Brillantes en première période, puis très solides en seconde, les Bleues ont dominé le Danemark (31-26) en quarts de finale du Championnat du monde.
Passer la publicité Passer la publicitéRevanche est prise. Il y a un an, le Danemark avait stoppé l’équipe de France, alors invaincue dans la compétition, en demi-finales de l’Euro (22-24). Ce mercredi, les Bleues ont stoppé sans ménagement des Scandinaves (31-26) qui n’avaient connu que la victoire lors de ce Championnat du monde. Pour s’offrir une demi-finale qui s’annonce explosive vendredi face à une Allemagne de retour au premier plan après une longue absence.
Pour chasser les doutes nés du revers lundi face aux Néerlandaises (23-26), rien de tel qu’une première période proche de la perfection. Notamment sur une base arrière qui, après avoir été en échec contre la défense batave, retrouvait une force de frappe plus en adéquation avec son potentiel. À l’image d’une Clarisse Mairot rayonnante avec son 4 sur 4 aux tirs depuis les neuf mètres lors de dix premières minutes de jeu totalement à l’avantage des tenantes du titre (7-3). Si l’attaque bleue brillait, la défense n’était pas en reste, les Danoises devant attendre la 13e minute de jeu pour inscrire leur deuxième but dans le jeu (8-6), Kristina Jorgensen se chargeant jusqu’alors d’alimenter la marque dans l’exercice du jet de sept mètres.
La démonstration française se poursuivait jusqu’à la 20e minute où, petit tournant, alors que Suzanne Wajoka venait de donner cinq buts d’avance aux siennes, la vidéo annulait ce but en revenant sur une faute de Tamara Horacek, suspendue pour deux minutes. Et d’une potentielle avance de cinq unités, la France se retrouvait avec deux petites longueurs d’avance seulement (13-11, 24e). Néanmoins, les joueuses de Sébastien Gardillou ne perdaient pas totalement le fil et même si la gardienne scandinave réalisait ses deux premiers arrêts à la 25e minute de jeu (!), les Bleues repartaient de l’avant et à l’ultime seconde, Alicia Toublanc donnait cet avantage de cinq buts à la pause (17-12) mérité pour une équipe de France particulièrement convaincante.
La révolte danoise rapidement éteinte
Restait à confirmer en seconde période face à des Danoises qui ne tardaient pas à montrer un engagement défensif bien différent de celui affiché pendant un premier acte affligeant dans ce domaine. Les Bleues peinaient alors à retrouver les mêmes espaces et situations de tir de loin que précédemment, mais Mairot poursuivait son festival pour maintenir l’avance des Bleues (19-15, 37e). Après avoir récité leurs gammes, les championnes du monde en titre étaient contraintes de sortir le bleu de chauffe. Moins fluide en attaque, connaissant plus d’échecs au tir, le navire hexagonal tanguait (19-17, 39e). Sans prendre l’eau. Bien aidé aussi par les erreurs scandinaves qui lui permettaient de regonfler ses voiles à un quart d’heure de la fin (22-17).
Ce matelas d’avance de cinq buts que la France parvenait à conserver bon an mal an à l’entrée des dix dernières minutes (26-21). Une résistance qui finissait par éteindre les derniers feux de rébellion scandinave. Si bien que Tamara Horacek puis Lucie Granier d’un tir dans le but vide portaient l’estocade en gonflant l’avance des Bleues (28-21, 53e). De quoi vivre cinq dernières minutes guère stressantes. Et au final, les Françaises s’imposent confortablement avec... cinq buts d’avance (31-26) pour atteindre leur premier objectif : disputer le dernier carré mondial.

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