« Le hand féminin va mal » : malgré une équipe de France performante, de plus en plus de clubs font faillite

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Championne du monde en titre, l’équipe de France affronte le Danemark, ce mercredi, en quart de finale du Mondial. Les clubs français, pour la plupart en grande difficulté économique, comptent sur elle pour aller au bout et trouver de nouveaux partenaires.

Tamara Horacek (à gauche) reviendra en France, à Brest, en 2026, après avoir joué à Ljubljana, en Slovénie, qui connaît aussi des difficultés financières. Icon Sport/Marcel ter Bals

Tamara Horacek (à gauche) reviendra en France, à Brest, en 2026, après avoir joué à Ljubljana, en Slovénie, qui connaît aussi des difficultés financières. Icon Sport/Marcel ter Bals

31 juillet 2024 : l’équipe de France, championne du monde en titre, est sur la voie royale qui la conduira in fine à la médaille d’argent olympique aux Jeux de Paris. Au même moment, loin de la fête, un drame se noue. Appelées à rivaliser avec les meilleurs clubs français, les Neptunes de Nantes mettent subitement la clé sous la porte, victimes de la liquidation judiciaire de leur actionnaire privé, un groupe immobilier.

Parmi les joueuses qui se retrouvent à la rue figure Léna Grandveau. La révélation du dernier Mondial l’apprend au cœur des Jeux. « C’est une situation difficile, explique-t-elle. Quand notre club dépose le bilan, on se retrouve sans rien. Nous sommes nombreuses et il faut toutes qu’on rebondisse ailleurs en plein été. »

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