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En ouvrant la voie à une vente, le candidat socialiste incite ses adversaires à se positionner sur ce dossier au cœur de la campagne. Anne Hidalgo, dont il était le premier adjoint, s’était opposée à toute cession du stade parisien au PSG.

C’est un match de football qui est en train de virer à la partie d’échecs. À presque trois mois des élections municipales à Paris, le très épineux dossier de l’avenir du Parc des Princes n’en finit pas d’agiter les équipes des candidats. Chacun avançant prudemment ses pions sur le destin qu’il réserve à l’antre historique du Paris-Saint-Germain.
Dans ce dossier emblématique, le candidat socialiste Emmanuel Grégoire vient d’abattre une nouvelle carte en ouvrant, pour la première fois, la porte à une vente du stade parisien aux dirigeants du pensionnaire de Ligue 1. « Maire, la vente est une option que je proposerai au Conseil de Paris », a assuré l’ex premier adjoint d’Anne Hidalgo dans les colonnes de L’Équipe. Une position à rebours de la majorité socialiste qui a toujours exclu, jusqu’ici, le scénario d’une vente.




