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CONTRE-POINT - Si la gauche ne croyait pas en la capacité de la ministre de la Culture d’incarner le vote utile de l’alternance, elle ne se serait pas fait violence pour s’unir dès le premier tour.
Que Rachida Dati puisse provoquer l’alternance à Paris, ce n’est pas tant la droite qui le dit que la gauche qui le montre. La décision de David Belliard de rallier la candidature d’Emmanuel Grégoire s’explique uniquement par la crainte d’une victoire de la maire du 7e arrondissement.
Il faut en effet souligner le caractère inédit de cette alliance. Que la gauche perde (face à Jacques Chirac et Jean Tiberi) ou qu’elle gagne (avec Bertrand Delanoë puis Anne Hidalgo), ses composantes principales sont toujours parties à la bataille au premier tour de manière autonome. Les écologistes ont toujours été soucieux de préserver leur identité propre et, sur un plan plus tactique, ont toujours pesé davantage en négociant avec le PS dans l’entre-deux-tours. C’est ce qui leur a permis par exemple d’obtenir la mairie du 12e arrondissement en 2020 alors qu’ils y avaient obtenu au premier tour trois fois moins de voix que les socialistes.
Il y a près de six ans, l’étiquette « écolo » - pour le meilleur…
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