ministre des affaires étrangères ukrainien, Andrii Sybiha, à côté de ses homologues moldave, Mihai Popsoi, et néerlandais, David van Weel, lors de la signature d’un traité portant la création de la Commission internationale des réclamations pour l’Ukraine, chargée de traiter les demandes de réparations liées à la guerre, à La Haye (Pays-Bas), le 16 décembre 2025.
Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, le premier ministre néerlandais, Dick Schoof, et le secrétaire général du Conseil de l’Europe, Alain Berset, applaudissent lors de la signature du traité, à La Haye, aux Pays-Bas, le 16 décembre 2025. Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, le premier ministre néerlandais, Dick Schoof, et le secrétaire général du Conseil de l’Europe, Alain Berset, applaudissent lors de la signature du traité, à La Haye, aux Pays-Bas, le 16 décembre 2025.

Bonjour Ro,

Vous faites sans doute référence à la société Atreyd, à l’origine d’un dispositif baptisé « mur de drones » conçu pour intercepter entre autres les drones d’attaque russes de type Shahed, qui devrait être déployé prochainement en Ukraine. Vous pouvez retrouver l’information ici.

La Deutsche Welle déclarée indésirable en Russie

La Deutsche Welle (DW), radio-télévision allemande qui diffuse également en langue russe, a été ajoutée à la liste des « organisations indésirables » du ministère de la justice russe, rapporte l’Agence France-Presse.

DW, financé par l’Etat allemand, avait déjà été déclaré « agent de l’étranger » en 2022, autre classification qui impose d’importantes contraintes. Son bureau de Moscou avait été fermé la même année.

« La Russie peut nous qualifier d’organisation indésirable, mais cela ne nous dissuadera pas », avait promis sa direction, la semaine dernière, après l’annonce dans la presse des intentions de Moscou.

Londres annonce un investissement sans précédent dans la défense aérienne ukrainienne

Le Royaume-Uni va fournir à Kiev des moyens de défense aérienne, des missiles et des tourelles automatisées pour abattre les drones d’une valeur de 600 millions de livres (685 millions d’euros), a annoncé le secrétaire à la défense britannique, John Healey, à l’ouverture d’une réunion du groupe de contact pour la défense de l’Ukraine.

« La défense aérienne est une priorité absolue. C’est pourquoi je peux confirmer aujourd’hui le plus important investissement jamais réalisé par le Royaume-Uni en une seule année dans la défense aérienne ukrainienne. Il s’élève à 600 millions de livres sterling », a-t-il déclaré, précisant que les livraisons étaient en cours et se poursuivraient en 2026.

John Healey a, en outre, annoncé le lancement imminent de la production de drones intercepteurs Octopus au Royaume-Uni, dont plusieurs milliers doivent être fournis chaque mois à l’Ukraine.

« Notre mission est claire : soutenir le combat aujourd’hui, garantir la paix demain et, si [le président russe, Vladimir] Poutine, décide de poursuivre cette guerre l’année prochaine, notre message à Moscou est clair : le groupe de contact n’en sera que plus fort, plus uni et fournira encore plus d’armes aux combattants ukrainiens tout au long de l’année 2026 », a-t-il promis.

Une commission européenne chargée de statuer sur les réparations instaurée à La Haye

Un organisme international établi à La Haye pour statuer sur les réparations à verser à l’Ukraine a été instauré, mardi, en présence de hauts responsables européens et du président ukrainien, Volodymyr Zelensky.

La Commission internationale des réclamations pour l’Ukraine, dont la convention a été signée par 35 pays, statuera sur les demandes de réparations, y compris sur les montants à verser, sachant qu’un « registre des dommages » existe déjà et a reçu environ 80 000 demandes d’indemnisation émanant de particuliers ou d’organisations.

« Nous espérons que tous les mécanismes d’indemnisation (…) seront mis en place et bénéficieront d’un soutien international fort et suffisant afin que les gens puissent vraiment sentir que tous les dommages causés par la guerre peuvent être indemnisés », a déclaré M. Zelensky. « Cette guerre et la responsabilité de la Russie dans celle-là doivent devenir un exemple clair afin que d’autres apprennent à ne pas choisir l’agression », a-t-il ajouté.

