LE PARISIEN WEEK-END. À 76 ans, Jean-Luc Choplin, le directeur du Théâtre du Lido, à Paris, veut en faire le temple des comédies musicales. Le triomphe actuel des « Demoiselles de Rochefort » confirme l’engouement du public pour un genre auquel il a su redonner ses lettres de noblesse.
Par Nedjma Van Egmond Le 12 décembre 2025 à 15h00

Jean-Luc Choplin est un homme heureux. Comme on le comprend. Le Lido, qu’il dirige, accueille depuis le 2 octobre une adaptation pour la scène des « Demoiselles de Rochefort », et c’est un triomphe. Plus de 50 000 billets se sont déjà arrachés et il vient d’annoncer que la comédie musicale va jouer les prolongations jusqu’en juin. Chaque soir, ce haut lieu des Champs-Élysées, à Paris (VIIIe), voit venir à lui plusieurs générations de spectateurs, touristes et Français mêlés.
Nombre d’entre eux fredonnent, d’un bout à l’autre, les paroles du film de Jacques Demy mis en musique par Michel Legrand, sorti au cinéma en 1967. Pas seulement le tube la « Chanson des jumelles », mais aussi « Nous voyageons de ville en ville », les airs de « Chanson de… Solange », « de Delphine » ou « d’Yvonne ». Et chaque soir, le Théâtre du Lido, ancien temple du cabaret à la française, voit ressortir de sa salle rouge et or un public enchanté, étoiles plein les yeux, sourire aux lèvres.




