"Éprouvante et injuste" : Cette mort dans la série d'horreur du moment est l'une des plus horribles que j'aie vue depuis longtemps

Ces derniers jours, deux séries américaines m'ont bluffée ! Alors que la première partie de la saison 5 de Stranger Things sur Netflix a été intense, l'un de ces épisodes m'a offert une scène d'ouverture qui a surpassé mes attentes. Et si j'ai retenu mon souffle devant cette séquence, c'est une autre fiction qui m'a bouleversée cette semaine. Il s'agit de l'épisode 7 de Ça : Bienvenue à Derry, la série adaptée de l'œuvre de Stephen King, disponible sur HBO Max depuis le 8 décembre 2025. Cette nouveauté se déroule en 1962 et s'intéresse, en faisant des allers-retours dans le passé, aux origines du mal qui ronge la ville de Derry dans le Maine depuis des décennies. Alors que la fiction a tiré en longueur pendant les cinq premiers épisodes, l'apparition de Pennywise à la fin du cinquième chapitre lui a donné un nouveau souffle. Ce qui a permis par la même occasion de réveiller mon intérêt qui s'était fait la malle. Ma curiosité étant désormais piquée, je n'ai pas été déçue devant l'épisode suivant car il a dévoilé l'origine de l'apparence de Grippe-Sou (toujours joué par Bill Skarsgard), qui est celle d'un homme appelé Bob Gray.

Les origines de l'apparence de Pennywise dévoilées dans l'épisode 7 de Ça : Bienvenue à Derry

L'apothéose se produit ensuite dans l'épisode 7, où l'on découvre que cet homme travaillait en tant que clown dans un cirque itinérant avec sa fille, Ingrid Kersh (Madeleine Stowe), qui sera plus tard l'infirmière à l'asile Juniper Hill. L'entité a en réalité dévoré Bob Gray et a volé son identité, et son apparence, afin de devenir Pennywise. Que ce soit en tant que Bob Gray dans la peau de Pennywise, où l'entité en tant que Pennywise, l'interprétation de Bill Skarsgard est époustouflante. Mais si cette révélation est un moment fort, je n'étais pas prête pour la suite de l'intrigue. Après nous avoir dévoilé le passé, l'épisode 7 reprend son action en 1962, lorsque des hommes racistes débarquent au Black Spot. Pendant que la fête bat son plein à l'intérieur du club, cette milice met le feu à l'établissement et empêche les personnes de sortir en bloquant les sorties. Une scène révoltante et cauchemardesque qui m'a fait ressentir un sentiment d'impuissance et de colère. Ces personnes venues faire la fête, Afro-Américaines pour la plupart, se retrouvent enfermées, prisonnières des flammes, succombant également aux rafales de balles que tirent ces hommes racistes.

L'épisode 7 de Ça : Bienvenue à Derry a livré l'une des morts les plus éprouvantes du monde des séries

Brooke Palmer/HBO

Néanmoins, si divers personnages périssent, la mort la plus choquante reste celle du jeune enfant Rich (Arian S. Cartaya). Sa bonne humeur, sa gentillesse et sa folie en faisaient l'un de mes protagonistes préférés. Je me disais bien qu'avec une telle série personne n'était à l'abri, mais je ne pensais pas que le jeune garçon allait mourir à ce moment-là. Une tragédie qui a fait revivre en moi le traumatisme du film Titanic avec la scène de la planche en bois. Alors que Rich venait de tout déchirer à la batterie pendant la fête, il se sacrifie lorsque le feu se déclare pour sauver la vie de Marge (Matilda Lawler). Il la met dans un caisson en métal qui ne peut contenir qu'une seule petite personne et s'allonge dessus pour ne pas qu'elle l'ouvre. Les deux jeunes enfants se font leurs adieux en se déclarant leur amour.

D'une puissance émotionnelle, cette scène déchirante m'a brisé le cœur. Cela fait très longtemps que je n'avais pas été aussi touchée par la mort d'un personnage dans une série. Courageux, Rich était un vrai héros. Cette mort est bouleversante et injuste. Si Ça : Bienvenue à Derry est une série horrifique, l'horreur n'a rien à voir avec le fantastique et Pennywise dans cette séquence, elle se cache dans ce que les humains peuvent faire de pire. Et c'est ça qui est le plus effrayant !

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