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L’épidémie oblige les éleveurs de volailles de plein air à réduire le parcours extérieur de leurs bêtes, qui restent dehors moins longtemps. Un député s’interroge sur une forme de « tromperie du consommateur ».

S’il devait respecter scrupuleusement le Label rouge et ne pas déroger à la mention « élevés en plein air », Lilian laisserait les 4 400 poulets de son élevage de l’Ain sortir « de 9 heures au crépuscule ». Mais la découverte d’un foyer de grippe aviaire, le 20 novembre, dans une ferme située à 20 km de la sienne, l’a obligé à changer ses habitudes.
Et surtout celles de ses volailles. « J’ai un peu limité le temps qu’elles passent dehors et, surtout, réduit la taille du parcours herbeux d’un hectare qui leur permet d’aller gambader, explique l’aviculteur. Avec ce virus véhiculé par les oiseaux migrateurs, on est obligés d’être prudents. »




