IA, baisse des aides publiques, concurrence du digital… Les industries culturelles françaises tirent la sonnette d’alarme

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Si la plupart des secteurs ont vu leurs revenus progresser en six ans, certains ont perdu du terrain comme le cinéma.

Si la plupart des secteurs ont vu leurs revenus progresser en six ans, certains ont perdu du terrain comme le cinéma. volf anders / stock.adobe.com

DÉCRYPTAGE - Les industries culturelles (patrimoine, médias, cinéma, jeux vidéo, édition, musique, spectacle vivant…) interpellent les pouvoirs publics en rappelant leur poids dans l’économie et dans le soft power français.

Ébranlées par la pandémie de Covid-19, les industries culturelles et créatives (ICC) françaises n’ont pas sombré. Au contraire. Entre 2019 et 2024, leur valeur ajoutée a progressé de 21%, rapporte une étude du cabinet de conseil EY menée à l’initiative de l’association We Are Creative, qui regroupe les syndicats et fédérations de la filière. «Soit une croissance deux fois plus rapide que l’automobile  et l’aéronautique», souligne Marc Lhermitte, associé EY.

Rien qu’en 2024, les dix secteurs pris en compte – les arts visuels et le patrimoine, l’audiovisuel, le cinéma, les jeux vidéo, le livre, la musique, le spectacle vivant, la presse, la publicité créative et la radio – ont généré plus de 100 milliards d’euros de chiffre d’affaires et donc contribué à hauteur de 3% au PIB français, pour une valeur ajoutée de 43 milliards d’euros. Loin de l’image d’Épinal de secteurs «qui n’embauchent pas», les ICC emploient 586 000 emplois directs, «autant que l’automobile, l’aéronautique et la pharmacie…

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Le Figaro

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