NBA : la coupe pour les Knicks, renversants face aux Spurs de Wembanyama

OG Anunoby et les Knicks ont fait un sacré chantier dans le quatrième quart. Kirby Lee / REUTERS

Victor Wembanyama, première ? C’est non. Un temps courts de 11 points, les Knicks ont pris feu dans le dernier quart-temps, remporté 35-19, pour renverser San Antonio (124-113) mardi, à Las Vegas, en finale de la NBA Cup. Emmenée par OG Anunoby (28 points, 5/10 à 3 pts) et le MVP Jalen Brunson (25 pts), et ultra-dominatrice aux rebonds (59-42), la franchise new-yorkaise succède aux Lakers et à Milwaukee au palmarès de cette coupe crée en 2023. Limité à 25 minutes, pour ce deuxième match depuis son retour de blessure, «Wemby» a terminé avec 18 points (7/17), 8 rebonds et 2 contres. L’Alien français de 21 ans devra encore attendre avant de fêter son premier titre avec San Antonio. 21 points pour le rookie Dylan Harper (5/7 à 3 pts).

À noter qu’on n’a vu aucun des trois «Frenchies» des Knicks en action, Guerschon Yabusele, Pacôme Dadiet et Mohamed Diawara n’ayant pas décollé du banc. Rappelons que New York, tombeur d’Orlando (132-120) en demies, n’avait plus célébré le moindre trophée depuis le titre en 1973. Le dernier sacre des Spurs remonte à 2014, du temps de Tony Parker. Le club d’Alamo City, qui avait battu l’armada d’OKC (111-109) samedi, en demies, tentera de rallier les play-offs pour la première fois depuis 2019 cette saison.

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En sortie de banc

Comme samedi, «Wemby» est sorti du banc. Première apparition du phénomène après cinq minutes de jeu cette fois. Un passage marqué par sa maladresse, après un «run» des Spurs (7-2 puis 7-11). Quelques duels musclés avec «KAT», qui l’envoyait au sol (28-30 fin 1er QT). À défaut de stopper Anunoby (20 pts à la MT) ou Brunson (15 pts à la MT), San Antonio privait les Knicks d’adresse et de transitions (43-50). Deuxième passage pas plus brillant offensivement pour Wembanyama, malgré un joli «fade-away», mais de l’impact en défense. Le Français a aussi failli «casser internet» sur une tentative de «alley-oop» renversé. Au final, les Texans menaient à la pause grâce à Fox (61-59 MT), qui plantait deux majorés à la reprise (67-59).

On avait parlé d’un «alley-oop» renversé raté par «Wemby» en première période, il en passait un après le repos, alors que les Spurs accéléraient, à l’image du dragster Harper (68-78). Toujours un peu de maladresse pour le Français, qui montait toutefois en régime, à l’image de ce triple limpide et d’un long «jumper» dans la foulée, en fin de troisième quart (81-92, puis 87-94). Surtout, les Spurs ont tellement d’options… Après Kornet, Castle ou Vassell en première période, Fox ou Barnes s’y mettaient (89-94 fin 3e QT).

Les Knicks la voulaient plus

12 points pour Wembanyama dans ce troisième quart, dont 10 de suite. Mais NYC renversait la vapeur au début du quatrième, avec un paquet de rebonds et une pluie de trois points, deux pour Clarkson et un d’Anunoby (97-94, puis 100-95). Et Brunson prenait feu, alors que les Spurs étaient toujours plus froids en attaque, sans «Wemby», sur le banc (104-97). Retour du géant (2,24m) avec cinq minutes à jouer (110-105). Un ton au-dessus physiquement, les Knicks imposaient leur loi aux rebonds et dans les duels (107-115). Que ce triple du rookie Harper faisait du bien à San Antonio (110-115)… Las, Wembanyama était fâché avec son tir extérieur, plusieurs échecs, à l’inverse d’Anunoby (110-118). La messe était dite (113-124 score final).