Présents aux 20 ans de L'amour est dans le pré, Guillaume et Noémie de la saison 17 ont présenté leur bébé Éléonore à Karine Le Marchand et aux téléspectateurs de M6. Mais parfois, le public prend un peu de place dans leur vie comme ils le confient à Télé-Loisirs.
Les oiseaux chantent plus que jamais pour Guillaume et Noémie ! Depuis leur rencontre devant les caméras de L'amour est dans le pré sur M6 en 2022, l'éleveur et sa compagne ne se quittent plus. Lors des 20 ans de l'émission diffusés ce lundi 8 et 15 décembre, ils ont même présenté leur petite fille Éléonore qui n'était âgée que de dix jours lors du tournage ! Mais participer à l'une des émissions les plus regardées de France aux 4 millions de fidèles a forcément des conséquences. Interrogés par Télé-Loisirs, les amoureux ont fait le bilan de l'après-ADP.
Si pour Guillaume, la médiatisation n'a pas bouleversé son quotidien professionnel, c'est une autre histoire pour Noémie. Employée en mairie et responsable d'un espace France Service, la jeune femme a vu le regard changer. Loin d'être un fardeau, cette célébrité facilite même ses échanges. "Comme les gens me 'connaissent' en m'ayant vu à la télé, ça leur permet aussi de faire leurs papiers parce qu'ils ont plus de proximité, ils ont plus confiance", confie-t-elle.
"Ce n'est pas méchant" : Guillaume et Noémie (L'amour est dans le pré 2022) se livrent sur les messages des téléspectateurs
Cependant, la célébrité a aussi un côté plus sombre. Plus de trois ans après la diffusion de leur édition, la notoriété du couple "ne s'estompe pas beaucoup", selon l'agriculteur. Le problème ? Certains téléspectateurs ont du mal à respecter les frontières de leur vie privée. Guillaume déplore ainsi le comportement de certains curieux. "Le seul problème, c'est que beaucoup ne comprennent pas qu'on est comme tout le monde. Ils sont un peu trop intrusifs sur certaines choses", regrette-t-il. Habitant sur une route départementale, le couple voit régulièrement des voitures s'arrêter devant leur domicile. Plus surprenant encore, l'agriculteur révèle qu'"il y en a même qui toquent à la porte ! C'est particulier quand même", sourit-il. Noémie, elle, tente de tempérer, précisant avec bienveillance que "ce sont des gens gentils. Ce n'est pas méchant". Face à cette pression constante et aux attentes du public, le couple a pris une décision radicale : le lâcher-prise. "On ne s'en soucie plus. Au début, on se disait qu'il fallait rendre des comptes mais maintenant, non", affirme Noémie.
Même son de cloche chez son compagnon. Conscient qu'il est impossible de plaire à tout le monde, Guillaume a décidé d'ignorer les commentaires sur les réseaux sociaux : "De toute façon, qu'on fasse bien ou mal, on sera critiqués pour quoi que ce soit. Maintenant, ça nous passe au-dessus de la tête". Le couple préfère désormais se concentrer sur l'essentiel : leur petite famille. "On est à trois et on profite à trois", conclut-il tendrement.
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Né dans un coin rural de la Loire à la fin des années 90, à quelques kilomètres des villages où vivent certains des agriculteurs les plus emblématiques de L'amour est dans le pré sur M6, je me souviens avoir grandi avec le poste de télévision (très) souvent allumé. Combien de samedis soir ai-je passé devant Fort Boyard sur France 2 ? L'occasion pour mes parents de me laisser manger une glace au chocolat sur le canapé… Double dose de bonheur ! Je me rappelle aussi de mon excitation à chaque grand lancement d'une saison de la Star Academy sur TF1, de Nikos qui apparaît sur mon écran et des hymnes successifs qui ont façonné la bande originale de mon enfance. La Musique de Nicoletta, Musique de Michel Berger, La bamba de Ritchie Valens chantée par la promotion de la saison 3. Le tout premier concert de ma vie à la Halle Tony Garnier de Lyon. Au fil des années, je me repasse en boucle chaque prestation de Myriam Abel, Amandine Bourgeois et Yseult dans Nouvelle Star, je « jibule » devant chaque trahison dans Koh-Lanta, je soutiens fougueusement chaque représentant de la France à l'Eurovision (sauf les Twin Twin) et je salive à chaque dégustation de Top Chef. Journaliste dans un quotidien national pour ma toute première expérience professionnelle, j'ai des étoiles dans les yeux lorsque je me rends sur un plateau de tournage ou lorsque j'interviewe un candidat ou un animateur. Lorsque j'arrive à la rédaction de Télé-Loisirs à la rentrée 2022, je suis tout de suite dans le grand bain avec un reportage à Dammarie-les-Lys pour le retour de la Star Academy. Le rêve se poursuit… Et il ne s'est pas arrêté là. J'ai assisté à la passation de pouvoirs entre Sophie Davant et Julia Vignali dans Affaire conclue, j'ai dîné à la table de la finale de Top Chef, je me suis rendu à l'Élysée, j'ai partagé un repas avec Frédéric Lopez dans sa maison à la campagne (mais pas un dimanche). Le reportage le plus cher à mon cœur est et restera le voyage de préparation des 30 candidates à Miss France 2024 à l'autre bout du monde, en Guyane, et l'élection d'Ève Gilles à Dijon un mois plus tard. Le souvenir de la clameur du public dans ce zénith me donne encore la chair de poule. Maintenant que je ne suis plus un enfant, je passe mes dimanches soir devant Zone Interdite et Capital, je dîne devant C à vous et Quotidien et il m'arrive de rattraper Quelle Époque en replay parce que vraiment, ce programme se finit trop tard dans la nuit. Mais depuis mes premiers souvenirs de télé, une chose n'a pas changé : je suis toujours aussi émerveillé par chaque programme, comme l'était le petit garçon que j'étais.
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