« Je soutiens Gérard Depardieu ». Carole Bouquet, actrice et ancienne compagne de Gérard Depardieu, a de nouveau apporté son soutien à l’acteur, condamné pour agressions sexuelles et bientôt jugé pour viols, ce samedi 6 décembre sur RTL.
Interrogée sur la condamnation de Gérard Depardieu à dix-huit mois de prison pour agressions sexuelles, pour laquelle l’acteur a fait appel, et sur son prochain procès pour viols sur la comédienne Charlotte Arnould, Carole Bouquet a estimé que son ancien compagnon était « incapable d’agresser physiquement une femme ».
« Entre hommes et femmes, maintenant, on ne sait quoi se dire »
« Gérard est capable d’une grossièreté verbale phénoménale et aussi d’une poésie incroyable. Il y a les deux en même temps. Je lui ai souvent dit que pendant la guerre il aurait été résistant et collabo, ça l’ulcérait », a-t-elle déclaré ce samedi sur RTL, avant d’ajouter : « je le pense vraiment incapable d’agresser physiquement une femme. »
Les premières accusations visant Gérard Depardieu ont émergé à la suite du mouvement #MeToo, qui a dénoncé des comportements inappropriés, des agressions sexuelles, des viols dans le milieu du cinéma.
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Si elle se dit « féministe », Carole Bouquet estime qu’« il y a quelque chose de beaucoup trop excessif maintenant ». « Entre hommes et femmes, maintenant, on ne sait quoi se dire. Quand on doit faire un film, on a cinq heures de leçons pour savoir comment se comporter, j’ai pas besoin de ça », a-t-elle expliqué au micro de RTL.
« C’est peut-être nécessaire et je sais que c’est très très récent, au fond, notre émancipation, après des siècles pendant lesquels on a été regardées comme des madones ou des sorcières… Donc je comprends », a-t-elle en revanche nuancé.
Interrogée sur sa signature de la tribune de soutien à Gérard Depardieu publiée dans le Figaro en 2023, Carole Bouquet a déploré un « malentendu phénoménal ». Selon elle, le texte a été « malheureusement biaisé et réécrit après qu’on ait signé ». Le collectif NousToutes l’avait même qualifiée de « crachat au visage des victimes ».




