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Lauréat de l’Aide à la Création de la Fondation GAN en 2023 avec Le Mohican, son deuxième film après La Nuit venue, Frédéric Farrucci présidait cette année le jury qui récompense quatre projets dévoilés jeudi 11 décembre. Il explique l’importance de ce soutien dans l’émergence de nouveaux cinéastes.
Depuis plus de 35 ans, la Fondation GAN a du flair et de l’endurance. Près de 250 cinéastes aidés, plus de 5000 scénarios lus, 94% de films tournés, 40% de lauréats réalisant plus de 3 films, 31% de lauréats réalisatrices, 42 Césars, 38 Prix à Cannes dont une Palme d’or, un Oscar... Derrière les chiffres, vertigineux, des noms prestigieux : Bruno Dumont (La Vie de Jésus), Alice Winocour (Augustine), Julia Ducournau (Titane), Katel Quillévéré (Un Poison violent), Raoul Peck (Lumumba), Marc Caro et Jean-Pierre Jeunet (Delicatessen)... Parmi les lauréats de 2025, on compte trois réalisatrices aidées pour leur premier long-métrage : Nyima Cartier (Chien noir), Lila Pinell (Shana) et Hélène Rosselet-Ruiz (Le Triangle d’or). Guillaume Renusson (43), déjà remarqué avec Les Survivants, complètent les paris faits par Frédéric Farrucci et son jury cette année.
LE FIGARO - Sur les quatre lauréats 2025, on compte trois premiers longs-métrages de réalisatrices. Est-ce une forme de discrimination…
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