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Les affrontements entre les deux voisins d’Asie du Sud-Est, qui ont repris dimanche, faisaient toujours rage jeudi alors que le président américain doit s’entretenir dans la journée avec leurs dirigeants pour les convaincre de faire taire leurs armes.
Un campement temporaire installé dans la province de Buriram, en Thaïlande, le 8 décembre 2025. Neuf soldats thaïlandais sont morts depuis la reprise, dimanche, des affrontements frontaliers avec le Cambodge, a annoncé, jeudi 11 décembre, le ministère de la défense thaïlandais, alors que le bilan précédent s’élevait à cinq morts côté thaïlandais. Cela porte à 19 le nombre de personnes tuées, les autorités cambodgiennes faisant état, de leur côté, de dix victimes civiles, dont un enfant.
Plus d’un demi-million de personnes ont été contraintes, depuis le début de la semaine, de fuir les régions proches de la frontière. Jeudi, les combats faisaient toujours rage dans ces zones où des tirs d’artillerie résonnaient en matinée autour des temples khmers contestés.
Les deux voisins d’Asie du Sud-Est – qui se disputent de longue date des morceaux de territoire et s’accusent mutuellement de la reprise des affrontements –, ne montraient aucun signe d’apaisement alors que Donald Trump a promis de jouer à nouveau les médiateurs.
Le président américain doit s’entretenir dans la journée avec le premier ministre thaïlandais, Anutin Charnvirakul, et son homologue cambodgien, Hun Manet, pour les convaincre de faire taire leurs armes. « J’ai trouvé qu’ils étaient deux grands dirigeants, deux personnes géniales, et j’ai déjà réglé ça une fois », a-t-il affirmé mercredi de la Maison Blanche.
Donald Trump était intervenu aux côtés de la Chine et de la Malaisie – pays assurant la présidence tournante de l’Association des nations d’Asie du Sud-Est (Asean) – lorsqu’un premier conflit ouvert avait éclaté en juillet, faisant 43 morts en cinq jours.
« La vie de nouveau sur pause »
Le milliardaire, qui brigue le prix Nobel de la paix, avait également cosigné, le 26 octobre, un accord de cessez-le-feu avec les dirigeants thaïlandais et cambodgien. Mais Bangkok l’a suspendu quelques semaines plus tard après l’explosion d’une mine terrestre ayant blessé plusieurs de ses soldats, et ne semble aujourd’hui pas encore ouvert à une trêve.
Donald Trump « souhaite sincèrement voir la paix, mais nous devons expliquer quels sont les problèmes et pourquoi la situation a évolué ainsi », a déclaré le premier ministre thaïlandais, Anutin Charnvirakul. « Entre dirigeants, il ne s’agit pas seulement de passer un coup de téléphone. Il y aura un rendez-vous prévu et des sujets précis à aborder », a-t-il ajouté.
Des milliers de personnes déplacées par les combats ont trouvé refuge dans des bâtiments universitaires de la ville thaïlandaise de Surin. Des femmes âgées y écrasent de la pâte de piment tandis que des bénévoles remuent de grandes marmites de nourriture.
Rat, une agricultrice de 61 ans qui a refusé de donner son nom de famille, a quitté sa maison avec sa famille de huit personnes avant d’avoir pu planter ses maniocs pour la saison. « Je veux juste rentrer chez moi et m’occuper de mes cultures, a-t-elle raconté à l’Agence France-Presse (AFP). Chaque fois que les combats reprennent, c’est comme si la vie se mettait de nouveau sur pause. »
Dans un campement temporaire de la province cambodgienne de Siem Reap, le 11 décembre 2025. De l’autre côté de la frontière, Voan Chinda tient dans ses bras son petit-fils de 8 mois dans un temple de la province cambodgienne d’Oddar Meanchey transformé en centre d’accueil. « J’ai fui jusqu’ici pour trouver refuge. L’armée thaïlandaise tirait tellement que je ne pouvais pas rester chez moi. Tellement de bombes ont été larguées », témoigne cette femme de 55 ans.
Inquiète pour les temples historiques situés dans les zones de combat, notamment celui de Preah Vihear, l’Unesco a lancé un appel à la « protection du patrimoine culturel de la région ». « L’Unesco a communiqué à toutes les parties concernées les coordonnées géographiques des sites inscrits sur la liste du Patrimoine mondial, ainsi que celles des sites d’importance nationale, afin d’éviter tout dommage potentiel », a fait savoir l’agence onusienne dans un communiqué.
Le Monde avec AFP
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