
DÉCRYPTAGE - En plus des classiques Casse-Noisette et Belle au bois dormant, d’autres histoires sont adaptées pour la scène. Les enfants en redemandent.
La danse a partie liée avec les contes. Parce qu’elle est un métalangage qui donne toute sa portée onirique et symbolique à ces textes vieux comme le monde et qui résument en quelques phrases simples des récits bien plus large qu’eux. Malgré cela, la danse tourne toujours autour des mêmes contes. Ils sont en partie présents pour les fêtes : Le Lac des cygnes, au Théâtre des Champs-Élysées dans la version d’Angelin Preljocaj ; Casse-Noisette, au Capitole de Toulouse, dans celle de Michel Rahn, et à Nice, dans celle de Benjamin Millepied, en attendant La Seine musicale. On rencontre aussi parfois Cendrillon, plus rarement Blanche-Neige qui, au temps où Preljocaj s’en était emparé, avait fait un tabac. Ces versions doivent être raccourcies pour que les enfants s’y retrouvent. Karl Paquette excelle à cet exercice. Cette année, il allège La Belle au bois dormant au Théâtre Mogador à Paris.
Une fois n’est pas coutume, de nouveaux contes entrent ces jours-ci dans la danse. Le Roi et l’Oiseau

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