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RÉCIT - Le chef de l’État tente d’arracher des garde-fous pour contenir la colère des agriculteurs français.
Le 2 décembre, à la sortie d’un Conseil des ministres, Annie Genevard est retenue à l’Élysée pour une réunion improvisée avec Emmanuel Macron. L’accord commercial avec les pays du Mercosur est déjà au centre des préoccupations. La Commission européenne veut l’avaliser avant la fin de l’année, et Paris cherche désespérément une parade. La ministre de l’Agriculture, issue des Républicains, fait part de ses préoccupations en voyant s’accumuler d’autres orages qui guettent le monde agricole : l’absence de budget adopté par le Parlement menace des mesures de soutien aux paysans, tandis que des épidémies guettent animaux et végétaux. La ministre redoute une explosion. « Attention au risque politique, les fils peuvent se toucher », met-elle en garde face à ses interlocuteurs.
Nous y sommes. Alors qu’Annie Genevard, désormais épaulée par le premier ministre, Sébastien Lecornu, tente de contenir la colère des éleveurs face au protocole prévu pour endiguer la dermatose nodulaire dans le…
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