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Lille, Nice, Lyon et Strasbourg retrouvent les terrains de la coupe d’Europe ce jeudi. Avec des ambitions diverses.
Lyon pour rester leader
Le ciel européen de l’Olympique Lyonnais apparaît dégagé après cinq journées sur huit. Avec 12 points (quatre victoires, une défaite) et la meilleure défense de Ligue Europa (2 buts encaissés), l’OL est leader de la phase de ligue. Le top 24, synonyme de barrages, est quasiment assuré, et le top 8, qui l’enverrait directement en 8es de finale, est à portée de main.
La réception des Go Ahead Eagles, 10es du championnat néerlandais, n’a pas de quoi inquiéter les coéquipiers de Corentin Tolisso sur le papier. Même si leur manque de régularité en Ligue 1 génère de la frustration. «Notre première mi-temps a été horrible», a pesté Paulo Fonseca après la défaite de ses joueurs à Lorient dimanche (1-0). Mais «l’équipe a une attitude mentale différente contre les meilleures équipes», a-t-il souligné à la veille de retrouver la coupe d’Europe.
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Le LOSC peut faire la bascule
11e à un point du top 8, Lille pourrait basculer dans le wagon des équipes virtuellement qualifiées pour les 8es de finale en cas de victoire jeudi, chez les Young Boys de Berne (18h45). Un match qui ne sera pas diffusé en France, la faute au sponsor maillot du club suisse, «Plus500», une plate-forme de trading en ligne qui figure sur la liste noire de l’Autorité des marchés financiers (AMF).
Il ne sera donc pas possible de voir le LOSC jouer pour une possible 5e victoire d’affilée toutes compétitions confondues. Après une période de turbulence début novembre, les Dogues d’Olivier Giroud ont mis au pas le Dinamo Zagreb (4-0), Le Havre (0-1) et Marseille (1-0). Ils partent favoris face aux Young Boys, 26es en C3 et quasiment dos au mur, eux qui recevront ensuite... Lyon le 22 janvier.
Nice ne peut pas tomber plus bas
L’OGC Nice est, après cinq journées, la seule équipe à zéro point en Ligue Europa. Le feu couve sur la Côte d’Azur depuis les graves incidents d’il y a dix jours, lors desquels des joueurs ont été frappés par des supporters. Les Aiglons sont sur une série de 17 matches sans victoire en coupe d’Europe et de sept défaites consécutives toutes compétitions confondues. Dans son histoire, jamais le club n’a perdu huit fois de suite.
Pour Franck Haise, il ne s’agit plus de croire en la qualification mais de sauver le peu d’honneur qu’il reste, et surtout de freiner cette spirale négative contre Braga jeudi (18h45). «Avec une grande partie de votre propre public contre vous, c’est forcément encore plus compliqué», s’est exaspéré le coach niçois après la défaite contre Angers dimanche (0-1).
Strasbourg et la bouffée d’air frais
Les Alsaciens, trois défaites d’affilée en championnat, sont tombés à la 8e place de L1, à sept points du podium. La Ligue Conférence s’impose plus que jamais comme une bouffée d’oxygène : Strasbourg y est 2e (3 victoires, un nul), sachant qu’il ne reste que deux journées, dont un déplacement ce jeudi (21h) en Écosse, à Aberdeen, 33e au classement. Gagner lui garantirait presque une place dans le top 8.
Reste à voir si le Racing affichera bien un autre visage en reniflant ce parfum européen. Liam Rosenior ne cachait pas son agacement après la défaite à Toulouse samedi (1-0). «J’en prends la responsabilité, mais dans les moments clés, les joueurs doivent aussi prendre leurs responsabilités», a averti l’entraîneur anglais de Strasbourg.
