Après avoir demandé l’annulation du testament, le cadet espère voir « l’indignité successorale » retenue contre Anouchka Delon, coupable à ses yeux d’abus de faiblesse. Jeudi sur RTL, il a défendu ses bonnes intentions.
Passer la publicité Passer la publicitéUne décision symbolique. Alain-Fabien souhaite faire enlever le trait d’union séparant ses prénoms. Pour se rapprocher de son père, dit-il. « En hommage à mon père et pour des questions d’exploitation que ma sœur pourrait m’interdire », précise le plus jeune des Delon, jeudi matin, sur RTL. Le trentenaire s’exprimait pour médiatiser son combat judiciaire.
L’information est connue depuis septembre, le cadet demande l’annulation du testament de son père, qui fait d’Anouchka l’héritière du droit moral. Un chapitre de plus dans une guerre successorale qui a fait couler beaucoup d’encre. Une date d’audience a été fixée au 9 mars 2026. « Si vous êtes là ce matin, c’est que les assignations viennent d’être émises en Suisse, visant votre sœur et votre frère Anthony », contextualise Marc-Olivier Fogiel. Selon RTL, Alain-Fabien a saisi la justice suisse pour obtenir la suspension de l’exécution du testament.
L’avenir du domaine de Douchy
En 2015, un premier testament rédigé par l’éternel « Guépard » du cinéma français offrait la moitié de l’héritage à Anouchka Delon et séparait le reste entre les deux frères. Soit six millions d’euros environ pour chacun des garçons, et 15 millions d’euros pour Anouchka. Un partage qui chiffre l’héritage à 25 millions d’euros environ et qu’Alain-Fabien ne conteste pas.
En 2022, un second testament précise que la fille Delon devient l’unique héritière du droit moral. Elle reçoit aussi une donation de 51% des parts de la société suisse d’Alain Delon. Son frère estime que leur père n’avait plus les capacités de signer un testament après son AVC, survenu le 14 juin 2019.
Alain-Fabien Delon dresse un portrait sombre de sa sœur, de quatre ans son aînée. Mais aussi des exécuteurs testamentaires de ce second acte juridique. Selon lui, ceux-là chercheraient à faire vendre Douchy, le domaine où a vécu et repose aujourd’hui l’acteur du Samouraï . « Comment vouloir faire un profit sur la dernière demeure de papa ? Cela me fait mal. » Sa sœur ainsi que son frère, Anthony, seraient prêts à se séparer de ce vaste domaine situé dans le Loiret.
« Je pousse pour que soit retenue l’indignité successorale de ma sœur. Je n’ai pas envie qu’elle touche quoi que ce soit, pas même un centime », insiste-t-il, comptant sur les dispositions de la loi suisse. Lui jure ne pas poursuivre cette guerre pour des raisons pécuniaires. « Si c’était une question d’argent, j’aurais déjà pris mon pognon ».
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Le plus jeune fils d’Alain Delon propose un accord à l’amiable, consistant à revenir au testament de 2015. « Faire reconnaître les volontés de son père est le devoir d’un enfant. Si on n’arrive pas à avoir assez de maturité pour devenir discuter autour d’une table, alors cela se réglera devant les tribunaux compétents », lâche-t-il, esquissant ce qui ressemble à une main tendue ou, selon la façon dont on l’entend, à un soufflet.

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