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Malgré un budget en légère baisse par rapport à l’an dernier, le festival d’art lyrique promet pour sa 78e édition de beaux rendez-vous et de belles prises de risque, dont les débuts en fosse de Klaus Mäkelä.
Cinq opéras en version scénique, dont quatre nouvelles productions et une création mondiale. Vingt-neuf représentations. Seize concerts (dont Les Vêpres siciliennes et Le Château de Barbe-Bleue en version concert…) Et un budget de 23,1 millions d’euros, soit 3 % de baisse supplémentaire par rapport à l’an dernier. Telle sera la voilure de l’édition 2026 du Festival international d’art lyrique d’Aix-en-Provence. Une édition « construite sur les mêmes principes que 2025 », assurent les organisateurs. À savoir un savant équilibre entre ambitions artistiques, et l’objectif de redressement économique qui incombe à la manifestation depuis la découverte, en 2024, d’un déficit abyssal de plusieurs millions d’euros menaçant sa pérennité, qui l’avait conduite à réduire drastiquement son budget (14 % de baisse entre 2024 et 2025).
Si les recettes de 2025 ont été supérieures aux prévisions et se sont vues confortées, il y a quelques semaines, par la remise du Prix Birgit Nilsson (1 million de dollars !)…
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