L'ex-entraîneur d'une médaillée de voile aux JO de Paris 2024 condamné pour agressions sexuelles

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Par Le Figaro avec AFP

Le 19 décembre 2025 à 20h44

Eugenia Bosco et son coéquipier Mateo Majdalani lors des JO 2024.

Eugenia Bosco et son coéquipier Mateo Majdalani lors des JO 2024. Johnny Fidelin / Icon Sport

Ce vendredi, l’ancien entraîneur de Eugenia Bosco, médaillée olympique de voile aux Jeux Olympiques de Paris, a été condamné à six ans et demi de prison pour agressions sexuelles.

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L'ancien entraîneur de la médaillée olympique argentine de voile aux JO 2024, Eugenia Bosco, a été condamné vendredi à six ans et demi de prison après plusieurs plaintes de femmes pour agressions sexuelles durant leur adolescence.

La justice argentine n'a pas retenu les cas concernant Eugenia Bosco et une autre plaignante, considérés comme prescrits, et a condamné Leandro Tulia pour trois agressions distinctes dénoncées par deux victimes, survenues entre 2012 et 2015. M. Tulia a travaillé plus de deux décennies pour le Yacht club Olivos, au nord de Buenos Aires, où Eugenia Bosco et d'autres enfants de 6 à 15 ans ont appris à naviguer. Il est resté en poste jusqu'en février dernier, quand il a été arrêté et placé en détention provisoire à l'âge de 53 ans.

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«Je l’ai mis de côté dans ma vie jusqu’à ce que je réalise»

Eugenia Bosco, 27 ans, a obtenu l'argent à Paris-2024 en catégorie Nacra 17 mixte, l'une des trois médailles argentines aux Jeux. En janvier, elle avait raconté les agressions présumées dans une interview au quotidien La Nacion. Elle avait en fait déposé une plainte auparavant, en octobre, deux mois après sa médaille olympique. «Je ne sais pas comment l'expliquer, mais c'est quelque chose qui s'est passé, que je ne contrôlais pas. J'avais 11 ou 12 ans et je l'ai mis de côté dans ma vie jusqu'à ce que je réalise, il y a quelques années», déclarait-elle.

Elle n'avait pas donné de détails, mais signalé que les faits se passaient lors de déplacements en compétitions, ou quand elle restait dormir au Yacht Club, elle qui venait d'une ville à 150 km de Buenos Aires. «Des choses se sont passées dans un petit cercle que nous ne contrôlions pas, mais sur lequel cette personne avait un grand contrôle», expliquait-elle.

L'interview, médiatisée, avait servi de catalyseur et au moins six femmes, mineures à l'époque des faits présumés, s'étaient rapprochées de la justice, avait indiqué à l'AFP la procureure Lida Osores Soler.

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