La prochaine étape consistera à créer un fonds d’indemnisation, mais le fonctionnement de cette partie cruciale du processus n’a pas encore été clarifié, notamment à cause de la question de l’éventuelle utilisation des avoirs russes gelés. Le mécanisme d’indemnisation sera coordonné par le Conseil de l’Europe, qui siège à Strasbourg, dont la Russie a été exclue en mars 2022.

« La création du fonds de compensation devrait intervenir dans un délai d’environ douze à dix-huit mois », a déclaré Alain Berset, secrétaire général du Conseil. « Bien sûr, les paiements aux victimes suivront une fois que le fonds sera opérationnel et que les demandes d’indemnisation auront été déposées », a-t-il ajouté.

A bord du Food Train, des bénévoles préparent des repas chauds pour les habitants d’Odessa toujours privés d’électricité

Un train humanitaire de la compagnie des chemins de fer publique, Ukrzaliznytsia, distribue des repas chauds aux habitants privés d’électricité et de chauffage à la suite d’une attaque russe.

Dépêché à Odessa, le Food Train, une cuisine mobile installée dans des wagons, fournit également une aide alimentaire aux populations des régions d’Odessa et de Kherson. « Lors des journées les plus difficiles, il est crucial que l’essentiel reste accessible : de la nourriture, du thé chaud et le sentiment que quelqu’un se soucie de vous », souligne Ukrzaliznytsia sur Facebook.

La situation énergétique demeure critique dans cet oblast du sud-ouest de l’Ukraine. Selon la compagnie d’électricité DTEK, le courant a pu être rétabli pour environ 330 000 foyers, mais près de 288 000 restent privés d’électricité après une attaque russe qualifiée de « massive ».

Préparation des repas chauds à bord du Food Train, à Odessa (Ukraine), le 16 décembre 2025. Préparation des repas chauds à bord du Food Train, à Odessa (Ukraine), le 16 décembre 2025.
A bord du Food Train, à Odessa, le 16 décembre 2025. A bord du Food Train, à Odessa, le 16 décembre 2025.
A bord du Food Train, à Odessa, le 16 décembre 2025. A bord du Food Train, à Odessa, le 16 décembre 2025.
A bord du Food Train, à Odessa, le 16 décembre 2025. A bord du Food Train, à Odessa, le 16 décembre 2025.

Vingt-huit drones ukrainiens interceptés au cours de la matinée en Russie, selon Moscou

Vingt-huit drones ukrainiens ont été interceptés en Russie entre 8 heures et midi, heure de Moscou, annonce le ministère de la défense. Dix-huit ont été abattus dans l’oblast de Briansk, six dans la région de Saint-Pétersbourg, deux dans celle de Moscou, et les deux derniers dans les oblasts de Kalouga et de Smolensk, précise-t-il.

Le Kremlin dit ne « pas avoir vu » les propositions européennes concernant les garanties de sécurité

Le Kremlin a dit mardi ne pas avoir pris connaissance des propositions européennes relatives aux garanties de sécurité pour l’Ukraine, publiées la veille, et s’est donc abstenu de les commenter.

« Pour l’instant, nous n’avons vu que des publications dans les journaux et nous n’y réagirons pas. Nous n’avons pas vu le texte. Quand nous le verrons, nous l’analyserons », a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.

Dans la déclaration conjointe rendue publique lundi soir par le gouvernement allemand après deux jours de négociations à Berlin entre le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, et des émissaires américains, les dirigeants des principaux pays européens – notamment l’Allemagne, la France et la Grande-Bretagne – et de l’Union européenne proposent la formation d’une « force multinationale pour l’Ukraine », qui serait « composée de contributions de nations volontaires et soutenue par les Etats-Unis ». Ils évoquent aussi « un mécanisme de surveillance et de vérification du cessez-le-feu dirigé par les Etats-Unis ».

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