il y a 1 day
3
Publié le 10/12/2025 à 20:44,
modifié le 10/12/2025 à 20:54
Depuis leur dérapage à l'issue de l'élection de Miss France 2026, Julie Zitouni (Miss Provence) et Aïnhoa Lahitete (Miss Aquitaine) sont victimes d'un terrible harcèlement, que la société Miss France a condamné dans un communiqué.
Si le choix de Hinaupoko Devèze comme Miss France 2026 semble faire le consensus, son sacre a pourtant était suivi d'une nouvelle polémique. En cause une vidéo partagée par le blogueur Aqababe sur X dans laquelle Aïnhoa Lahitete (Miss Aquitaine) et Julie Zitouni (Miss Provence) s'en prenaient au Top 12 du classement avec des mots très forts. Miss Provence a aussitôt présenté ses excuses. "Ce n'était pas une insulte. Mais ce n'est pas un vocabulaire qui a sa place dans Miss France et je le reconnais entièrement. Je comprends que cela puisse choquer et je m'en excuse sincèrement", s'est-elle justifiée. Un mea culpa qui n'aura pas suffi, le Comité Miss France a annoncé que les deux jeunes allaient être destituées. "Ces paroles et cette attitude sont en totale contradiction avec les valeurs que les comités s'efforcent de défendre. Il s'agit d'une décision lourde de conséquences, mais nécessaire", a-t-il annoncé dans un communiqué. Mais cette décision n'est pas venue interrompre le cyberharcèlement, dont sont victimes les deux jeunes femmes depuis leur dérapage.
Dans un communiqué Frédéric Gilbert, le président de la Société Miss France a pris la parole pour condamner "l’important déferlement de haine" qui s'abat sur elles et dénoncer "fermement ces comportements et toutes formes de haine", rappelant que "le respect et la bienveillance sont au cœur des valeurs du concours". "Nous appelons également à faire preuve de respect à l'égard des candidates concernées et appelons chacun à adopter une attitude responsable et respectueuse", ajoute ce texte. Le Parisien révèle, de son côté, que Julie Zitouni a décidé de porter plainte pour diffamation contre l’influenceur Aqababe et contre X pour cyberharcèlement. "Face à cette situation et aux graves conséquences psychologiques qui en découlent, elle usera de toutes les voies de droit nécessaires pour mettre un terme à ces agissements et réparer les préjudices causés", indique Maitre Xavier Pizarro, son avocat.
Sylvie Tellier et Diane Leyre (Miss France 2022) appellent à l'apaisement
Ce mercredi 10 décembre, Anne-Elisabeth Lemoine avait convié Sylvie Tellier et Diane Leyre, Miss France 2022, pour réagir à cette polémique. Les deux femmes ont surtout eu à cœur de calmer le jeu. Diane Leyre a reconnu que les termes utilisés par les deux candidates étaient "un peu déplacés". "Après j'aimerais rappeler que c'est un concours. Je connais des gens qui, quand ils jouent aux cartes, sont extrêmement mauvais perdants. Evidemment, je ne soutiens pas les propos, je dis que ce n'est pas bien de l'avoir dit. Maintenant, je trouve que ça va un peu loin au niveau du harcèlement quand même", a-t-elle rappelé. Après avoir évoqué le cyberharcèlement dont elle a aussi été victime après sa propre élection, Diane Leyre a insisté sur le fait que la situation devait désormais s'apaiser. "Aujourd'hui, ça va trop loin. Elles sont dans une très mauvaise période, parce qu'effectivement elles ont eu un mauvais comportement, on peut l'entendre. Mais de là à se prendre des menaces, tout a ses limites. Elles se sont excusées, elles ont été punies", a-t-elle insisté.
Sylvie Tellier a, elle, souligné que pour aider les deux Miss, il fallait désormais ne plus parler de leur dérapage. "On en a eu plein de scandales chez Miss France. Des jeunes femmes qui ont été destituées, il y en a eu plein. Il y a un problème, il y sanction, hop on parle d'autre chose. Il faut laisser ça redescendre", a-t-elle rappelé. Diane Leyre a conclu en invitant les deux Miss à prendre du recul en famille et laisser l'élection derrière elles.
L'article parle de...
Véritable enfant de la télé, j'écris depuis des années sur le petit écran et les séries. Journaliste et fan inconditionnelle de Friends et fille spirituelle de Dorothée, je ne loupe pas un épisode de Koh-Lanta, L'amour est dans le pré, Mask Singer, ou Affaire conclue... et je nourris une véritable passion pour la Star Academy. En 1987, j'ai assisté à l'arrivée de Dorothée sur TF1. Pendant les années suivantes, j'ai passé mes mercredis après-midis, mes goûters quotidiens et mes dimanches matins devant les émissions de la reine du divertissement pour enfants. Dix ans plus tard, j'ai manqué ses adieux, trop occupée par ma vie estudiantine. Les années 2000 ont été un véritable Eldorado pour la téléphage que je suis, entre l’avènement du Loft, les débuts de la Star Academy et l'arrivée de Koh-Lanta. J'ai passé des soirées Nouvelle Star à attribuer des rouges et des bleus, mais aussi à commenter l'émission ici ou là lors de live-blogs, les prémices des réseaux sociaux. Et je ne parle même pas des séries ! Je peux écraser une larme en entendant le jingle de la Trilogie du samedi. J'ai adoré Buffy contre les vampires, qui reste avec Friends, la meilleure série de tous les temps à mes yeux. Mais il y a aussi eu Dawson, Alias, Le Caméléon... A cette époque, il fallait gérer la frustration et attendre parfois plus d'un an pour voir la suite de sa série préférée. Aujourd'hui, je mesure ma chance d'avoir les plateformes à ma disposition pour regarder autant de séries que je le désire. Désormais, je ne jure que par L'amour est dans le pré et Affaire conclue. Je ne désespère pas de braver ma timidité pour aller vendre un objet sur le plateau de Julia Vignali. En revanche, les chances que je tente ma chance dans le programme de Karine Le Marchand sont nulles. Indépendante pendant des années, je me suis longtemps partagée entre ma passion dévorante pour la télévision et mon intérêt pour l'économie de ma région d'adoption. Aujourd'hui, je me consacre à 100% à la télévision pour mon plus grand plaisir !
Chargement des commentaires de la communauté
