L’international nantais a analysé le match nul obtenu dans le choc du championnat ce jeudi face au Paris SG (31-31), dans une fin de match électrique et disputée dans une ambiance assourdissante.
Passer la publicité Passer la publicitéOn a le sentiment que vous et vos partenaires avez accueilli ce match nul (31-31) contre le Paris SG comme une victoire…
Aymeric Minne : Oui, quand on revient des enfers comme nous sur ce match, on ne peut qu’être satisfait de ce match nul. On s’est donné le droit d’être encore maître de notre destin dans la course au titre. C’est surtout cela qu’on a célébré à la fin. C’était hyper important d’aller chercher ce point plutôt que de subir une défaite. Si le PSG avait gagné, il aurait fallu espérer un ou deux faux pas de leur part pour espérer les doubler dans la course au titre. Là, on garde notre destin en mains : pour être champion, il faudra sûrement tout gagner sur la seconde partie de saison. Mais encore une fois, quand on ne réalise pas un très bon match comme cela fut notre cas ce soir, contre une équipe du PSG qui, elle, a bien joué et bien attaqué, c’est une petite victoire.
Comment expliquez-vous justement vos difficultés à arrêter cette machine parisienne pendant les trois quarts du match ?
Quand vous avez en face de vous un Elo (Elohim Prandi) qui titre à plus de dix mètres et met lucarne sur lucarne, c’est compliqué de défendre. Nous sommes longtemps restés sans solution. Nous avons tenté des choses mais cela ne marchait pas vraiment. On a essayé de défendre de manière plus étagée mais à ce moment-là, c’est Syprzak qui nous a fait mail. Cela a été compliqué également de mettre en place notre jeu rapide. Nous avons marqué très peu sur jeu rapide. Ils nous ont bien étudiés et bien contrôlés. Malgré cela, quand on est à moins cinq, on y a toujours cru et je ne sais pas trop comment, par miracle ou par le mental, on est revenu. Elo a raté ses deux seuls tirs du match dans les dix dernières minutes et cela nous a fait du bien.
Votre banc de touche également vous a fait du bien…
Oui, c’est vrai. Rok (Ovnicek) nous a fait du bien en marquant des buts très importants dans le dernier quart d’heure. Ignacio (Biosca) aussi a sorti quelques parades qui nous ont permis de rester en vie. Et heureusement que Romain (Lagarde) a pu jouer finalement car il nous a fait énormément de bien en défense, en termes de mobilité. Son agressivité a été un vrai plus, et sa complémentarité avec Thibaud (Briet) nous a permis de stabiliser notre défense. Donc oui, nous avons eu de très bonnes rotations sur ce match, ce qui a fait notre force.
Le fait de jouer dans cette salle de la Neodif XXL explique-t-il aussi ce retour ?
Oui, bien sûr. Quand on a eu cinq buts de retard, on a senti que cela s’éteignait un peu mais dès qu’on est revenu à trois longueurs, on a senti que cela commençait à s’enflammer. Cela nous a galvanisés. À un moment donné, quand je suis sorti après un tir au contact en étant un peu énervé, un peu dans le rouge mentalement, de voir que les copains faisaient le boulot pour revenir et que la salle continuait de nous pousser, cela m’a redonné un énorme coup de boost. Quand tu as 10.000 personnes qui t’encouragent, forcément, cela te pousse à y croire jusqu’au bout.

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