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DÉCRYPTAGE - Sur fond de hausse des coups et blessures volontaires, les meurtres et assassinats ont grimpé dangereusement sur les douze derniers mois. Autopsie d’une radicalisation des comportements.
Un meurtre ou un assassinat toutes les huit heures en moyenne… Alors que l’année va se clore, le visage de l’hyper violence en France se précise. Le Service statistique ministériel de la sécurité intérieure (SSMSI), rattaché à la direction générale de la police nationale, a pour mission notamment de recenser ces «homicides (y compris les coups et blessures volontaires suivis de mort)». Or le chiffre brut qu’il livre pour les douze derniers mois dans sa publication «Interstat» de décembre 2025 se fait des plus éclairants : 1.268 faits recensés, soit +8%, sur 365 jours consécutifs.
L’on remarque que sur la même séquence de douze mois glissants, en décembre 2017, le total était de 886 homicides ou assimilés. Ce qui représente une hausse de plus de 43 % à huit ans d’intervalle, avec au fil du temps des fluctuations certes, mais une courbe globalement ascendante. Cette dégradation est même jugée «spectaculaire» par un commissaire toujours en activité et longtemps adjoint au chef de l’une…
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