« Je parle 10 mots de russe ! » : accusée de triche dans « Pékin Express », Marianne se défend

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« On s’est fait avoir », disait Stéphane Rotenberg. Depuis le lancement début novembre de la nouvelle saison de « Pékin Express » sur M 6, baptisée « La route des glaces », l’une des candidates ne s’est pas fait remarquer que par sa détermination. La Lilloise Marianne, 28 ans, en binôme avec Lyçaona, 18 ans, qu’elle ne connaissait pas avant l’aventure, a surpris dès le début du voyage à travers le Kazakhstan.

Dans un pays anciennement membre de l’URSS, la population parle toujours russe, aux côtés du kazakh. Sans savoir où allait se dérouler l’aventure, Marianne a été sélectionnée et c’est en commençant le stop qu’elle a expliqué à sa partenaire qu’elle connaissait quelques bases de russe, en raison des racines slaves de sa famille côté paternel.

« Je n’ai pas mis le russe parce que je parle 10 mots »

Un avantage dont elle n’a pas hésité à se servir au fil de l’aventure glaciale et qu’elle a transmis à sa partenaire Lyçaona : au fil des épisodes, on a régulièrement vu les deux jeunes femmes aborder en russe les habitants des villes traversées. Cela ne les a pas empêchées d’essuyer, comme leurs concurrents, pléthore de refus, que ce soit en stop ou pour trouver un hébergement.

Face aux réactions sur les réseaux sociaux, Stéphane Rotenberg a réagi dans l’émission « C à vous » sur France 5 fin novembre. « C’est vrai qu’on aime bien plutôt déstabiliser les candidats, expliquait-il. Là, au Kazakhstan, trouver une candidate qui parle russe… Bon, on s’est fait avoir ! »

Ciblée par certaines critiques, la jeune femme a tenu à réagir sur cet « avantage », parfois qualifié de « triche » par quelques téléspectateurs. « Je parle 10 mots : bonjour, ça va, je m’appelle Marianne enchantée… » égrène-t-elle dans une vidéo postée ce mardi 9 décembre sur Instagram.

« J’ai fait toute mon aventure avec ces dix mots (…). La production nous demande quelles langues on parle pendant le casting, j’ai écrit l’anglais, parce que je le maîtrise, je le parle très bien. Mais je n’ai pas mis le russe parce que je parle 10 mots, insiste-t-elle encore. Je sais aussi parler dix mots d’espagnol, dix mots d’allemand… On a tous une langue où on sait parler dix mots ».

« Encore une fois, je tiens à le rappeler, on ne sait pas où on part dans Pékin Express. Quand j’ai capté que c’était du russe, j’ai mis en action mes dix mots de russe. (…) Les autres saisons, lorsqu’ils vont en Amérique du Sud, ou que ça parle n’importe quelle autre langue, tout va bien, là je parle dix mots de russe, c’est la fin du monde », a-t-elle déploré en arborant un bonnet orné du logo de l’émission de M 6.

Marianne et Lyçaona toujours en lice pour la victoire finale

« Heureusement que 95 % des gens me défendent, et 5 % qui réfléchissent avec leurs pieds. Je soupçonne ces gens d’être des faux comptes de mes ex. On ne peut pas être aussi teubé (bêtes) pour penser qu’avec dix mots de russe, c’est de la triche », a-t-elle poursuivi non sans ironie. Elle a enfin rappelé qu’au Kazakhstan, de nombreux habitants « ne parlent pas le russe ». « Énormément ne parlent que le kazakh. Donc mon russe, parfois, ne me servait à rien », a-t-elle tenu à souligner.

Par ailleurs, tous les candidats de Pékin Express sont logés à la même enseigne en ce qui concerne la barrière de la langue dans un pays étranger : ils disposent de fiches explicatives dans la langue locale pour le stop et l’hébergement, mais aussi d’un petit guide avec quelques expressions de base. Lors de cette saison 21, plusieurs binômes ont notamment appris des salutations en kazakh pour entamer la conversation avec les locaux.

Marianne et Lyçaona, binôme d’inconnues, sont toujours en course pour la victoire finale à Astana, face aux aides-soignants marseillais Fabien et Missak et à Nathalie et Charlotte, la mère et la fille belges. Les inconnues, qui ont remporté la cinquième étape à Almaty, peuvent pour l’heure remporter 30 000 euros en cas de victoire finale. Reste à savoir si elles parviendront à se qualifier pour l’ultime course, qui sera diffusée le 19 décembre à 21h10 sur M 6.

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