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Par Lilou Pomart
Le 17 décembre 2025 à 12h35
Quelques jours avant la sortie en France du troisième opus d’Avatar, l’actrice de 76 ans a adressé un message inattendu aux Français.
Passer la publicité Passer la publicitéLa saga Avatar s’apprête à revenir sur grand écran, mais c’est une phrase, plus qu’une bande-annonce, qui a retenu l’attention : Sigourney Weaver «présente ses excuses» à la France, inquiète de la situation politique et environnementale des États-Unis, et plus largement, de la planète. À moins d’une semaine de la sortie d’Avatar : De Feu et de Cendres, ce 17 décembre, l’actrice s’est exprimée face à une France qu’elle sait très attentive au travail de James Cameron. Invitée le 7 décembre de l’émission «Sept à Huit» sur TF1, Sigourney Weaver a évoqué la tonalité résolument sombre de ce nouvel opus. «Ce groupe de Na’vis qui tente d’anéantir l’autre me rappelle beaucoup le conflit que nous vivons aux États-Unis, où les gens ont perdu leur connexion les uns avec les autres», a-t-elle expliqué, établissant un parallèle direct entre fiction et réalité.
«Les choses sont très effrayantes»
L’actrice, figure emblématique de la saga Alien, ne s’est pas limitée à commenter l’univers de Pandora. Elle y a vu un reflet «incroyable» de la situation politique américaine, marquée selon elle par une forme de basculement. Interrogée par Audrey Crespo-Mara sur une expression qu’elle avait elle-même utilisée - «l’Amérique est hors de contrôle» - Sigourney Weaver a développé : «Je pense que les choses sont très effrayantes. Nous traversons un moment très difficile et imprévisible. Et les décisions prises par le gouvernement me semblent absolument hors de contrôle.» Un constat qu’elle qualifie d’«inédit», et avec lequel il devient, dit-elle, «très compliqué» de composer au quotidien.
La comédienne renoue ainsi avec des positions qu’elle exprimait déjà en 2020, dénonçant la gestion écologique et le déni du dérèglement climatique. Une mise en garde qu’elle revendique encore aujourd’hui : «C’est très dangereux pour le monde entier d’avoir quelqu’un qui encourage notre pays à revenir au charbon. C’est mauvais pour la planète, mauvais pour notre pays et pour les gens.»
Une inquiétude plus large
Quelques jours plus tard, le 11 décembre sur France Inter, c’est une autre forme d’inquiétude qu’elle développe. Au micro de Benjamin Duhamel, Sigourney Weaver se dit «profondément préoccupée» par la situation environnementale. «J’ai peur pour nos rivières, nos zones humides, nos littoraux… Et pour toutes les créatures qui sont dans la liste des espèces en danger», déclare-t-elle.
Selon elle, une majorité d’Américains «sont choqués» par ces menaces et souhaitent avant tout «protéger leur maison des inondations, des incendies». Elle conclut cette séquence par un message particulièrement personnel : «On présente nos excuses au monde entier et notamment à la France. Vous savez, j’ai grandi en France… Les Français sont très entiers dans leur engagement pour la planète et nous rattraperons ça.»
