
Une cinquantaine d’enfants d’Île-de-France, âgés de 9 à 14 ans, ont planché sur leur rapport aux écrans, dans le cadre d’ateliers organisés par Bouygues Telecom. Avec un regard sans complaisance vis-à-vis des adultes.
« On ne va pas vous mentir ! On passe beaucoup, beaucoup de temps sur les écrans, parfois des heures dans la même journée. » En classe de 5e à Antony (Hauts-de-Seine), Élise ose dire au micro ce que beaucoup de ses camarades de classe préfèrent taire. Ce mercredi 10 décembre dans la matinée, au siège de Bouygues Telecom à Meudon (Hauts-de-Seine), la jeune collégienne de 12 ans, gilet beige et jean large, n’est pas là pour sauver les apparences. Face à elle, Benoît Torloting, directeur général de Bouygues Telecom, écoute attentivement.
Pour une fois, fait rare, les enfants ont la parole. Eux qui sont si souvent attaqués sur la question des écrans disposent d’une tribune face aux adultes pour parler de ce sujet éminemment sensible : leur rapport au numérique, ce qu’ils en pensent, la façon dont ils souhaitent encadrer — ou non — leur usage. Pendant des semaines d’ateliers organisés depuis la rentrée par Bouygues, l’ONG WWF et l’association La Voix de l’enfant entre Aigremont (Yvelines), Antony (Hauts-de-Seine) et le nord de Paris, une cinquantaine d’écoliers et de collégiens ont bûché le sujet. Que ressort-il de leurs travaux ?




