Missak et Fabien, éliminés de Pékin Express, La Route des glaces : "On a beaucoup manqué de chance"

il y a 2 hour 1

INTERVIEW. Ce vendredi 12 décembre, Missak et Fabien ont été éliminés à l'issue de la demi-finale de Pékin Express, La Route des glaces. Pour Télé-Loisirs, les deux amis aide-soignants reviennent sur leur parcours au Kazakhstan.

Ce vendredi 12 décembre, M6 diffusait la demi-finale de Pékin Express, La Route des glaces. Dès le début de ce sixième épisode, Stéphane Rotenberg a annoncé aux trois binômes restants que le perdant de chaque épreuve devrait tirer une enveloppe noire. Si Marianne et Lyçaona en ont tiré deux, Missak et Fabien ont hérité de la seule enveloppe éliminatoire et ont vu leur aventure au Kazakhstan prendre fin. Dans une interview accordée à Télé-Loisirs, les deux aides-soignants originaires de Marseille sont revenus sur leur parcours, qui n'a pas été des plus simples, comme ils nous l'ont confié. Les deux amis estiment d'ailleurs avoir joué de malchance tout au long de la course.

Missak et Fabien (Pékin Express, La Route des glaces) éliminés sur enveloppe noire : "On pensait vraiment aller jusqu'au bout"

Télé-Loisirs : Quelle a été l'étape de l'aventure la plus difficile physiquement ou mentalement pour vous ?
Fabien :
Je pense que pour Missak, c'est le premier trek.
Missak : Je suis d'accord avec Fabien. C'est le premier épisode, le premier trek. On arrive, on doit prendre la plus grosse boule de neige, on doit faire ça sur 3 ou 4 kilomètres avec des dénivelés, des montées de fou, et on ne s'y attend pas. Ça a été très dur. En plus, il faut s'acclimater avec le froid.
Fabien : On avait quand même cette boule de neige et avec les doublures qu'on avait, les manteaux, on a eu vite chaud. La boule de neige commençait à fondre. Et quand je suis parti pour le trek, pour ne pas perdre de temps, je ne m'étais pas équipé, même au niveau des chaussures. Si on voit bien, je fais le trek en Nike, avec mes chaussures de sport. A l'arrivée, j'avais les pieds et les mains trempés.
Missak : Et encore nous, on est un peu dans la force de l'âge, alors imaginez les papys motards, les nounous, Éric et Hélène, Nathalie…
Fabien : Pour nous, c'était plus facile, surtout pour moi. Toute ma vie, j'ai fait du sport et ce qui me pousse, c'est l'envie d'y arriver. Je savais de quoi j'étais capable et je n'aurais jamais abandonné. C'est pour ça que j'ai motivé Missak du début jusqu'à la fin. L'élimination, ça ne fait pas partie de notre vocabulaire à Marseille. Il ne faut rien lâcher.

Arriver en demi-finale sans aucune amulette, est-ce que ça a changé votre façon d'aborder la course ?
F. :
Ça n'a pas été une gêne pour nous. On pensait vraiment aller jusqu'au bout et on s'était dit qu'on récupérerait des amulettes à la fin.
M. : On savait que si on arrivait en finale, on pouvait récupérer une somme d'argent sur l'équipe adverse. Après, c'est plus une petite fierté en plus d'avoir une amulette.

Être éliminé à cause d'une enveloppe noire, est-ce plus difficile à accepter qu'une défaite lors d'un duel final ?
F. :
Non, c'est plus facile. Ça se joue avec la chance. On a eu une enveloppe sur trois. Moi qui suis sportif, je préfère être éliminé comme ça. Enfin, j'aurais préféré ne pas être éliminé, ça c'est sûr. Mais le fait que ce soit une enveloppe noire, qu'on ait eu une chance sur trois, malheureusement, on n'a pas eu la chance. Et la chance, si vous regardez bien, on en a beaucoup manqué dans cette aventure.

Pourquoi avez-vous donné votre amulette à Nathalie et Charlotte après votre élimination ?
M. :
Avec Fabien, on s'était mis d'accord sur le fait de jouer toujours le côté fair-play et sportif. On le voit dès le début. Et surtout, à ce moment-là, Marianne et Lyçaona ont des amulettes à 50 000 euros, alors que Nathalie et Charlotte ont des amulettes à 30 000 euros. Donc on l'a fait pour rééquilibrer. Ça fait 50-50, et que le meilleur gagne.
F. : On voulait qu'elles partent avec la même bourse.
M. : À la fin de l’aventure, on appréciait autant Lyçaona et Marianne que Nathalie et Charlotte. Là, vraiment, c'était un dernier petit coup de pouce pour qu'elles partent à égalité.

"On avait un petit peu de rancœur" : Missak et Fabien (Pékin Express, La Route des glaces) évoquent leur difficile retour à la réalité

Êtes-vous restés en contact avec les candidats depuis la fin du tournage ?
F. :
Oui, on est tous en contact. D'ailleurs, l'été dernier, ils sont tous venus nous voir à Marseille, vu qu'on a le beau temps chez nous. On a passé un bon moment ensemble.
M. : Et même hier, on était encore au restaurant avec les papys motards et Raphaël, entre Marseillais et Sudistes.
F. : Et dans pas longtemps on se retrouvera tous en Belgique.

Comment s'est passé votre retour à la réalité après l'aventure ?
F. :
On a de suite repris notre travail. On n'a pas eu le choix que de reprendre notre vie habituelle. C'est normal. On avait un petit peu de rancœur de ne pas avoir gagné, mais on devait la garder pour nous. Mais bon, on sait qu'on a fait une belle aventure avec Missak, malgré tout.

Avez-vous des regrets concernant votre aventure ?
M. :
On a tout le temps fini deuxièmes et on n'a jamais été en duel final. Et dans le jeu, on a été, je pense, irréprochables et dans l'esprit sportif. Donc quoi de mieux ? Et surtout, on perd sur une enveloppe noire. Donc vraiment, on n'a rien à regretter sur notre aventure.

Si l'occasion se présentait, seriez-vous partants pour une saison All Stars de Pékin Express ?
M. :
Complètement, bien sûr. On a envie de faire la saison All Stars. S'ils nous appellent, on sera les premiers à partir.
F. : On aura un peu plus d'expérience. C'est vrai qu'on était un peu intimidés, malgré tout. Moi, je l'étais en tout cas. C'est vrai que de voir toutes ces caméras… C'est quand même une grosse organisation, une grosse production, il y a énormément de personnes.
M. : Si on doit faire la saison All Stars, ce sera vraiment une revanche sur notre parcours. Ne pas partir sur une enveloppe noire, mais partir la tête haute.
F. : On veut gagner. Même avant de partir pour cette saison, on y allait pour gagner. Mais là, celle-là, si on la fait, c'est sûr qu'on va la gagner.

Lire l’article en entier