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Par Le Figaro avec AFP
Le 16 décembre 2025 à 21h07
Ce mardi, le CIO a reconnu un «problème technique» de production de neige artificielle à Livigno, où se disputeront les épreuves de snowboard et de ski freestyle.
Passer la publicité Passer la publicitéUn sacré problème. Le comité d'organisation des JO-2026 de Milan Cortina a reconnu mardi auprès de l'AFP avoir rencontré «un problème technique» pour la production de neige artificielle sur le site qui suscitait déjà des inquiétudes de Livigno, où auront lieu les épreuves de snowboard et de ski freestyle.
«Ces derniers jours, un problème technique a affecté le système d'approvisionnement en eau» des canons à neige, a indiqué Milano-Cortina 2026 dans un communiqué à l'AFP. «En 72 heures, nous avons immédiatement résolu le problème et des tests sont actuellement en cours pour redémarrer le système. Nous reprendrons la production de neige dans les prochains jours», poursuit le texte.
Selon le comité d'organisation des prochains Jeux d'hiver (6-22 février), «les relations avec la Fédération internationale de ski et le CIO sont excellentes»: «un dialogue quotidien est en place durant lequel ils sont informés de toutes les étapes», assure le communiqué. Pour pouvoir enneiger le Livigno Snow Park et créer les modules, sauts et autres half-pipes nécessaires aux épreuves de snowboard et de ski freestyle, les organisateurs doivent produire de la neige artificielle en grande quantité.
«On a quand même un peu de souci»
Leurs canons à neige sont alimentés en eau par une retenue collinaire, le bassin de Monte Sponda, d'une capacité de 203.000m3, dont les travaux d'un montant de 21,7 millions d'euros, se sont terminés fin novembre. La production de neige artificielle devait initialement débuter la semaine dernière.
Contactée par l'AFP, la SiMiCo, la société de livraison des ouvrages olympiques, en charge notamment de la construction de cette retenue collinaire, n'a pas souhaité faire de commentaire. Avant même ce contretemps, le secrétaire général de la Fédération internationale de ski, Michel Vion, avait fait part à l'AFP début décembre de sa préoccupation à propos du retard pris sur le site de Livigno.
«Il y a pas mal de retard sur le système de neige artificielle qui n'est encore pas finalisé», avait-il déclaré. «On a quand même un peu de souci parce que le besoin en neige est important pour ces disciplines (...) Si on veut garantir des Jeux en bonne et due forme, il ne faut pas que de la neige naturelle, il faut de la neige artificielle aussi, pour consolider la neige plus compacte, plus humide», avait expliqué le dirigeant de la FIS.
