«L’État bricole des solutions au lieu de recruter» : recourir au Cned pour pallier les absences d’enseignants, la crainte d’une solution de facilité

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Certains élèves suivent un enseignement à distance, faute de pouvoir trouver un véritable professeur dans leur établissement.

Certains élèves suivent un enseignement à distance, faute de pouvoir trouver un véritable professeur dans leur établissement. Prostock-studio - stock.adobe.com

Dans son dernier rapport, la Cour des comptes suggère d’utiliser des «solutions numériques», telles que le Cned pour pallier les absences des profs, de courte comme de longue durée. De quoi énerver les enseignants et les familles.

«Bientôt nos enfants n’auront qu’à rester à la maison et suivre leurs cours avec des casques de réalité virtuelle , ça fera des économies de chauffage dans les écoles.» Quelle ne fut pas la surprise de Charlotte* en découvrant le mail du collège de son fils, intitulé «inscription au Cned». Le 17 novembre dernier, l’établissement privé, situé dans les Yvelines, informait les parents d’élèves de 5e de l’absence prolongée du professeur de technologie. Faute de trouver un enseignant suppléant malgré de «nombreuses recherches depuis le mois de juin», la direction a alors pris la décision de faire inscrire les élèves au Centre national d’enseignement à distance. «Chaque mois, nous recevrons un retour du Cned quant au travail effectué par l’enfant, les connexions au Cned, les notes aux devoirs rendus qui seront saisies et qui apparaîtront sur le bulletin», indique-t-elle dans son message adressé aux parents.

Une solution «ubuesque», indique Charlotte, qui pourrait s’étendre ces prochains mois dans…

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Le Figaro

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